[Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
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Votre avis sur "La couleur des sentiments" de Kathryn Stockett
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
jolie critique Lisalor je suis contente qu'il t'es plu
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
Magnifique ! Ce livre sera je pense mon livre coup de cœur de l’année, un livre que je ne suis pas prête d’oublier.
Je n’ai pas lu l’histoire je l’ai vécue, lorsque j’ouvrais mon livre, je me retrouvais à Jackson, Mississippi, parmi Aibileen, Minny, Miss Skeeter et cette affreuse et odieuse de Miss Hilly !
C’est comme si j’étais au milieu de tous ces personnages, que je faisais partie du livre, tellement ce livre m’a transporté, plus rien ne comptait lorsque je l’ouvrais.
Durant ma période de lecture, je pensais régulièrement à ce livre, comme si les personnages faisaient partie de ma vie.
L’histoire touchante de ces bonnes noires durant les années soixante est vraiment émouvante, ces femmes qui parfois au péril de leur vie ont le courage de défier les « règles » des blancs afin de montrer aux autres ce qu’elles vivent au quotidien, en acceptant de témoigner dans un livre elles y racontent parfois de bonnes choses mais la plupart du temps beaucoup d’humiliations.
Certes, ce roman est une fiction mais je pense qu’il n’est pas loin de la vérité.
Un seul bémol pour ce roman, je suis restée sur ma faim, je la voyais différente, j’ai eu l’impression qu’il me manquait quelle chose.
Je n’ai pas lu l’histoire je l’ai vécue, lorsque j’ouvrais mon livre, je me retrouvais à Jackson, Mississippi, parmi Aibileen, Minny, Miss Skeeter et cette affreuse et odieuse de Miss Hilly !
C’est comme si j’étais au milieu de tous ces personnages, que je faisais partie du livre, tellement ce livre m’a transporté, plus rien ne comptait lorsque je l’ouvrais.
Durant ma période de lecture, je pensais régulièrement à ce livre, comme si les personnages faisaient partie de ma vie.
L’histoire touchante de ces bonnes noires durant les années soixante est vraiment émouvante, ces femmes qui parfois au péril de leur vie ont le courage de défier les « règles » des blancs afin de montrer aux autres ce qu’elles vivent au quotidien, en acceptant de témoigner dans un livre elles y racontent parfois de bonnes choses mais la plupart du temps beaucoup d’humiliations.
Certes, ce roman est une fiction mais je pense qu’il n’est pas loin de la vérité.
Un seul bémol pour ce roman, je suis restée sur ma faim, je la voyais différente, j’ai eu l’impression qu’il me manquait quelle chose.
Invité- Invité
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
Tu sais ce qu'il m'a manqué à moi ? Pouvoir lire le livre des récits de ces bonnes !!surpass a écrit:Un seul bémol pour ce roman, je suis restée sur ma faim, je la voyais différente, j’ai eu l’impression qu’il me manquait quelle chose.
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
C'est vrai que ça aurait été intéressant de pouvoir lire ces fameux récits !!!
En tout cas, même si la fin était assez brute, j'ai trouvé le roman génial, on parvient facilement à se plonger dans l'histoire, aux côtés de ces femmes pleines de courage. Je dois dire que Aibeleen est celle qui m'a le plus touché, j'ai éprouvé beaucoup de peine pour cette femme.
Un livre bourré d'émotions à lire au moins une fois. J'ai très envie de le relire d'ailleurs.
En tout cas, même si la fin était assez brute, j'ai trouvé le roman génial, on parvient facilement à se plonger dans l'histoire, aux côtés de ces femmes pleines de courage. Je dois dire que Aibeleen est celle qui m'a le plus touché, j'ai éprouvé beaucoup de peine pour cette femme.
Un livre bourré d'émotions à lire au moins une fois. J'ai très envie de le relire d'ailleurs.
Invité- Invité
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
Parfois, il faut bien arrêter de lire pour vaquer à ses occupations. Qu'il fut difficile de poser ce livre quant c'était le cas!...
Invité- Invité
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
Je l'ai vu en film. Est-ce que quelqu'un a lu le livre et vu le film? Est-ce qu'il y a beaucoup de différences entre les deux?
Invité- Invité
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
J'ai vu le film, juste après avoir lu le livre. Le film ne trahit pas le livre mais vraiment, j'ai trouvé que les émotions ne passaient pas assez.
Il dure plus d'une heure quinze et pourtant je l'ai trouvé bâclé.
