[Brandreth, Gyles] Oscar Wilde et le cadavre souriant
2 participants
Page 1 sur 1
Quel est votre avis sur "Oscar Wilde et le cadavre souriant" ?
[Brandreth, Gyles] Oscar Wilde et le cadavre souriant
Oscar Wilde et le cadavre souriant
414 pages édité chez 10/18 en février 2010
Historique, Policier
Résumé
En 1883, Sarah Bernhardt et Edmond La Grange dominent le théâtre mondial. Déterminé à faire fructifier sa renommée naissante après sa triomphale tournée américaine, le jeune Oscar Wilde se rapproché de ces deux monstres sacrés. Installé à Paris, il travaille avec La Grange à une nouvelle traduction d'Hamlet qui promet de faire des étincelles. Mais, pour l'heure, elle fait surtout des victimes... La compagnie La Grange est frappée par une série de disparitions mystérieuses, et Oscar Wilde est bien décidé à en trouver le responsable. Entre jalousies artistiques, vices cachés et secrets de famille, le poète dandy découvre l'envers peu reluisant du décor flamboyant du Paris fin de siècle.
Mon avis
Un bon moment de lecture où je me suis régalée à découvrir le Paris du 19e siècle, avec des personnages connus et qui prennent vie… Gyles a fait un travail formidable de reconstitution : l’extravagante Sarah Bernhardt, ses fêtes délirantes dans sa villa parmi les pingouins, les sirènes et les fauves apprivoisés, tenue de soirée exigée ; le sulfureux et poète Maurice Rollinat, auréolé de la gloire que lui a value la publication des Névroses ; le peintre Jacques-Emile Blanche fondateur de la revue blanche ; le docteur Blanche qui crée une des premières cliniques psychiatrique que les gens de lettres fréquentaient… toutes ces personnes peuplent ainsi le livre dont j’ai savouré le pittoresque.
L’histoire se déroule au théâtre, elle est ponctuée par les répétitions d’Hamlet. L’univers du théâtre avec ses faux semblants, où milieux littéraires et artistiques se retrouvent autour de phénomènes de modes ou d’excès, de plaisir… ainsi « la salle des morts » (haillons éxigés) ou « la salle des horreurs » du musée Grévin, un détour par la prison de Reading à Londres, le cabaret du « Chat noir », le « nid d’amour », le plaisir, l’épicurisme.
“J’ai découvert que, pour rester jeune, le secret était d’entretenir une passion excessive pour le plaisir.” Oscar Wilde
L’intrigue policière est plus un prétexte qu’une fin en soit. Wilde a relaté son aventure parisienne dans un cahier qu’il donne à son ami Conan Doyle pour qu’il puisse élucider l’intrigue policière…
Le dernier chapitre comme au théâtre est un coup de théâtre formidable…
A découvrir
414 pages édité chez 10/18 en février 2010
Historique, Policier
Résumé
En 1883, Sarah Bernhardt et Edmond La Grange dominent le théâtre mondial. Déterminé à faire fructifier sa renommée naissante après sa triomphale tournée américaine, le jeune Oscar Wilde se rapproché de ces deux monstres sacrés. Installé à Paris, il travaille avec La Grange à une nouvelle traduction d'Hamlet qui promet de faire des étincelles. Mais, pour l'heure, elle fait surtout des victimes... La compagnie La Grange est frappée par une série de disparitions mystérieuses, et Oscar Wilde est bien décidé à en trouver le responsable. Entre jalousies artistiques, vices cachés et secrets de famille, le poète dandy découvre l'envers peu reluisant du décor flamboyant du Paris fin de siècle.
Mon avis
Un bon moment de lecture où je me suis régalée à découvrir le Paris du 19e siècle, avec des personnages connus et qui prennent vie… Gyles a fait un travail formidable de reconstitution : l’extravagante Sarah Bernhardt, ses fêtes délirantes dans sa villa parmi les pingouins, les sirènes et les fauves apprivoisés, tenue de soirée exigée ; le sulfureux et poète Maurice Rollinat, auréolé de la gloire que lui a value la publication des Névroses ; le peintre Jacques-Emile Blanche fondateur de la revue blanche ; le docteur Blanche qui crée une des premières cliniques psychiatrique que les gens de lettres fréquentaient… toutes ces personnes peuplent ainsi le livre dont j’ai savouré le pittoresque.
L’histoire se déroule au théâtre, elle est ponctuée par les répétitions d’Hamlet. L’univers du théâtre avec ses faux semblants, où milieux littéraires et artistiques se retrouvent autour de phénomènes de modes ou d’excès, de plaisir… ainsi « la salle des morts » (haillons éxigés) ou « la salle des horreurs » du musée Grévin, un détour par la prison de Reading à Londres, le cabaret du « Chat noir », le « nid d’amour », le plaisir, l’épicurisme.
“J’ai découvert que, pour rester jeune, le secret était d’entretenir une passion excessive pour le plaisir.” Oscar Wilde
L’intrigue policière est plus un prétexte qu’une fin en soit. Wilde a relaté son aventure parisienne dans un cahier qu’il donne à son ami Conan Doyle pour qu’il puisse élucider l’intrigue policière…
Le dernier chapitre comme au théâtre est un coup de théâtre formidable…
A découvrir
Dernière édition par Olorin le Ven 21 Mai 2010 - 21:53, édité 2 fois (Raison : Correction titre et ajout sondage)
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8672
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
[Brandeth, Gyles] Oscar Wilde et le cadavre souriant
Titre : Oscar Wilde et le cadavre souriant.
Auteur : Gyles Brandeth.
Editeur : 10/18.
Nombre de pages : 415.
