[Steinbeck, John] Les raisins de la colère
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Votre avis sur ce livre
[Steinbeck, John] Les raisins de la colère
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Résumé :
Années 1930, Oklahoma. Tom Joad est libéré de prison après 4 ans d'enfermement suite à un homicide involontaire. Il retourne à la ferme familiale mais une mauvaise surprise l'attend : la ferme a été saisie par une banque et sa famille, totalement ruinée, est sur le départ. Elle s'apprête à partir en Californie, avec l'espoir de trouver un emploi et de vivre dignement.
La famille Joad, partagée entre la peine de devoir quitter "la terre de ses pères" et l'espoir d'une vie meilleure, entame donc un long périple sur la route 66, à travers les grandes plaines de l'ouest, en direction d'une Californie mythifiée. Mais le voyage ne se fait pas sans difficulté. La dislocation de la famille commence avec la mort des grands-parents et le départ de Noah, l'un des frères de Tom. Et une certaine inquiétude commence à surgir lorsque les Joad croisent sur leur route des migrants qui retournent chez eux, n'ayant pas trouvé en Californie la terre promise qu'ils espéraient.
La famille Joad arrive finalement en Californie et réalise rapidement que, non seulement il n' y a pas assez de travail pour tous les immigrants et qu'elle devra vivre dans des conditions de vie effroyables, mais également que les "Okies" sont craints et haïs par les autochtones qui ne voient eux que des marginaux et des agitateurs potentiels.
Mais malgré les difficultés, la famille Joad ne perd par espoir et, malgré la faim, la pauvreté et l'injustice, mobilise tout son courage pour essayer de s'en sortir...
Mon avis
Ce roman est un véritable chef d'œuvre !
Steinbeck se penche sans complaisance sur l'Amérique des années 30 et dissèque avec réalisme le rêve américain, symbolisé par l'Eldorado que représente la Californie. Il s'engage en faveur des laissés pour compte de ce rêve, ces hommes dont la vie "vaut moins cher que le prix d'un cheval" et livre une véritable leçon de courage et de dignité à travers l'épopée des Joad, véritables héros des temps modernes.
Cette famille, qui représente à elle seule une véritable étude sociologique, est porteuse d'une forte charge emblématique, à la fois symbol d'un monde qui meurt (le monde des petits paysans pauvres survivant grâce au travail et à la solidarité de la cellule familiale, représenté par les grands parents, premières victimes du voyage vers la Californie) et d'un nouveau monde qui nait : le monde des travailleurs, exploités par les prémisses du système capitaliste qui essaie de détruire leur humanité, pour les réduire à l'état de main d'œuvre corvéable à merci, et qui ne peut survivre que s'il est mobile et donc seul. Ce nouveau monde est représenté par la jeune génération : Connie, Al dans une moindre mesure...
Entre les deux, le lecteur assiste à l'émergence d'une nouvelle force sociale incarnée par le pasteur Casy puis par Tom, constituée de tous ceux qui refusent l'injustice sociale et revendiquent avec courage le droit de pouvoir travailler contre un salaire décent, de ne pas vivre dans un bidonville, de nourrir leurs enfants... Le droit de vivre comme des hommes ! Face à cette nouvelle force : la crainte et la haine des autochtones, inquiets de voir "les rouges" remettre en cause leur propriété et leurs "privilèges". Et c'est justement cette nouvelle force qui est porteuse d'un immense espoir collectif.
Mais au delà de cette étude sociologique et historique, Les raisins de la colère sont également un roman poignant et bouleversant, mais pudique et sans pathos, qui m'a profondément émue.
Résumé :
Années 1930, Oklahoma. Tom Joad est libéré de prison après 4 ans d'enfermement suite à un homicide involontaire. Il retourne à la ferme familiale mais une mauvaise surprise l'attend : la ferme a été saisie par une banque et sa famille, totalement ruinée, est sur le départ. Elle s'apprête à partir en Californie, avec l'espoir de trouver un emploi et de vivre dignement.
La famille Joad, partagée entre la peine de devoir quitter "la terre de ses pères" et l'espoir d'une vie meilleure, entame donc un long périple sur la route 66, à travers les grandes plaines de l'ouest, en direction d'une Californie mythifiée. Mais le voyage ne se fait pas sans difficulté. La dislocation de la famille commence avec la mort des grands-parents et le départ de Noah, l'un des frères de Tom. Et une certaine inquiétude commence à surgir lorsque les Joad croisent sur leur route des migrants qui retournent chez eux, n'ayant pas trouvé en Californie la terre promise qu'ils espéraient.
La famille Joad arrive finalement en Californie et réalise rapidement que, non seulement il n' y a pas assez de travail pour tous les immigrants et qu'elle devra vivre dans des conditions de vie effroyables, mais également que les "Okies" sont craints et haïs par les autochtones qui ne voient eux que des marginaux et des agitateurs potentiels.