Les actrices sont formidables, là dessus rien à dire. Mais le livre est tellement plus riche, c'est dommage de ne pas le lire. On comprend beaucoup mieux la complexité des relations entre blancs et noirs, et surtout le danger permanent pour les noirs à cette époque.
Il dure plus d'une heure quinze et pourtant je l'ai trouvé bâclé.
Les actrices sont formidables, là dessus rien à dire. Mais le livre est tellement plus riche, c'est dommage de ne pas le lire. On comprend beaucoup mieux la complexité des relations entre blancs et noirs, et surtout le danger permanent pour les noirs à cette époque.
Invité- Invité
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
personnellement j'ai lu le livre en premier puis le film que j'ai trouvé perso excellent mais faut lire le livre en 1er car il est remplie d’émotions qui ne sont pas forcement retranscrit dans le film
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
Voici ma critique!
Lorsque j'ai entamé la lecture de ce roman, je m'attendais à trouver un contexte historique très prisant sur les lois raciales de cette époque, mais heureusement, cela n'a pas été le cas. Les quelques références sur Martin Luther King et l'actualité de 1962 m'ont justement orientée sur les raisons de l'attitude des personnages de l'histoire. J'ai rarement l'habitude de lire des romans engagés comme celui-ci, mais comme je participe à la quasi totalité des lectures communes, je me suis dite que comme il avait été très apprécié selon les critiques et que les membres l'avaient choisi, qu'il ne devait pas être mauvais. Je suis bien heureuse de ne pas avoir vécu à cette époque et dans la ville de Jackson. Miss Leefolt et ses amies du club de Bridge ont une telle attitude envers les noirs (des moins que rien, des gens sans éducation, des servants etc.) qu'ils en sont presque rendus à les traiter comme des bêtes. Surtout cette histoire de créer une toilette pour les bonnes seules, là, j'en suis restée complètement sidérée. Aujourd'hui, là ou je vis, Montréal est une ville multi-ethnique et les noirs étudient les mêmes disciplines que les blancs, fréquentent les mêmes lieux publics etc. Heureusement qu'un changement s'est effectué, car vivre avec ces lois aurait été très lourd selon moi.
J'ai retenu plusieurs passages intéressants. Premièrement, celui ou Skeeter rempli le terrain de Hilly avec des cuvettes de toilette de toutes les couleurs. Je vous dis, je n'ai jamais autant ris. Deuxièmement, celui ou Stuart apprend que Skeeter écrit un roman sur les bonnes et qu'il refuse de l'épouser pour cette raison. Mais voyons quelle idée!
L'auteure a séparé le livre en alternant les narrateurs, deux bonnes et Skeeter. Cela a permis d'observer les relations sous divers points de vue et cela a donné au roman un ton intéressant. Un style d'écriture adapté à ce type de roman et une histoire bien tissée.
Le personnage qui m'a le plus plu c'est Skeeter. Engagée dans sa cause, tenace, persévérante et ambitieuse, elle a su mener son projet à bien et tenté de faire entendre raison à plusieurs. Des femmes comme elle, il en aurait fallu plus qu'une pour faire changer les choses, mais c'est un bon début. Aujourd'hui, il y a des femmes et des hommes comme elle qui tentent de faire changer les choses via divers médias; je pense notamment à Danny Laferrière. Je ne sais pas si vous le connaissez, mais il raconte des faits très intéressants sur la réalité de son pays. Alors je vous laisse avec la réflexion suivante; si quelque chose vous tient à coeur et que vous avez l'impression que les choses n'avancent pas, n'hésitez pas à le mentionner et à vous mobiliser avec les moyens qui vous mettent le plus à l'aise, car dans le silence, le statuquo reste maître.
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
jolie critique Salsera
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
Lu dans le cadre de mon Challenge Partage Lecture 2011-2012 (Boulimique)
Mon avis :
Mon avis :
Un très beau livre, un joli petit coup de cœur.
Plus que de la vie des bonnes et de leurs employeuses, plus que des lois ségrégationnistes, plus que du racisme et de l’intolérance, ce livre parle des lois immuables qui régissent les univers en huis-clos, ici le monde étouffant des femmes avant 68 (et parfois après).
Dans ce livre, en effet, les hommes sont absents, satellites trop absorbés par leur carrière, leur vie sociale, pour intervenir autrement que brièvement dans la vie de leur épouse. On croise Stuart et Johnny, l’un prêt à tout sacrifier, y compris ses deux amours successifs, pour sauvegarder les apparences, l’autre prêt à tout sacrifier, y compris sa réputation, pour sauver son amour. On y croise Leroy, boulet plus que soutien de famille. Et c’est tout, à peu de choses près.
Dans ce monde, donc, petite secte qui regroupe Blanches et Noires, Patronnes et Bonnes, les règles sont bien établies, pour les unes comme pour les autres. Pour les Blanches, on trouve un bon parti, on se marie, on fait des enfants, on est membre de la Ligue et on se prosterne devant la toute puissante et cruelle reine des abeilles, Miss Hilly. Pour les Noires, on frotte, on récure, on élève les gamins, on baisse la tête, on dit «Oui ma’am» et on se prosterne devant la toute puissante et cruelle reine des abeilles, Miss Hilly. Quiconque enfreint ces règles s’expose aux représailles de la garce en chef, assistée de ses sbires, représailles qui, pour n’être pas physiques, n’en sont pas moins humiliantes et douloureuses, comme vont l’apprendre à leurs dépens Yula May, Skeeter, Miss Celia, et d’autres.
Pourquoi ? Par conviction ? Parce que ces femmes sont réellement persuadées que les Noirs sont dangereux ? Que les races ne sont pas égales ? Elles le prétendent, mentant effrontément à leur propre conscience.
Car en réalité, dans ce monde clos, Hilly et sa cour sont au sommet de la pyramide. Et si les lois qui soutiennent ce monde s’écroulent, alors elles ne sont plus que des femmes au foyer insipides, jolis appendices de leurs maris pleins aux as, incapables de coudre un bouton et encore moins de penser par elles-mêmes. A l’inverse, leurs bonnes, endurcies par la vie, autonomes par la force des choses, seraient tout à fait capables de se débrouiller seules si ces règles s’effondraient.
Inconsciemment, les Blanches le savent, et les Noires aussi, mais se rebiffer contre un système n’est pas si facile. Il faudra enfoncer ensemble bien des portes, passer outre bien des interdits, affronter bien des peurs enfouies avant que chacune - Aibileen, Minny, Skeeter - réalise qu’elle est une femme libre, capable d’élever un enfant mieux que sa mère, capable de quitter son mari violent et d’apprécier sa folle de patronne dans ses robes roses trop courtes et trop serrées, capable de vivre sa vie là-bas, à New York, sans Stuart. Plus que tout, chacune est libre de laisser Miss Hilly et ses illusions de grandeur pourrir dans la prison qu’elle s’est elle-même bâtie.
A lire absolument, ne serait-ce que pour mieux comprendre que rabaisser les autres, c’est avant tout se rabaisser soi-même, et que la tolérance commence par l’ouverture aux autres.
Ma note : 9/10Plus que de la vie des bonnes et de leurs employeuses, plus que des lois ségrégationnistes, plus que du racisme et de l’intolérance, ce livre parle des lois immuables qui régissent les univers en huis-clos, ici le monde étouffant des femmes avant 68 (et parfois après).
Dans ce livre, en effet, les hommes sont absents, satellites trop absorbés par leur carrière, leur vie sociale, pour intervenir autrement que brièvement dans la vie de leur épouse. On croise Stuart et Johnny, l’un prêt à tout sacrifier, y compris ses deux amours successifs, pour sauvegarder les apparences, l’autre prêt à tout sacrifier, y compris sa réputation, pour sauver son amour. On y croise Leroy, boulet plus que soutien de famille. Et c’est tout, à peu de choses près.
Dans ce monde, donc, petite secte qui regroupe Blanches et Noires, Patronnes et Bonnes, les règles sont bien établies, pour les unes comme pour les autres. Pour les Blanches, on trouve un bon parti, on se marie, on fait des enfants, on est membre de la Ligue et on se prosterne devant la toute puissante et cruelle reine des abeilles, Miss Hilly. Pour les Noires, on frotte, on récure, on élève les gamins, on baisse la tête, on dit «Oui ma’am» et on se prosterne devant la toute puissante et cruelle reine des abeilles, Miss Hilly. Quiconque enfreint ces règles s’expose aux représailles de la garce en chef, assistée de ses sbires, représailles qui, pour n’être pas physiques, n’en sont pas moins humiliantes et douloureuses, comme vont l’apprendre à leurs dépens Yula May, Skeeter, Miss Celia, et d’autres.
Pourquoi ? Par conviction ? Parce que ces femmes sont réellement persuadées que les Noirs sont dangereux ? Que les races ne sont pas égales ? Elles le prétendent, mentant effrontément à leur propre conscience.
Car en réalité, dans ce monde clos, Hilly et sa cour sont au sommet de la pyramide. Et si les lois qui soutiennent ce monde s’écroulent, alors elles ne sont plus que des femmes au foyer insipides, jolis appendices de leurs maris pleins aux as, incapables de coudre un bouton et encore moins de penser par elles-mêmes. A l’inverse, leurs bonnes, endurcies par la vie, autonomes par la force des choses, seraient tout à fait capables de se débrouiller seules si ces règles s’effondraient.
Inconsciemment, les Blanches le savent, et les Noires aussi, mais se rebiffer contre un système n’est pas si facile. Il faudra enfoncer ensemble bien des portes, passer outre bien des interdits, affronter bien des peurs enfouies avant que chacune - Aibileen, Minny, Skeeter - réalise qu’elle est une femme libre, capable d’élever un enfant mieux que sa mère, capable de quitter son mari violent et d’apprécier sa folle de patronne dans ses robes roses trop courtes et trop serrées, capable de vivre sa vie là-bas, à New York, sans Stuart. Plus que tout, chacune est libre de laisser Miss Hilly et ses illusions de grandeur pourrir dans la prison qu’elle s’est elle-même bâtie.
A lire absolument, ne serait-ce que pour mieux comprendre que rabaisser les autres, c’est avant tout se rabaisser soi-même, et que la tolérance commence par l’ouverture aux autres.
Invité- Invité
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
Saphyr, votre critique est excellente!! Vous avez un style d'écriture particulier dans lequel vous donnez votre opinion avec des métaphores frappantes. Vous devriez écrire un ouvrage, je vous lirais certainement!
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
Oui, très belle critique, j'aimerai savoir exprimer mon ressenti de cette façon!
Invité- Invité
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
oui splendide Critique Saphyr
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
J'ai exactement le même ressentititibus a écrit:J'ai vu le film, juste après avoir lu le livre. Le film ne trahit pas le livre mais vraiment, j'ai trouvé que les émotions ne passaient pas assez.
Il dure plus d'une heure quinze et pourtant je l'ai trouvé bâclé.
Les actrices sont formidables, là dessus rien à dire. Mais le livre est tellement plus riche, c'est dommage de ne pas le lire. On comprend beaucoup mieux la complexité des relations entre blancs et noirs, et surtout le danger permanent pour les noirs à cette époque.
Invité- Invité
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
louloute et titibus, merci de cette information, j'avais trouvé le film vraiment émouvant mais si vous me dites que le livre l'est encore plus, cela me donne envie de le lire.
Invité- Invité
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
tu peux y allez les yeux fermé enfin ouvre les un peu c'est plus pratique pour lire
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
Très belle critique Saphyr.
Je te l'ai déjà dit : j'adore ton style et l'acuité de ton analyse !
Et ça me donne à nouveau envie de lire ce livre... que j'ai réservé à la bibliothèque.
Espérons qu'un jour, enfin, il sera disponible...
Je te l'ai déjà dit : j'adore ton style et l'acuité de ton analyse !
Et ça me donne à nouveau envie de lire ce livre... que j'ai réservé à la bibliothèque.
Espérons qu'un jour, enfin, il sera disponible...
Invité- Invité
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
Avec tous ces compliments, mes chevilles ne vont plus entrer dans mes chaussures de sécurité . C'est gentil en tout cas, merci .
Virgule, pour ce qui est la disponibilité à la bibliothèque, j'y ai cru pendant plusieurs mois avant de renoncer et de l'acheter. Mais évidemment, vu qu'il n'est pas dispo en poche, ça fait un budget...
Virgule, pour ce qui est la disponibilité à la bibliothèque, j'y ai cru pendant plusieurs mois avant de renoncer et de l'acheter. Mais évidemment, vu qu'il n'est pas dispo en poche, ça fait un budget...
Invité- Invité
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
Je l'ai lu récemment aussi.
J'ai énormément apprécié et je l'ai terminé en quelques jours, preuve que j'ai vraiment croché.
Par contre, j'ai été un peu déçue par la fin, je dirais même par le dernier paragraphe. Peut-être n'ai-je pas compris, mais j'ai trouvé qu'il finissait un peu en queue de poisson et que ces dernières phrases étaient superflues.
