[Horst, Jorn Lier] Clue - Tome 4 : Les fantômes de Skutebukta

Titre : Clue - Tome 4 : Les fantômes de Skutebukta
Auteur : Jorn Lier Horst
édition : Rageot
Nombre de pages : 160 pages.

Présentation de l’éditeur :

Norvège. Cecilia, Leo et Uriel découvrent que quelqu’un a creusé une tombe dans l’ancien cimetière de la petite ville côtière de Skutebukta. L’église du cimetière cache aussi des secrets. La rumeur prétend que des cantiques et des grincements de portes s’y font entendre la nuit. Le quatuor CLUE mène l’enquête. Fera-t-il resurgir les fantômes du passé, et découvrira-t-il enfin la vérité sur la mort de la mère de Cecilia ?

Mon avis :

Quatrième et dernier tome traduit en français des enquêtes de CLUE, à savoir Cecilia, Leo, Uriel et Ego (le chien), Les fantômes de Skutbutka permet de boucler la boucle, de découvrir ce qui est arrivé à la mère de Cecilia, le soir où elle est morte. Même si l’on connait le fin mot de l’histoire dans ce récit, je regrette cependant que les huit tomes suivants n’aient pas été traduits. Oui, je me répète, j’ai cependant le droit d’espérer.

Ma première remarque est que les personnages n’ont pas peur d’exprimer leurs émotions. Ils prennent des risques, certes, cependant, ils prennent aussi des précautions en s’épaulant les uns les autres, ils osent dire qu’ils ont peur, parce qu’ils savent, justement, que s’ils devaient se trouver face à face avec les assassins de la mère de Cecilia, ils se retrouveraient face à des gens qui n’hésitent pas à tuer. Mais pourquoi a-t-elle été tuée ? Telle est la question que Cecilia se pose depuis qu’elle sait que sa mère a été assassinée.

Je ne vous cache pas que j’ai trouvé ce texte glauque et lugubre. Il est en effet des personnes qui fouillent dans les tombes du cimetière. Qui profane ainsi ce lieu de repos éternel, ce lieu où enfin les hommes et les femmes tourmentés devraient trouver la paix ? Comme dans toute bonne enquête policière, nous aurons une fausse piste, et j’ai été soulagée quand j’ai découvert l’innocence d’un des suspects : en effet, être sur les pistes de ses ancêtres n’entraine pas de faire n’importe quoi ! Bien au contraire, certains se penchent sur le passé, n’hésitent pas à perpétuer la mémoire de ceux qui sont morts tragiquement, de ceux qui ont été mis à mis à l’écart de la communauté après leur mort. Ce roman a beau être un roman de littérature jeunesse, il amène à se questionner sur les choix que l’on fait, et sur leurs conséquences. J’ajoute que j’ai beaucoup aimé aussi le rôle qu’Ego joue dans 5 (merci Grisette) ce texte – il est un membre à part entière du quatuor.

« Il restait bien des énigmes à élucider », pense Cecilia. J’espère que nous pourrons les lire.