[Guénard,Tim] Plus fort que la haine
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Votre avis
[Guénard,Tim] Plus fort que la haine
Genre : Récit
Editions J’ai lu
222 pages
Quatrième de couverture :
« Ma vie est aussi cabossé que mon visage. Mon nez, à lui seul, compte, compte vingt-sept fractures. Vingt-trois proviennent de la boxe ; quatre de mon père. Les coups les plus violents, je les ai reçus de celui qui aurait dû me prendre par la main et me dire « je t’aime ».
Tim est une « mauvaise graine ». Abandonné par sa mère et battu à mort par son père, il devient à cinq ans un enfant de l’Assistance. De familles d’accueil en maisons de correction, de brutalités en humiliations, il apprend la violence et la haine. Pourtant, son immense soif de liberté et d’amour l’entraînera dans les rues de Paris, au hasard des rencontres, à la recherche d’une humanité perdue et d’un accès au bonheur…Poignant témoignage d’une enfance dévastée, cet ouvrage est aussi un magnifique éloge de l’amour, du pardon et de la vie.
Tim Guénard
Né à la fin des années 1950, marié et père de quatre enfants, il est apiculteur dans le Sud-ouest de la France où il accueille, dans sa ferme, des personnes en difficulté. Il nous livre ici son autobiographie. Un beau message d’espoir et de foi.
Mon avis :
Ce livre a été un véritable coup de cœur il y a quelques années et je l’ai relu juste pour vous faire une belle critique et faire connaître cet auteur mais surtout cet homme incroyable. Son enfance est marquée par un manque d’amour flagrant, manque de reconnaissance et d’attention. La haine va alors prendre le dessus et le conduire.
Comment le blâmer ? On ressent qu’à travers toutes ces bêtises et ses déboires, il recherche juste de la reconnaissance, des regards, de l’amour. Son parcours est quand même atypique et les larmes me sont montées aux yeux plusieurs fois. J’ose espérer que les institutions spécialisées ont évoluées depuis…
Puis la vie a mis des gens « beaux » sur son chemin. Des personnes humaines, ouvertes et patientes. Des religieux mais pas forcément. Il a découvert la foi et ses valeurs humaines. Il trouve une force incroyable en lui et renonce petit à petit à la haine pour choisir l’amour. L’amour des autres mais aussi de soi même.
Ce récit est un hymne destiné à ces héros du quotidien qui savent redonner du sens à la vie, qui savent écouter, qui savent pardonner. Ces personnes sèment le beau et savent donner sans attendre de l’autre.
On évoque aussi le pouvoir du pardon et j’ai envie de mettre une majuscule à ce mot. Savoir pardonner les autres mais aussi savoir se pardonner de ses erreurs. La foi lui donne la force de pardonner. En connaissant tout son parcours, on ne peut que rester ébahi devant cette force.
Le style d’écriture est très agréable. Dans la première partie de son histoire, la plus sombre, il n’y aucune rancune. Il raconte avec son cœur mais avec un léger détachement, un recul incroyable. Il utilise énormément de métaphores, de belles phrases et j’ai recopié beaucoup de paragraphes touchants.
Encore une fois si la religion prend une place importante dans la deuxième partie de sa vie, sa vision des choses fait que cela ne pose pas de souci aux athées. Il met en valeur les notions humaines transmises avant tout, appelles Dieu « Big boss » et vit la religion de façon épanouie et non coincée. Ca donnerait presque envie de s’y pencher différemment.
Editions J’ai lu
222 pages
Quatrième de couverture :
« Ma vie est aussi cabossé que mon visage. Mon nez, à lui seul, compte, compte vingt-sept fractures. Vingt-trois proviennent de la boxe ; quatre de mon père. Les coups les plus violents, je les ai reçus de celui qui aurait dû me prendre par la main et me dire « je t’aime ».
Tim est une « mauvaise graine ». Abandonné par sa mère et battu à mort par son père, il devient à cinq ans un enfant de l’Assistance. De familles d’accueil en maisons de correction, de brutalités en humiliations, il apprend la violence et la haine. Pourtant, son immense soif de liberté et d’amour l’entraînera dans les rues de Paris, au hasard des rencontres, à la recherche d’une humanité perdue et d’un accès au bonheur…Poignant témoignage d’une enfance dévastée, cet ouvrage est aussi un magnifique éloge de l’amour, du pardon et de la vie.
Tim Guénard
Né à la fin des années 1950, marié et père de quatre enfants, il est apiculteur dans le Sud-ouest de la France où il accueille, dans sa ferme, des personnes en difficulté. Il nous livre ici son autobiographie. Un beau message d’espoir et de foi.
Mon avis :
Ce livre a été un véritable coup de cœur il y a quelques années et je l’ai relu juste pour vous faire une belle critique et faire connaître cet auteur mais surtout cet homme incroyable. Son enfance est marquée par un manque d’amour flagrant, manque de reconnaissance et d’attention. La haine va alors prendre le dessus et le conduire.
Comment le blâmer ? On ressent qu’à travers toutes ces bêtises et ses déboires, il recherche juste de la reconnaissance, des regards, de l’amour. Son parcours est quand même atypique et les larmes me sont montées aux yeux plusieurs fois. J’ose espérer que les institutions spécialisées ont évoluées depuis…
Puis la vie a mis des gens « beaux » sur son chemin. Des personnes humaines, ouvertes et patientes. Des religieux mais pas forcément. Il a découvert la foi et ses valeurs humaines. Il trouve une force incroyable en lui et renonce petit à petit à la haine pour choisir l’amour. L’amour des autres mais aussi de soi même.
Ce récit est un hymne destiné à ces héros du quotidien qui savent redonner du sens à la vie, qui savent écouter, qui savent pardonner. Ces personnes sèment le beau et savent donner sans attendre de l’autre.
On évoque aussi le pouvoir du pardon et j’ai envie de mettre une majuscule à ce mot. Savoir pardonner les autres mais aussi savoir se pardonner de ses erreurs. La foi lui donne la force de pardonner. En connaissant tout son parcours, on ne peut que rester ébahi devant cette force.
Le style d’écriture est très agréable. Dans la première partie de son histoire, la plus sombre, il n’y aucune rancune. Il raconte avec son cœur mais avec un léger détachement, un recul incroyable. Il utilise énormément de métaphores, de belles phrases et j’ai recopié beaucoup de paragraphes touchants.
Encore une fois si la religion prend une place importante dans la deuxième partie de sa vie, sa vision des choses fait que cela ne pose pas de souci aux athées. Il met en valeur les notions humaines transmises avant tout, appelles Dieu « Big boss » et vit la religion de façon épanouie et non coincée. Ca donnerait presque envie de s’y pencher différemment.
Invité- Invité
Re: [Guénard,Tim] Plus fort que la haine
Aujourd'hui, j'ai trouvé ce livre en cadeau sur mon paillasson...Je l'avais lu à sa sortie mais ce sera l'occasion de relire...
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16860
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Guénard,Tim] Plus fort que la haine
J'ai lu ce livre il y a quelque temps, je sais pas pourquoi je n'avais pas donné mon avis
Ce livre est le témoignage dun homme que la vie a mis à lépreuve. Battu par son père, il a nourrit pour lui une haine qui lui a permis davancer jusquau moment où il a rencontré la foi. Cela a alors tout changé pour lui et la aidé à voir la vie comme quelque chose de positif.
Jai beaucoup apprécié cette lecture, admiré la détermination de cet homme. Il annonce en prologue quil nest pas écrivain et demain au lecteur une certaine clémence, mais honnêtement jai lu des livres décrivains « reconnus » moins bien écrits. On ne sennuis pas, on ne tombe pas non plus dans du voyeurisme, Tim GUENARD raconte ici simplement son parcours assez cahotique.
Une lecture riche et simple
Ce livre est le témoignage dun homme que la vie a mis à lépreuve. Battu par son père, il a nourrit pour lui une haine qui lui a permis davancer jusquau moment où il a rencontré la foi. Cela a alors tout changé pour lui et la aidé à voir la vie comme quelque chose de positif.
Jai beaucoup apprécié cette lecture, admiré la détermination de cet homme. Il annonce en prologue quil nest pas écrivain et demain au lecteur une certaine clémence, mais honnêtement jai lu des livres décrivains « reconnus » moins bien écrits. On ne sennuis pas, on ne tombe pas non plus dans du voyeurisme, Tim GUENARD raconte ici simplement son parcours assez cahotique.
Une lecture riche et simple
Invité- Invité
Re: [Guénard,Tim] Plus fort que la haine
Si je rencontre ce livre je le lirais avec plaisir.
Invité- Invité
Re: [Guénard,Tim] Plus fort que la haine
je l'ai lu...
je l'ai beaucoup aimé j'admire entre autre la détermination de l'auteur
je l'ai beaucoup aimé j'admire entre autre la détermination de l'auteur
Invité- Invité
Re: [Guénard,Tim] Plus fort que la haine
Je l'ai lu mais j'ai très peu de souvenirs. Je devrais le relire également .
Invité- Invité
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