[Gee, Sophie] Le scandale de la saison
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[Gee, Sophie] Le scandale de la saison
Le scandale de la saison
Auteur : Sophie Gee
416 pages
Paru le 10 juin 2010
ISBN 978-2-757809-64-8
C’est au seuil du XVIIIème siècle, dans une Angleterre divisée par les conflits religieux, que Sophie Gee entraîne le lecteur et dessine le portrait d’une société impitoyable, basée sur l’apparence, l’apparat et l’argent. Plusieurs destins se mêlent dans le Londres des élégants, celui de trois provinciaux découvrant la capitale, notamment : le jeune poète Alexander Pope, brillant mais infirme, vient y chercher l’inspiration, tandis que ses amies Martha et Teresa Blount y espèrent briller. Mais dans les salles de bal, la jeune, belle, mais désargentée Arabella Fermor, la cousine des demoiselles Blount, règne en reine. Son regard croisera celui du séduisant Lord Petre…
Portrait d’une société cruelle, où l’argent, la réputation et la beauté font tout, ce livre est notamment comparé aux très célèbres « Liaisons dangereuses » de Laclos, comparaison avec laquelle je ne suis pas vraiment d’accord, aucun des personnages n’ayant l’étoffe et la méchanceté d’un Valmont ou d’une Merteuil. Si je devais comparer ce livre à d’autres, je penserais davantage à « Orgueil et préjugés » pour le soucis de bien paraître en public, pour la question des beaux mariages, pour la situation de jeunes filles désirant mettre le grappin sur un beau parti tout en étant elles-mêmes peu riches, ou à la série des « Rumeurs », en plus sérieux et mieux écrit, pour la rivalité entre les jeunes filles. Mais, en toute honnêteté, n’est-ce-pas étrange de commencer à parler d’un livre en le comparant à d’autres ?
« Le scandale de la saison » arrive à rendre avec justesse l’ambiance de ce début de XVIIIème siècle, et, en mêlant personnages réels à la fiction, réussit à être des plus intéressants. Il fallait tout de même oser donner la parole à Alexander Pope, un très grand poète britannique ! Le ton est agréable, l’écriture délicieusement soutenue : les échanges entre Alexander et ses amis sont spirituels et émaillés de référence à d’autres auteurs. L’histoire d’amour entre Arabella et Lord Petre contrebalance cet aspect intellectuel du récit, ce qui donne finalement un roman très équilibré, qui conviendra à plusieurs catégories de lecteurs. Les jeunes filles aimeront Lord Petre, le séduisant baron qui ravit le cœur de l’héroïne Arabella, à qui elles s’identifieront, et condamneront la cruelle Teresa, tout en compatissant avec le pauvre Alexander, avant de triompher avec lui.
De même, Sophie Gee introduit le conflit entre Protestants et Catholiques de façon assez intelligente, permettant au lecteur peu au fait des querelles de religions en Angleterre de tout de même saisir les enjeux de l’histoire. L’époque entière semble revivre sous la plume de l’auteur : outre un roman historique, ce roman est également une satire sociale. Quand on sait que Sophie Gee a écrit des thèses universitaires sur de grands noms de la littérature anglaise (dont Jane Austen, à qui j’ai pensé plusieurs fois en lisant ce roman), on n’est guère étonné.
En somme, j’ai beaucoup aimé cette plongée historique, ce roman expliquant la naissance d’un des poèmes les plus célèbres de Pope (the rape of the lock). Je remercie le forum Partage Lecture et les éditions Points pour cette découverte des plus agréables.
Auteur : Sophie Gee
416 pages
Paru le 10 juin 2010
ISBN 978-2-757809-64-8
C’est au seuil du XVIIIème siècle, dans une Angleterre divisée par les conflits religieux, que Sophie Gee entraîne le lecteur et dessine le portrait d’une société impitoyable, basée sur l’apparence, l’apparat et l’argent. Plusieurs destins se mêlent dans le Londres des élégants, celui de trois provinciaux découvrant la capitale, notamment : le jeune poète Alexander Pope, brillant mais infirme, vient y chercher l’inspiration, tandis que ses amies Martha et Teresa Blount y espèrent briller. Mais dans les salles de bal, la jeune, belle, mais désargentée Arabella Fermor, la cousine des demoiselles Blount, règne en reine. Son regard croisera celui du séduisant Lord Petre…
Portrait d’une société cruelle, où l’argent, la réputation et la beauté font tout, ce livre est notamment comparé aux très célèbres « Liaisons dangereuses » de Laclos, comparaison avec laquelle je ne suis pas vraiment d’accord, aucun des personnages n’ayant l’étoffe et la méchanceté d’un Valmont ou d’une Merteuil. Si je devais comparer ce livre à d’autres, je penserais davantage à « Orgueil et préjugés » pour le soucis de bien paraître en public, pour la question des beaux mariages, pour la situation de jeunes filles désirant mettre le grappin sur un beau parti tout en étant elles-mêmes peu riches, ou à la série des « Rumeurs », en plus sérieux et mieux écrit, pour la rivalité entre les jeunes filles. Mais, en toute honnêteté, n’est-ce-pas étrange de commencer à parler d’un livre en le comparant à d’autres ?
