[Delaney, Frank] Les enfants de la nuit
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[Delaney, Frank] Les enfants de la nuit
Titre : Les enfants de la nuit
Auteur : Frank Delaney
Parution : Avril 2010
Pages : 559
4ème de couverture
Michael Newman, architecte londonien renommé, a vécu une relation passionnelle avec Madeleine, une femme fragile et mystérieuse, de quinze ans son aînée, dont il ne connaissait rien, ni son histoire ni son passé. Sans doute était-elle la femme de sa vie, mais il l'a compris trop tard : Madeleine a été assassinée dans d'étranges circonstances. Trois ans plus tard, Michael, qui ne s'est toujours pas remis de ce drame, prend quelques jours de repos dans un hôtel en Suisse. C'est là qu'il fait la connaissance d'un couple de riches hongrois, qui lui montrent quelques photos de la villa qu'ils sont en train de restaurer en Italie. Sur l'une d'entre elles, Michael reconnaît une tour Eiffel en améthyste, une pièce unique créée pour Madeleine, le seul objet dérobé par l'assassin après le meurtre. Dès lors, Michael, devenu la proie d'une série d'agressions, décide de lever le voile sur les secrets de Madeleine et de reprendre l'enquête sur sa mort. C'est le début d'un ténébreux voyage qui, de Londres à Venise en passant par New York et Athènes, le conduira au coeur du cauchemar nazi et de ses expériences les plus inhumaines. Dans un style à la puissance d'évocation remarquable, Les Enfants de la nuit pose des questions fondamentales sur la relation entre l'Histoire et les destinées individuelles, la nature du mal, les traumatismes et la résilience, sans jamais se départir d'un suspense qui bien vite tourne à l'obsession. Thriller d'exception aux multiples rebondissements, à la tension omniprésente, il est apparu comme un véritable coup de tonnerre dans le paysage éditorial anglo-saxon lors de sa parution.
Ma critique
Je remercie le forum Partage lecture ainsi que les éditions Le cherche midi pour ce partenariat.
En premier lieu je tiens à dire qu’il y a erreur dans la rédaction de la 4ème de couverture. Le personnage principal ne se nomme pas Michael mais Nicholas.
Venons-en maintenant à mon avis qui est, plus que mitigé. En toute vérité, je dois dire qu’il m’est reste un goût amer après avoir refermé le roman. Et ce, parce que je reste perplexe.
Mais commençons par le commencement … Je n’ai pas été totalement imprégnée par l’atmosphère du roman. Ce qui s’explique, je crois par le rythme, très, trop lent du roman. Je veux dire par là qu’il y a beaucoup trop de détails que ce soit dans la description des lieux que dans les sentiments des personnages. Notamment quand il s’agit des réflexions intérieures de Nicholas : Il se pose toujours les mêmes questions à répétition tout au long du livre, ce qui rend l’ascension du roman très lente. Les seuls moments où je me suis « fondue » dans l’histoire c’était durant les passages où sont relatés les crimes nazis. N’y voyez pas là du sadisme mais uniquement un intérêt pour l’Histoire (Et parce que je pense que c’est notre devoir , à nous qui vivons dans un pays aujourd’hui libre de ne pas oublier toutes ces victimes de crimes affreux.)
Ensuite, j’ai été totalement agacée par le personnage principal que je trouvais « sadique » pour reprendre les mots de l’histoire,si totalement imbu de sa personne qu’il en devient abusivement égoïste. J’ai eu la sensation, tout au long du roman qu’il avait beaucoup de mal à ressentir les sentiments qui animent le genre humain.
Concernant l’histoire en elle-même … C’est ici que je reste perplexe. Avant de lire ce roman je n’avais jamais entendu parler de ce programme nazi qui consistait à faire des expériences « médicales » sur des familles juives dans le but de trouver ce qui pouvait dissoudre les liens d’une famille. J’ai été épouvantée en lisant ces passages si crument narrés. Et le problème persistant est de savoir si oui ou non ces faits sont réels où s’ils proviennent de l’imagination de l’auteur. J’ai cherché sur la toile et je n’ai rien trouvé sur le Schloss Martha. Alors vrai ? Inventé ? Les crimes perpétués par les Nazis sont assez horribles comme ça alors il serait bon de savoir si c’est une fiction ou non.
Il y a tout de même un point positif dans tout ça : Je n’aime pas beaucoup ( pour ne pas dire pas du tout ) les romans policiers et j’avoue que s’il n’y avait pas eu le problème cité au dessus, j’aurai été facilement entraînée dans l’intrigue policière Une grande première pour moi !
Je reste donc un peu perplexe et j’aimerais beaucoup savoir le fin mot de l’histoire
Invité- Invité
Re: [Delaney, Frank] Les enfants de la nuit
Mon avis un peu plus enthousiaste, même si ce n'est pas un coup de coeur.
La lecture de ce roman a été une épreuve assez singulière pour moi. Ce fut à la fois passionnant et repoussant. Je m'explique:
Passionnant car c'est un vrai thriller, avec beaucoup d'actions, de suspens et de rebondissements. L'écriture de l'auteur est puissante et très agréable à lire. De plus la narration à la première personne du singulier rajoute au dynamisme du récit. On ne s'ennuie pas une seule seconde.
Passionnant également car le personnage principal, Nicholas Newman (et non Mickaël comme écrit sur la quatrième de couverture...) est architecte. Soit l'auteur l'est également, soit il s'est sacrément documenté d'ailleurs! Et il nous fait découvrir partout où il passe les trésors architecturaux locaux. Et comme l'action nous mène de Londres à Venise, puis Athènes, New-York, Paris....c'est un vrai régal.
Repoussant parce qu'on explore la barbarie nazie et à chaque fois que je lis un livre relatant ces horreurs, je suis mal à l'aise. Découvrir comment l'intelligence peut être mise au service de la perversion la plus totale, c'est vraiment dérangeant. On replonge dans le cauchemar de certains programmes nazis, à chaque page achevée on se dit "C'est bon là,on ne peut pas faire pire..." mais la page suivante dément! Ici il est question de la création de die familienanstald, proposé par un jeune et éminent psychiatre: "Observer" des familles juives unies afin de trouver la solution pour briser, exploser ce lien familial. Ainsi l'extermination du peuple juif se fera d'elle-même, plus besoin de camps... l'auto-destruction parfaite! Les méthodes employées sont...argh...abominables. Cela fait froid dans le dos.
Je suis partagée entre l'envie de chercher si ce die familienanstadt a réellement existé et l'envie de me dire que ce serait tellement plus sympa qu'il ne soit que le fruit de l'imagination fertile de Franck Delaney!
Voilà, c'est une lecture qui va sans doute me marquer un sacré bout de temps encore. Et pourtant je l'ai beaucoup apprécié.
La lecture de ce roman a été une épreuve assez singulière pour moi. Ce fut à la fois passionnant et repoussant. Je m'explique:
Passionnant car c'est un vrai thriller, avec beaucoup d'actions, de suspens et de rebondissements. L'écriture de l'auteur est puissante et très agréable à lire. De plus la narration à la première personne du singulier rajoute au dynamisme du récit. On ne s'ennuie pas une seule seconde.
Passionnant également car le personnage principal, Nicholas Newman (et non Mickaël comme écrit sur la quatrième de couverture...) est architecte. Soit l'auteur l'est également, soit il s'est sacrément documenté d'ailleurs! Et il nous fait découvrir partout où il passe les trésors architecturaux locaux. Et comme l'action nous mène de Londres à Venise, puis Athènes, New-York, Paris....c'est un vrai régal.
Repoussant parce qu'on explore la barbarie nazie et à chaque fois que je lis un livre relatant ces horreurs, je suis mal à l'aise. Découvrir comment l'intelligence peut être mise au service de la perversion la plus totale, c'est vraiment dérangeant. On replonge dans le cauchemar de certains programmes nazis, à chaque page achevée on se dit "C'est bon là,on ne peut pas faire pire..." mais la page suivante dément! Ici il est question de la création de die familienanstald, proposé par un jeune et éminent psychiatre: "Observer" des familles juives unies afin de trouver la solution pour briser, exploser ce lien familial. Ainsi l'extermination du peuple juif se fera d'elle-même, plus besoin de camps... l'auto-destruction parfaite! Les méthodes employées sont...argh...abominables. Cela fait froid dans le dos.
Je suis partagée entre l'envie de chercher si ce die familienanstadt a réellement existé et l'envie de me dire que ce serait tellement plus sympa qu'il ne soit que le fruit de l'imagination fertile de Franck Delaney!
Voilà, c'est une lecture qui va sans doute me marquer un sacré bout de temps encore. Et pourtant je l'ai beaucoup apprécié.
Invité- Invité
Re: [Delaney, Frank] Les enfants de la nuit
En tout premier lieu, je souhaite remercier le forum Partage Lecture, ainsi que les éditions Le Cherche Midi, qui m’ont permis de découvrir ce livre.
C’est un livre écrit à la première personne du singulier. Les pensées du narrateur sont décrites tels quels. Parfois crues, et qui ne sont vraiment pas délicates. Pour moi c’est un point positif pour ce livre. Mais malgré toutes ces pensées, celles qui auraient été utiles au dénouement de l’histoire, ne sont pas dévoilés et nous laissent un peu sur notre fin. De ce fait, l’histoire nous tient en haleine jusqu’au bout du roman.
Il y a beaucoup de recherches pour ce livre de la part de l’auteur. Ce qui m’a amené à faire des recherches sur l’auteur (a-t-il une formation d’architecte ou d’historien de l’art ?) J’ai beaucoup aimé tous ces détails qui donnent une dimension très réelle à l’histoire.
En ce qui concerne le cœur de l’histoire : Le Schloss Martha, j’aurai aimé que l’histoire soit un peu plus poussée. Car après avoir fini le livre, je me demande si ces atrocités, décrites dans ce livre, se sont réellement déroulées ou si elles ne sont que pures imaginations de la part de Frank Delaney. Ces passages du roman sont choquants et dégoutants, mais se marient très bien dans l’intrigue.
J’ai également apprécié la mixité des cultures au sein de l’histoire. Ainsi que nommer les éléments dans leur langue d’origine puis les traduire, pour en garder l’authenticité (Ex : Hercule, nommé Héraclès dans le livre). L’histoire se déroule dans plusieurs pays. Les différents pays cités sont : Suisse, Angleterre, Allemagne, Italie, Grèce, Amérique, France. Sur chaque pays des points précis sont bien développés. L’art et ses peintures pour l’Italie, la mythologie et la philosophie pour la Grèce… Je trouve que cet ouvrage a été très documenté et recherché !
Mon seul regret : ne pas avoir gardé le titre original du livre : The Amethysts. Ce titre me parle plus et va mieux à l’histoire que son adaptation en français.
Et le petit point négatif, est que le prénom du narrateur n’est pas le même sur la 4ème de couverture que dans le roman.
Pour finir, j’ai beaucoup apprécié cette lecture, qui est bien écrite. C’est un thriller qui a une bonne intrigue, je l’ai trouvé prenant avec beaucoup de rebondissements. J’ai envie de découvrir un autre ouvrage de cet auteur.
C’est un livre écrit à la première personne du singulier. Les pensées du narrateur sont décrites tels quels. Parfois crues, et qui ne sont vraiment pas délicates. Pour moi c’est un point positif pour ce livre. Mais malgré toutes ces pensées, celles qui auraient été utiles au dénouement de l’histoire, ne sont pas dévoilés et nous laissent un peu sur notre fin. De ce fait, l’histoire nous tient en haleine jusqu’au bout du roman.
Il y a beaucoup de recherches pour ce livre de la part de l’auteur. Ce qui m’a amené à faire des recherches sur l’auteur (a-t-il une formation d’architecte ou d’historien de l’art ?) J’ai beaucoup aimé tous ces détails qui donnent une dimension très réelle à l’histoire.
En ce qui concerne le cœur de l’histoire : Le Schloss Martha, j’aurai aimé que l’histoire soit un peu plus poussée. Car après avoir fini le livre, je me demande si ces atrocités, décrites dans ce livre, se sont réellement déroulées ou si elles ne sont que pures imaginations de la part de Frank Delaney. Ces passages du roman sont choquants et dégoutants, mais se marient très bien dans l’intrigue.
J’ai également apprécié la mixité des cultures au sein de l’histoire. Ainsi que nommer les éléments dans leur langue d’origine puis les traduire, pour en garder l’authenticité (Ex : Hercule, nommé Héraclès dans le livre). L’histoire se déroule dans plusieurs pays. Les différents pays cités sont : Suisse, Angleterre, Allemagne, Italie, Grèce, Amérique, France. Sur chaque pays des points précis sont bien développés. L’art et ses peintures pour l’Italie, la mythologie et la philosophie pour la Grèce… Je trouve que cet ouvrage a été très documenté et recherché !
Mon seul regret : ne pas avoir gardé le titre original du livre : The Amethysts. Ce titre me parle plus et va mieux à l’histoire que son adaptation en français.
Et le petit point négatif, est que le prénom du narrateur n’est pas le même sur la 4ème de couverture que dans le roman.
Pour finir, j’ai beaucoup apprécié cette lecture, qui est bien écrite. C’est un thriller qui a une bonne intrigue, je l’ai trouvé prenant avec beaucoup de rebondissements. J’ai envie de découvrir un autre ouvrage de cet auteur.
Invité- Invité
Re: [Delaney, Frank] Les enfants de la nuit
J'ai plutôt bien aimé ce livre;j'avais hâte d'être le soir pour m'y remettre;mais ce n'est pas,et de loin, mon polar préféré.C'est le sujet traité qui m'a surtout fait avancer,plus que l'intrigue policière,sans grand interêt.Cette expérience narrée ici est fictive mais pourrait être tellement réelle......
J'attend le prochain titre de cet auteur,par curiosité....
J'attend le prochain titre de cet auteur,par curiosité....
Invité- Invité
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