Mais malgré les difficultés, la famille Joad ne perd par espoir et, malgré la faim, la pauvreté et l'injustice, mobilise tout son courage pour essayer de s'en sortir...
Mon avis
Ce roman est un véritable chef d'œuvre !
Steinbeck se penche sans complaisance sur l'Amérique des années 30 et dissèque avec réalisme le rêve américain, symbolisé par l'Eldorado que représente la Californie. Il s'engage en faveur des laissés pour compte de ce rêve, ces hommes dont la vie "vaut moins cher que le prix d'un cheval" et livre une véritable leçon de courage et de dignité à travers l'épopée des Joad, véritables héros des temps modernes.
Cette famille, qui représente à elle seule une véritable étude sociologique, est porteuse d'une forte charge emblématique, à la fois symbol d'un monde qui meurt (le monde des petits paysans pauvres survivant grâce au travail et à la solidarité de la cellule familiale, représenté par les grands parents, premières victimes du voyage vers la Californie) et d'un nouveau monde qui nait : le monde des travailleurs, exploités par les prémisses du système capitaliste qui essaie de détruire leur humanité, pour les réduire à l'état de main d'œuvre corvéable à merci, et qui ne peut survivre que s'il est mobile et donc seul. Ce nouveau monde est représenté par la jeune génération : Connie, Al dans une moindre mesure...
Entre les deux, le lecteur assiste à l'émergence d'une nouvelle force sociale incarnée par le pasteur Casy puis par Tom, constituée de tous ceux qui refusent l'injustice sociale et revendiquent avec courage le droit de pouvoir travailler contre un salaire décent, de ne pas vivre dans un bidonville, de nourrir leurs enfants... Le droit de vivre comme des hommes ! Face à cette nouvelle force : la crainte et la haine des autochtones, inquiets de voir "les rouges" remettre en cause leur propriété et leurs "privilèges". Et c'est justement cette nouvelle force qui est porteuse d'un immense espoir collectif.
Mais au delà de cette étude sociologique et historique, Les raisins de la colère sont également un roman poignant et bouleversant, mais pudique et sans pathos, qui m'a profondément émue.
Invité- Invité
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
Merci pour ta critique Jana.
Je compte le lire pour le challenge prix Nobel, je crois que je ne vais pas regretter mon choix après une si belle critique.
Je compte le lire pour le challenge prix Nobel, je crois que je ne vais pas regretter mon choix après une si belle critique.
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
Belle critique en effet! Ce livre a l'air d'être fort, cela fait deux fois que j'ai cette impression là. Je le note.
Invité- Invité
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
je te rejoints tout à fait Jana, c'est un chef d'œuvre... livre à découvrir ou à relire... toujours d'actualité même si l'époque a changé; les combats, la survie, la quête au travail se poursuit...
à lire... merci pour cet avis Jana
à lire... merci pour cet avis Jana
Pinky- Grand sage du forum
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Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
J'ai vote coup de cœur. Un roman dur sur une histoire dure. L'Amérique n'a pas été un rêve pour tout le monde... Totalement d'actualité (dans beaucoup de coins du monde...)
A lire après cela... "Des souris et des hommes". La même force, le même constat. Un auteur qui mérite bien son Nobel !
A lire après cela... "Des souris et des hommes". La même force, le même constat. Un auteur qui mérite bien son Nobel !
Invité- Invité
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
Un véritable coup de coeur, dès les premières pages nous sommes plongés dans la dure réalité à laquelle ont été confronté les petits fermiers pendant la Grande Dépression . L'écriture de Steinbeck est simplement MAGNIFIQUE !
Bref, un livre que je conseillerai , même si au premier abord il peut faire peur de par son nombre de pages ( 639 ) cela vaut largement le coup
Bref, un livre que je conseillerai , même si au premier abord il peut faire peur de par son nombre de pages ( 639 ) cela vaut largement le coup
Invité- Invité
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
Oklahoma lors de la crise de 1929, il faut imaginer la misère de ces gens qui possédaient quelques arpents de terre, les cultivant pour vivre et chassés hors de chez eux par les bulldozers. Alors ces familles partent, espérant trouver ailleurs une vie meilleure. Ou vont-ils ? Vers la Californie ou tout le monde leur dit que c’est mieux et qu’il y a du travail….Et voila nous suivons le périple et la descente aux enfers d’une famille parmi tant d’autres, cela par l’écriture juste et magique de John Steinbeck. Et cependant que de désillusions lorsque la famine les dévore petit à petit, leur désespoir en arrivant dans ce qu’ils croyaient un endroit paradisiaque. Une histoire qui se passe dans la dureté de leurs vies sur les routes ou la maladie dévore les corps des plus faibles. Tous les personnages sont attachants sauf bien sûr les riches propriétaires qui profitent de la misère de ces gens, les faisant travailler pour presque rien, le récit est passionnant et émouvant. La destruction des fruits invendables alors que des milliers d’affamés souffraient m’a vraiment choquée. Et je me pose la question….Ces faits ne se passent-ils pas toujours dans nos pays de surconsommation ou tant de gens sont démunis de tout ? Un gros coup de cœur pour ce très beau livre….5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
J'ai commencé...