« Le scandale de la saison » arrive à rendre avec justesse l’ambiance de ce début de XVIIIème siècle, et, en mêlant personnages réels à la fiction, réussit à être des plus intéressants. Il fallait tout de même oser donner la parole à Alexander Pope, un très grand poète britannique ! Le ton est agréable, l’écriture délicieusement soutenue : les échanges entre Alexander et ses amis sont spirituels et émaillés de référence à d’autres auteurs. L’histoire d’amour entre Arabella et Lord Petre contrebalance cet aspect intellectuel du récit, ce qui donne finalement un roman très équilibré, qui conviendra à plusieurs catégories de lecteurs. Les jeunes filles aimeront Lord Petre, le séduisant baron qui ravit le cœur de l’héroïne Arabella, à qui elles s’identifieront, et condamneront la cruelle Teresa, tout en compatissant avec le pauvre Alexander, avant de triompher avec lui.
De même, Sophie Gee introduit le conflit entre Protestants et Catholiques de façon assez intelligente, permettant au lecteur peu au fait des querelles de religions en Angleterre de tout de même saisir les enjeux de l’histoire. L’époque entière semble revivre sous la plume de l’auteur : outre un roman historique, ce roman est également une satire sociale. Quand on sait que Sophie Gee a écrit des thèses universitaires sur de grands noms de la littérature anglaise (dont Jane Austen, à qui j’ai pensé plusieurs fois en lisant ce roman), on n’est guère étonné.
En somme, j’ai beaucoup aimé cette plongée historique, ce roman expliquant la naissance d’un des poèmes les plus célèbres de Pope (the rape of the lock). Je remercie le forum Partage Lecture et les éditions Points pour cette découverte des plus agréables.
Dernière édition par WELL-READ-KID le Lun 2 Aoû 2010 - 19:23, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Gee, Sophie] Le scandale de la saison
Merci pour ce beau texte well-read-kid. Pourrais-tu cependant distinguer le résumé de ton avis ?
Par ailleurs, ce roman répond-t-il aux critères d'un roman historique ?
Par ailleurs, ce roman répond-t-il aux critères d'un roman historique ?
Thot- Admin
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Localisation : Suisse
Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Gee, Sophie] Le scandale de la saison
Merci !
Tout à fait. C'est un beau mélange d'Histoire, avec des personnages ayant réellement existé, et de fiction. La découverte, également, d'une époque que je trouve particulièrement intéressante.
Tout à fait. C'est un beau mélange d'Histoire, avec des personnages ayant réellement existé, et de fiction. La découverte, également, d'une époque que je trouve particulièrement intéressante.
Invité- Invité
Re: [Gee, Sophie] Le scandale de la saison
Parfait ! J'en possède moi-même un exemplaire et me réjouis de le lire.
Thot- Admin
-
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Gee, Sophie] Le scandale de la saison
Merci à Partage Lecture et aux éditions Points pour m'avoir fait découvrir ce livre et cet auteur.
Je me suis plongée avec délices dans ce roman historique, qui est un genre que j'apprécie particulièrement. J'avoue qu'il se lit très facilement, l'écriture est enlevée tout en restant parfaitement digeste pour nous, lecteurs modernes !
Les personnages sont tour à tour attachants, détestables ou admirables et l'intrigue historique entre les protestants et catholiques teinte le tout d'un aspect sombre et fascinant.
J'admets toutefois être un peu restée sur ma faim à ce sujet : ne connaissant pas bien cette période de l'histoire anglo-saxonne, j'aurais bien apprécié un rappel plus précis des faits historiques pour bien se plonger dans le contexte. Certes, l'histoire est toujours en toile de fond, notamment en ce qui concerne Lord Petre et Douglass, mais les faits historiques ne sont pas assez approndis à mon goût pour nous permettre une bonne vision du contexte. L'aspect roman historique est plutôt rendu, à mon sens, par la description de la société et des moeurs de l'époque. En cela il est réussi.
J'avoue également avoir trouvé la fin un peu rapide, presque bâclée : tout le roman se base sur l'idylle inavouable entre Arabella et Lord Petre, elle se construit chapitre après chapitre, et le dénouement se fait en quelques paragraphes. De même, le complot auquel participe Lord Petre se déjoue en deux phrases. J'ai été un tantinet déçue par les deux derniers chapitres qui me paraîssent clôre un peu trop hâtivement l'intrigue.
En tout cas, ce roman m'a bien donné envie d'en savoir un peu plus sur cette époque !
Je me suis plongée avec délices dans ce roman historique, qui est un genre que j'apprécie particulièrement. J'avoue qu'il se lit très facilement, l'écriture est enlevée tout en restant parfaitement digeste pour nous, lecteurs modernes !
Les personnages sont tour à tour attachants, détestables ou admirables et l'intrigue historique entre les protestants et catholiques teinte le tout d'un aspect sombre et fascinant.
J'admets toutefois être un peu restée sur ma faim à ce sujet : ne connaissant pas bien cette période de l'histoire anglo-saxonne, j'aurais bien apprécié un rappel plus précis des faits historiques pour bien se plonger dans le contexte. Certes, l'histoire est toujours en toile de fond, notamment en ce qui concerne Lord Petre et Douglass, mais les faits historiques ne sont pas assez approndis à mon goût pour nous permettre une bonne vision du contexte. L'aspect roman historique est plutôt rendu, à mon sens, par la description de la société et des moeurs de l'époque. En cela il est réussi.
J'avoue également avoir trouvé la fin un peu rapide, presque bâclée : tout le roman se base sur l'idylle inavouable entre Arabella et Lord Petre, elle se construit chapitre après chapitre, et le dénouement se fait en quelques paragraphes. De même, le complot auquel participe Lord Petre se déjoue en deux phrases. J'ai été un tantinet déçue par les deux derniers chapitres qui me paraîssent clôre un peu trop hâtivement l'intrigue.
En tout cas, ce roman m'a bien donné envie d'en savoir un peu plus sur cette époque !
Invité- Invité
Re: [Gee, Sophie] Le scandale de la saison
Je remercie vivement le forum Partage Lecture ainsi que les éditions Points pour m'avoir permis de passer un aussi bon moment de lecture.
Ce roman est inspiré d'une histoire vraie, une histoire d'amour entre une jeune beauté de l'époque, Arabella Fermor et un jeune baron, Lord Petre, aux actions inconséquentes et aux idées superficielles, sous les yeux d'un jeune poète provincial, Alexander Pope, qui en tirera un poème satirique intitulé "la boucle dérobée" et qui rendit son auteur célèbre jusqu'à nos jours.
Cette histoire se déroule sur fond des dissensions de l'époque, en Angleterre, entre protestants et catholiques, ces derniers étant spoliés de leurs droits puisque la reine Anne ,qui régnait alors, était de confession protestante. Un climat d'intrigues rôdait dans la bourgeoisie, chacun jouant un rôle, se perdant avec leurs propres sentiments.
J'ai particulièrement apprécié l'écriture et le rythme de ce récit, connaitre les mœurs de l'époque et la frivolité des sentiments et des relations entre les personnes. Le style est particulièrement recherché et le vocabulaire soutenu.
Les personnages sont à la fois attachants et détestables, les us et coutumes de l'époque nous font grincer des dents, les tensions politiques et religieuses de Londres du XVIIIème siècle nous sont ainsi révélés.
L'auteure, Sophie Gee, particulièrement bien renseignée sur cette époque et notamment sur Alexander Pope, nous offre un chef d'œuvre de la littérature, un livre historique très actuel et qui se laisse lire avec grand plaisir.
un extrait du poème d'Alexander Pope - La boucle dérobée (traduction du texte en 1763)
Voici ces restes malheureux de ma tête blonde. O malheureux restes ! Ne crains point, Belinde, d'arracher toi-même ce que le ravisseur a épargné ! O destin cruel ! triste souvenir de mes boucles si bien frisées, qui tombaient avec tant de grâce sur mes épaules ! Hélas ! il ne m'en reste plus qu'une qui prévoit sa triste destinée dans celle de sa compagne : elle attend le ciseau fatal : viens donc, Traître ! ravis la encore d'une main sacrilège. Ah : cruel ! pourquoi m'as-tu dérobé cette Boucle si glorieusement exposée à la vue des humains ?