Quatrième de couverture :
En 1883, Sarah Bernhardt et Edmond La Grange dominent le théâtre mondial. Déterminé à faire fructifier sa renommée naissante après sa triomphale tournée américaine, le jeune Oscar Wilde se rapproche d ces deux monstres sacrés. Installé à Paris, il travaille avec La Grange à une nouvelle traduction d'Hamlet qui promet de faire des étincelles. Mais, pour l'heure, elle fait surtout des victimes.... La compagnie La Grange est frappée par une série de disparitions mystérieuse, et Oscar Wilde est bien décidé à en trouver le responsable. Entre jalousies artistiques, vices cachés secrets de famille, le poète dandy découvre l'envers peu reluisant du décor flamboyant du Paris fin de siècle.
Mon avis :
Je serai brève. Si ce roman avait été classé dans la catégorie "roman historique", je l'aurai adoré. La reconstitution du Paris des années 1880 est parfaite. J'ai vécu véritablement au milieu du théâtre, avec ses comédiens passionnés. La langue est riche, foisonnante, débordante d'images et de précisions.
Mais voilà : ce livre est classé dans la catégorie "grands détectives", et je dois dire que ce n'est pas du tout ce que j'attends d'un roman policier.
D'abord, même si dans le prologue nous sommes avertis que l'enquête n'a pas été résolue (le récit principal nous ramène neuf ans plus tôt), je ne m'attendais pas à ce que le premier meurtre survienne si tard - page 184. Je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il ait lieu dans l'indifférence quasi-générale - seul Oscar Wilde s'émeut et souhaite le résoudre. Même là, je n'ai pas eu l'impression qu'il déployait une activité débordante, et les meurtres suivants n'entraîneront pas plus de suspens.
Il faut dire qu'à une exception près, les personnages ne sont pas du tout sympathiques - pour ne pas dire carrément antipathiques. Comme je ne suis pas parvenue à m'intéresser à leur vie, leur mort ne m'a pas non plus bouleversée. Trop de théâtralité, trop d'emphase nuisent à la véritable émotion.
Quant à l'enquête, elle n'a pas vraiment lieu, et c'est lors d'un épilogue rapide que la vérité nous est dévoilée. Sir Arthur Conan Doyle résout l'enquête avec une telle rapidité et un tel brio que je me suis légitimement demandée pourquoi le narrateur, qui avait vécu ses faits, n'est pas parvenu à la même conclusion.
Bref, un rendez-vous manqué.
Auteur : Gyles Brandeth.
Editeur : 10/18.
Nombre de pages : 415.
Quatrième de couverture :
En 1883, Sarah Bernhardt et Edmond La Grange dominent le théâtre mondial. Déterminé à faire fructifier sa renommée naissante après sa triomphale tournée américaine, le jeune Oscar Wilde se rapproche d ces deux monstres sacrés. Installé à Paris, il travaille avec La Grange à une nouvelle traduction d'Hamlet qui promet de faire des étincelles. Mais, pour l'heure, elle fait surtout des victimes.... La compagnie La Grange est frappée par une série de disparitions mystérieuse, et Oscar Wilde est bien décidé à en trouver le responsable. Entre jalousies artistiques, vices cachés secrets de famille, le poète dandy découvre l'envers peu reluisant du décor flamboyant du Paris fin de siècle.
Mon avis :
Je serai brève. Si ce roman avait été classé dans la catégorie "roman historique", je l'aurai adoré. La reconstitution du Paris des années 1880 est parfaite. J'ai vécu véritablement au milieu du théâtre, avec ses comédiens passionnés. La langue est riche, foisonnante, débordante d'images et de précisions.
Mais voilà : ce livre est classé dans la catégorie "grands détectives", et je dois dire que ce n'est pas du tout ce que j'attends d'un roman policier.
D'abord, même si dans le prologue nous sommes avertis que l'enquête n'a pas été résolue (le récit principal nous ramène neuf ans plus tôt), je ne m'attendais pas à ce que le premier meurtre survienne si tard - page 184. Je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il ait lieu dans l'indifférence quasi-générale - seul Oscar Wilde s'émeut et souhaite le résoudre. Même là, je n'ai pas eu l'impression qu'il déployait une activité débordante, et les meurtres suivants n'entraîneront pas plus de suspens.
Il faut dire qu'à une exception près, les personnages ne sont pas du tout sympathiques - pour ne pas dire carrément antipathiques. Comme je ne suis pas parvenue à m'intéresser à leur vie, leur mort ne m'a pas non plus bouleversée. Trop de théâtralité, trop d'emphase nuisent à la véritable émotion.
Quant à l'enquête, elle n'a pas vraiment lieu, et c'est lors d'un épilogue rapide que la vérité nous est dévoilée. Sir Arthur Conan Doyle résout l'enquête avec une telle rapidité et un tel brio que je me suis légitimement demandée pourquoi le narrateur, qui avait vécu ses faits, n'est pas parvenu à la même conclusion.
Bref, un rendez-vous manqué.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Brandreth, Gyles] Oscar Wilde et le cadavre souriant
c'est du théâtre avant tout et une mise en avant d'Oscar ...
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8672
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Sujets similaires
» [Brandreth, Gyles] Oscar Wilde - Tome 4 : Oscar Wilde et les crimes du Vatican.
» [Brandreth, Oscar] Oscar Wilde et le jeu de la mort
» [Brandreth, Gyles] Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles
» [Grafton, Sue] C comme Cadavre
» [Bauer, Belinda] Cadavre 19
» [Brandreth, Oscar] Oscar Wilde et le jeu de la mort
» [Brandreth, Gyles] Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles
» [Grafton, Sue] C comme Cadavre
» [Bauer, Belinda] Cadavre 19
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum