Le ciel au dessus du Louvre [Yslaire, Bernard & Carrière, Jean-Claude]
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Le ciel au dessus du Louvre [Yslaire, Bernard & Carrière, Jean-Claude]
Auteurs : Bernard Yslaire, Jean-Claude Carrière
Editeur : Musée du Louvre Editions
nombre de pages : 66
Année de parution : 2009
Résumé de l'éditeur
Editeur : Musée du Louvre Editions
nombre de pages : 66
Année de parution : 2009
Résumé de l'éditeur
C'est l'histoire d'un tableau, au temps de la Révolution française. Celle du portrait de l'Etre suprême, commandé par Robespierre à David. Un tableau qui ne sera jamais peint. C'est aussi l'histoire d'une autre oeuvre, que le peintre laissera inachevée : le portrait de Bara, un jeune éphèbe de 13 ans, martyr de la République.
De l'inauguration du musée du Louvre à la fête de l'Etre suprême, d'aôut 1793 à la mort de Robespierre, c'est aussi l'évocation écrite et dessinée en vingt "tableaux" urgents, eux aussi inachevés, d'un face à face entre deux acteurs majeurs d'une Révolution trop pressée.
Jean-Claude Carrière avait déjà abordé le sujet de la Terreur sous la Révolution dans le film Danton de Wadja. Pourtant, son regard, confronté à celui de Bernard Yslaire, renouvelle le sujet. Robespierre apparait à la fois éclairé et perdu, tandis que David accomplit son destin : celui d'un peintre tiraillé entre engagement politique et ambition artistique.
Le Ciel au dessus du Louvre est une plongée fascinante dans la Révolution française sous l'angle, inédit, de sa représentation, au sein même d'un atelier d'artistes.
Mon avis
Ce livre est divisé en 20 chapîtres, comme autant de tableaux. Pendant la Révolution, après la mort de Marat, le peintre David propose à la Constitution de faire son portrait posthume, dans un élan patriotique. Avec son ami Robespierre, il commente les détails de ce tableau et remarque que le ciel est vide.
Au début du mois d'août 1793, un jeune slave, Jules Stern, arrive à Paris et cherche David qu'il croise pour la première fois le 8 août 1793, lors de l'inauguration au Louvre du musée de la Nation. L'art de la République, patrimoine de la liberté, prend alors la place des chefs d'œuvres de l'Ancien Régime. David siège au comité de sûreté qui envoie les inculpés devant le tribunal révolutionnaire. Jules vient y dénoncer sa mère, allégorie de la Nation.
De vives discutions aboutissent à la reconnaissance de la Raison comme sorte de divinité. La convention décrète la Terreur. Dans son atelier au Louvre, David enseigne et reçoit ses modèles dans un climat de terreur et de délation. Au club des cordeliers, Danton et Robespierre débattent de la liberté de culte. Robespierre, pour mieux lutter contre le christianisme, passe commande à David d'un portrait de l'Etre suprême. A la convention nationale, David reçoit une nouvelle commande, celle du portrait du jeune Bara, martyr de la République. Pour se recueillir, l'atelier de David est fermé au public et il recherche le modèle qui lui permettra de peindre ces tableaux.
Il recrute Jules et peu à peu une complicité s'installe entre eux. Progressivement, il élabore son tableau. Danton est arrêté puis Jules est dénoncé. David se précipite pour libérer son modèle au pied de l'échafaud et c'est le corps et la tête retrouvés dans la fosse commune que, recousus, il continuera de peindre. Le 08 juin 1794, a lieu la fête de l'Etre suprême mais le tableau n'est pas prêt. La convention vote la mise en accusation de Robespierre. La fête en l'honneur du jeune Bara n'a finalement pas lieu et son portrait reste inachevé. David, dénoncé et finalement amnestié, propose à Bonaparte de faire son portrait.
Ce livre retrace remarquablement le climat de terreur et de passion qui régnait alors, les déchirements de David entre Art et politique. Le graphisme est beau. Les auteurs proposent un point de vue artistique très original sur la Révolution française.
De l'inauguration du musée du Louvre à la fête de l'Etre suprême, d'aôut 1793 à la mort de Robespierre, c'est aussi l'évocation écrite et dessinée en vingt "tableaux" urgents, eux aussi inachevés, d'un face à face entre deux acteurs majeurs d'une Révolution trop pressée.
Jean-Claude Carrière avait déjà abordé le sujet de la Terreur sous la Révolution dans le film Danton de Wadja. Pourtant, son regard, confronté à celui de Bernard Yslaire, renouvelle le sujet. Robespierre apparait à la fois éclairé et perdu, tandis que David accomplit son destin : celui d'un peintre tiraillé entre engagement politique et ambition artistique.
Le Ciel au dessus du Louvre est une plongée fascinante dans la Révolution française sous l'angle, inédit, de sa représentation, au sein même d'un atelier d'artistes.
Mon avis
Ce livre est divisé en 20 chapîtres, comme autant de tableaux. Pendant la Révolution, après la mort de Marat, le peintre David propose à la Constitution de faire son portrait posthume, dans un élan patriotique. Avec son ami Robespierre, il commente les détails de ce tableau et remarque que le ciel est vide.
Au début du mois d'août 1793, un jeune slave, Jules Stern, arrive à Paris et cherche David qu'il croise pour la première fois le 8 août 1793, lors de l'inauguration au Louvre du musée de la Nation. L'art de la République, patrimoine de la liberté, prend alors la place des chefs d'œuvres de l'Ancien Régime. David siège au comité de sûreté qui envoie les inculpés devant le tribunal révolutionnaire. Jules vient y dénoncer sa mère, allégorie de la Nation.
De vives discutions aboutissent à la reconnaissance de la Raison comme sorte de divinité. La convention décrète la Terreur. Dans son atelier au Louvre, David enseigne et reçoit ses modèles dans un climat de terreur et de délation. Au club des cordeliers, Danton et Robespierre débattent de la liberté de culte. Robespierre, pour mieux lutter contre le christianisme, passe commande à David d'un portrait de l'Etre suprême. A la convention nationale, David reçoit une nouvelle commande, celle du portrait du jeune Bara, martyr de la République. Pour se recueillir, l'atelier de David est fermé au public et il recherche le modèle qui lui permettra de peindre ces tableaux.
Il recrute Jules et peu à peu une complicité s'installe entre eux. Progressivement, il élabore son tableau. Danton est arrêté puis Jules est dénoncé. David se précipite pour libérer son modèle au pied de l'échafaud et c'est le corps et la tête retrouvés dans la fosse commune que, recousus, il continuera de peindre. Le 08 juin 1794, a lieu la fête de l'Etre suprême mais le tableau n'est pas prêt. La convention vote la mise en accusation de Robespierre. La fête en l'honneur du jeune Bara n'a finalement pas lieu et son portrait reste inachevé. David, dénoncé et finalement amnestié, propose à Bonaparte de faire son portrait.
Ce livre retrace remarquablement le climat de terreur et de passion qui régnait alors, les déchirements de David entre Art et politique. Le graphisme est beau. Les auteurs proposent un point de vue artistique très original sur la Révolution française.
Invité- Invité
Re: Le ciel au dessus du Louvre [Yslaire, Bernard & Carrière, Jean-Claude]
Sur un fond historique une histoire intéressante et l'univers d'Yslaire (qu'on aime où pas) Moi j'aime
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