Ce roman est inspiré d'une histoire vraie, une histoire d'amour entre une jeune beauté de l'époque, Arabella Fermor et un jeune baron, Lord Petre, aux actions inconséquentes et aux idées superficielles, sous les yeux d'un jeune poète provincial, Alexander Pope, qui en tirera un poème satirique intitulé "la boucle dérobée" et qui rendit son auteur célèbre jusqu'à nos jours.
Cette histoire se déroule sur fond des dissensions de l'époque, en Angleterre, entre protestants et catholiques, ces derniers étant spoliés de leurs droits puisque la reine Anne ,qui régnait alors, était de confession protestante. Un climat d'intrigues rôdait dans la bourgeoisie, chacun jouant un rôle, se perdant avec leurs propres sentiments.
J'ai particulièrement apprécié l'écriture et le rythme de ce récit, connaitre les mœurs de l'époque et la frivolité des sentiments et des relations entre les personnes. Le style est particulièrement recherché et le vocabulaire soutenu.
Les personnages sont à la fois attachants et détestables, les us et coutumes de l'époque nous font grincer des dents, les tensions politiques et religieuses de Londres du XVIIIème siècle nous sont ainsi révélés.
L'auteure, Sophie Gee, particulièrement bien renseignée sur cette époque et notamment sur Alexander Pope, nous offre un chef d'œuvre de la littérature, un livre historique très actuel et qui se laisse lire avec grand plaisir.
un extrait du poème d'Alexander Pope - La boucle dérobée (traduction du texte en 1763)
Voici ces restes malheureux de ma tête blonde. O malheureux restes ! Ne crains point, Belinde, d'arracher toi-même ce que le ravisseur a épargné ! O destin cruel ! triste souvenir de mes boucles si bien frisées, qui tombaient avec tant de grâce sur mes épaules ! Hélas ! il ne m'en reste plus qu'une qui prévoit sa triste destinée dans celle de sa compagne : elle attend le ciseau fatal : viens donc, Traître ! ravis la encore d'une main sacrilège. Ah : cruel ! pourquoi m'as-tu dérobé cette Boucle si glorieusement exposée à la vue des humains ?
safran- Membre connaisseur
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Re: [Gee, Sophie] Le scandale de la saison
Découragée au départ par un récit qui manquait de rebondissement, j'avais ralenti le rythme de ma lecture.
En effet, le début m'a rappelé de nombreux autres livres lus et ayant pour cadre l'Angleterre du 18è siècle.
Des hommes, des femmes, des jeux et intrigues d'amour et d'attirance dans un milieu social aisé, où les individus passent leur temps à s'occuper de leur toilette et à organiser des bals.
Nous redécouvrons que la conclusion d'un mariage est une histoire de calcul qui laisse peu de place aux sentiments.
Jusque là, rien d'innovant...
Lord Petre nous surprend avec sa participation à un complot politique. Le fait-il par conviction ou parce qu'il est las de sa vie bien rangée ou bien simplement par naïveté ?
Le roman devient plus intéressant au fur et à mesure et cela vaut la peine d'en continuer la lecture.
Le style est fluide, simple et agréable.
L'accent est mis sur les relations interpersonnelles et nous apprenons peu sur le contexte historique.
Ceci dit, le fait que les personnages aient réellement existé, notamment le poète Pope et l'histoire de la naissance d'un de ses célèbres poèmes est un plus pour ce roman qui en définitive est très agréable à lire.
A découvrir !
Merci aux éditions Points.
En effet, le début m'a rappelé de nombreux autres livres lus et ayant pour cadre l'Angleterre du 18è siècle.
Des hommes, des femmes, des jeux et intrigues d'amour et d'attirance dans un milieu social aisé, où les individus passent leur temps à s'occuper de leur toilette et à organiser des bals.
Nous redécouvrons que la conclusion d'un mariage est une histoire de calcul qui laisse peu de place aux sentiments.
Jusque là, rien d'innovant...
Lord Petre nous surprend avec sa participation à un complot politique. Le fait-il par conviction ou parce qu'il est las de sa vie bien rangée ou bien simplement par naïveté ?
Le roman devient plus intéressant au fur et à mesure et cela vaut la peine d'en continuer la lecture.
Le style est fluide, simple et agréable.
L'accent est mis sur les relations interpersonnelles et nous apprenons peu sur le contexte historique.
Ceci dit, le fait que les personnages aient réellement existé, notamment le poète Pope et l'histoire de la naissance d'un de ses célèbres poèmes est un plus pour ce roman qui en définitive est très agréable à lire.
A découvrir !
Merci aux éditions Points.
Thot- Admin
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