[Kellerman, Jesse] Les visages

D’abord je ne classerais pas ce roman dans la catégorie thriller, il y a peu de suspense. Le début de l’histoire est très long, limite ennuyeuse. Cependant, j’ai beaucoup apprécié le parallèle entre les deux époques, la saga familiale des Muller, et le fil jusqu’à Victor. L’histoire est originale et l’ensemble reste un bon roman. Je lirai avec plaisir Jusqu’à la folie du même auteur.

L'écriture est plaisante, l'histoire bien menée avec ces chapitres intrusifs "flash back". On se laisse porter par l'intrigue, mais j'ai trouvé la fin un peu abrupte, autant l'histoire elle-même regorge de détails, parfois trop, autant les derniers chapitres sont courts et dépouillés. Un peu déçue de cette fin qui me semble un peu bâclée !
Note : 8/10

Après une 4ème de couverture bien alléchante, qui présumait d'un bon thriller, quelle déception !!! Du bla-bla et encore du bla-bla ! Après une centaine de pages, je me suis dit "enfin ça bouge ! " Oui ... eh bien pendant quelques pages seulement et puis re-bla-bla jusqu'à environ 150 pages avant la fin. Là, heureusement c'est devenu un peu intéressant.
Bon vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé du tout et je ne comprends pas pourquoi on catégorise ce livre dans les thrillers, pour moi ça n'a rien d'un thriller.

★☆★ Un début quelque peu déroutant pour ce thriller... En effet, rien du thriller dans les 90 premières pages. Le décor se met en place, on présente les personnages. Certaines scènes sont là et on se demande à quoi elles vont bien pouvoir servir.

Beaucoup de blablas et d'explication sur le monde de l'art et des galeristes mais qui n'amène pas grand chose à l'histoire. Plutôt ennuyeux comme récit. Insipide.

Il y a bien quelques chapitres intéressants, notamment ceux qui relatent le passé et l'arrivée en Amérique de la famille Muller. Mais malheureusement ces passages sont brefs et noyés sous une multitude de platitudes plus assommantes les unes que les autres.

Le personnage principal n'a même rien de charismatique ou d'attachant. Un vrai petit con imbu de sa personne.

Un thriller qui a été élu "meilleur thriller de l'année" par le New York Times... Je me demande s'ils l'ont lu...

Bref une mauvaise pioche pour cette lecture commune avec les copinautes de L'âme du livre. ★☆★

Note : 0.5/3

Ce livre est une énigme pour moi.
D'abord, j'ai commencé par ne pas l'aimer quand j'en ai commencé la lecture.
Ensuite, j'ai fini par m'y intéresser. Et enfin par rester dubitative quant à la conclusion !
La 4ème de couverture m'a intriguée.
J'ai eu peur d'avoir peur en le lisant (après tout, c'est un thriller...), du coup, je me suis lancée dans cette lecture avec un peu d'appréhension mais beaucoup d'envie.
Et comme le début de ce roman est trèèèès très long, j'ai eu du mal à accrocher.
En fait, ce livre a commencé à vraiment m'intéresser lors du 1er interlude qui raconte l'histoire de la famille Muller. Je trouvais que ce côté-là de l'histoire était plus intéressant que ce qui se passait avec Ethan...
D'ailleurs, j'ai deviné assez vite qui était Victor Cracke.
Par contre, j'ai trouvé la fin plutôt bâclée : l'auteur nous « donne des nouvelles » des protagonistes par l'intermédiaire d'Ethan, mais de façon plutôt succincte.
Mais le plus intéressant (qui concerne Victor et Ethan) est encore plus survolé... On imagine ce que l'on veut pour la fin ?
Une fin aussi floue peut me gâcher un roman.
Il en avait de quoi dire, Jesse Kellerman, sur les expositions et le narcissisme de son héro ! Mais pour ce qui est du primordial, pfiou ! Plus d'idées ???
En plus, il faudra vraiment m'expliquer en quoi ce roman est un thriller... Le point de départ de l'enquête (les visages des enfants décédés) n'est pas clairement résolu à mon avis. Je veux bien que Victor Cracke soit supérieurement intelligent, mais faire le lien entre ces enfants et Freddy, chapeau ! De plus, je n'ai pas compris pourquoi il les a dessinés...
Bref, c'est un roman qui se laisse lire, mais qui est un peu trop long, ennuyeux. Il n'y a pas vraiment de suspense, pour moi, ça n'a rien à voir avec un thriller. Par contre, au niveau écriture, il est très abordable, heureusement ! En tout cas, je n'en garderai certainement pas grand chose comme souvenirs !

Ma note : 5/10

J'avais beaucoup aimé ce roman, avec son narrateur qui dit lui-même que ce n'est pas un roman policier.

Effectivement, c'est beaucoup plus et beaucoup mieux. Dés le départ, on comprend que Jesse Kellerman est un pro du "background" : il plante son décor avec délectation, et on se promène dans l'univers de l'art. Il y a même un inspecteur si nul que le héros l'envoie chercher des donuts... et qu'il revient plusieurs dizaines de pages plus tard avec les donuts...(ou comment donner un autre rôle au personnage traditionnel de l'inspecteur...)

Donc dans la catégorie "renouvellement du genre", le challenge est relevé.
Je lui mets 8/10 pour cet aspect novateur. L'auteur ne suit pas une recette : il invente la sienne.
En plus, je pressentais que comme c'était son premier livre, il devait avoir un sacré talent...et là, je viens de commencer Jusqu'à la folie. Après le milieu artistique, il décrit le milieu hospitalier...C'est toujours parfaitement documenté, avec un héros attachant, mais pas trop. Une marque de fabrique.
(En espérant qu'au bout d'un moment, il ne tourne pas en rond.)