Je trouve ça dommage car il s'agit finalement de la dernière impression, celle qu'on va garder.
Malgré cela, je le conseille à tout mon entourage!
J'ai énormément apprécié et je l'ai terminé en quelques jours, preuve que j'ai vraiment croché.
Par contre, j'ai été un peu déçue par la fin, je dirais même par le dernier paragraphe. Peut-être n'ai-je pas compris, mais j'ai trouvé qu'il finissait un peu en queue de poisson et que ces dernières phrases étaient superflues.
Je trouve ça dommage car il s'agit finalement de la dernière impression, celle qu'on va garder.
Malgré cela, je le conseille à tout mon entourage!
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
Merci Lilo85 pour cet avis. J'ai hâte de le lire.
Saphyr,
je n'avais pas vu ta réponse.
Je l'ai finalement eu à la bibliothèque, après réservation.
Il m'attend sagement dans ma PAL.
Saphyr,
je n'avais pas vu ta réponse.
Je l'ai finalement eu à la bibliothèque, après réservation.
Il m'attend sagement dans ma PAL.
Invité- Invité
Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
Que dire sur ce livre qui n'aurait pas déjà été mentionné dans vos critiques précédentes....
Années 60, Jackson, petite ville du Mississippi, les Blancs font la loi, les Noirs n'ont qu'à bien se tenir. Sujet connu et souvent traité, et pourtant....
On se laisse emporter par ce livre, les personnages sont attachants, pleins de révolte et d'espoir. Il s'agit à mon avis moins d'une critique de la société à cette époque que d'un hymne à la tolérance quelle qu'elle soit. On se retrouve transporté à Jackson aux côtés de Skeeter et de ces bonnes de couleur, on se bat avec elles, on se bat pour elles. Car il y a en effet un double combat dans ce livre : le combats des noirs qui ne sont pas différents des blancs quoiqu'en disent ces derniers, mais également le combats d'une femme, Skeeter, qui se révolte contre les règles établies et va entrainer dans son sillage toutes ses femmes qui ont si peu l'habitude de faire entendre leurs voix.
L'histoire est donc très prenante, et le style de l'auteur très fluide la sert bien. Le fait de changer de point de vue de personnage entre les différents chapitres est également très agréable et immersif. On ne ressort en tous cas pas complètement indifférent de cette lecture qui soulève beaucoup de questions.
Un livre à mettre entre toutes les mains !
Années 60, Jackson, petite ville du Mississippi, les Blancs font la loi, les Noirs n'ont qu'à bien se tenir. Sujet connu et souvent traité, et pourtant....
On se laisse emporter par ce livre, les personnages sont attachants, pleins de révolte et d'espoir. Il s'agit à mon avis moins d'une critique de la société à cette époque que d'un hymne à la tolérance quelle qu'elle soit. On se retrouve transporté à Jackson aux côtés de Skeeter et de ces bonnes de couleur, on se bat avec elles, on se bat pour elles. Car il y a en effet un double combat dans ce livre : le combats des noirs qui ne sont pas différents des blancs quoiqu'en disent ces derniers, mais également le combats d'une femme, Skeeter, qui se révolte contre les règles établies et va entrainer dans son sillage toutes ses femmes qui ont si peu l'habitude de faire entendre leurs voix.
L'histoire est donc très prenante, et le style de l'auteur très fluide la sert bien. Le fait de changer de point de vue de personnage entre les différents chapitres est également très agréable et immersif. On ne ressort en tous cas pas complètement indifférent de cette lecture qui soulève beaucoup de questions.
Un livre à mettre entre toutes les mains !
chichie- Membre connaisseur
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Re: [Stockett, Kathryn] La couleur des sentiments
après avoir lu vos excellentes critiques ,je ne peux rien dire d'autre que j' ai adoré aussi ce livre que ma fille m' a offert pour le dernier Noel
j' ai tenu aussi à voir aussi le film en VO, après avoir lu le livre ,et je l' ai trouvé aussi bien que le bouquin.rien à redire sur le scenario qui se rapproche bien de l'histoire et j' ai eu la même émotion à voir ou à lire
j' ai tenu aussi à voir aussi le film en VO, après avoir lu le livre ,et je l' ai trouvé aussi bien que le bouquin.rien à redire sur le scenario qui se rapproche bien de l'histoire et j' ai eu la même émotion à voir ou à lire
Invité- Invité
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