Jean XXIV- Grand sage du forum
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Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
Effectivement, un roman "fort" et "dur" sur la société américaine qui est "sans pardon"!
Jean XXIV- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 27/01/2013
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
J'ai voté "très apprécié".
C'est indéniablement l'un des livres les plus durs que je n'ai jamais lu. Non pas par le style d'écriture et le vocabulaire, mais bel et bien par le contenu.
L'espoir, associé à son contraire, le désespoir. Voici les thèmes phares de cette oeuvre. Steinbeck nous livre ici un témoignage très dur de la crise économique de 1929, qui pousse les petits propriétaires (notamment les "travailleurs de la terre") à fuir leur bien, leur foyer, dans le but de trouver du travail ailleurs. C'est ce qui attend la famille Joad, que l'on voit traverser les Etats-Unis d'Est en Ouest, c'est à dire 4500kms à bord d'un vieux tas de ferrailles et de leurs maigres possessions. Malgré cela et les nombreux autres coups durs qui leur tombent dessus au fil des pages, jamais les Joad ne vont perdre espoir, ce qui m'a poussé à l'admiration. Qui plus est, nous voyons à travers l'oeuvre que les plus démunis sont les plus généreux les uns envers les autres, tandis que les plus riches les exploitent et s'en tiennent écartés au maximum. C'est là qu'on voit que les temps ne changent pas tellement.
En bref, j'ai été plongé dans les péripéties des Joad, j'ai souffert pour eux, j'ai souffert avec eux. J'ai été plongé dans l'Amérique des années 30, et je ne me rendais pas compte les ravages causés par le krach boursier de 1929. Une véritable leçon, une véritable claque, et une oeuvre que je recommande fortement !
Unique bémol : la fin ne clôture pas assez l'oeuvre pour moi, elle reste trop ouverte. Mais c'est là un détail (et aussi pour noter un point négatif tout de même !)
C'est indéniablement l'un des livres les plus durs que je n'ai jamais lu. Non pas par le style d'écriture et le vocabulaire, mais bel et bien par le contenu.
L'espoir, associé à son contraire, le désespoir. Voici les thèmes phares de cette oeuvre. Steinbeck nous livre ici un témoignage très dur de la crise économique de 1929, qui pousse les petits propriétaires (notamment les "travailleurs de la terre") à fuir leur bien, leur foyer, dans le but de trouver du travail ailleurs. C'est ce qui attend la famille Joad, que l'on voit traverser les Etats-Unis d'Est en Ouest, c'est à dire 4500kms à bord d'un vieux tas de ferrailles et de leurs maigres possessions. Malgré cela et les nombreux autres coups durs qui leur tombent dessus au fil des pages, jamais les Joad ne vont perdre espoir, ce qui m'a poussé à l'admiration. Qui plus est, nous voyons à travers l'oeuvre que les plus démunis sont les plus généreux les uns envers les autres, tandis que les plus riches les exploitent et s'en tiennent écartés au maximum. C'est là qu'on voit que les temps ne changent pas tellement.
En bref, j'ai été plongé dans les péripéties des Joad, j'ai souffert pour eux, j'ai souffert avec eux. J'ai été plongé dans l'Amérique des années 30, et je ne me rendais pas compte les ravages causés par le krach boursier de 1929. Une véritable leçon, une véritable claque, et une oeuvre que je recommande fortement !
Unique bémol : la fin ne clôture pas assez l'oeuvre pour moi, elle reste trop ouverte. Mais c'est là un détail (et aussi pour noter un point négatif tout de même !)
Dernière édition par Adelas le Lun 28 Oct 2013 - 17:25, édité 1 fois
Baptiste- Grand expert du forum
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Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
Merci Adelas pour ta belle critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
Merci Adelas pour ta critique.
Ce livre est dans ma LAL et tu me donnes envie de le lire.
Je viens de lire Une ombre japonaise de Lee Langley qui parle un peu de la crise de 1929 et m'a donné déjà quelques éléments sur cette période. Je n'imaginais pas que cela avait été aussi difficile !
Ce livre est dans ma LAL et tu me donnes envie de le lire.
Je viens de lire Une ombre japonaise de Lee Langley qui parle un peu de la crise de 1929 et m'a donné déjà quelques éléments sur cette période. Je n'imaginais pas que cela avait été aussi difficile !
Invité- Invité
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
Moi également, je n'imaginais vraiment pas que cela avait pu être si dur et autant marquer des familles. Une véritable révélation !
Baptiste- Grand expert du forum
-
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Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
Adelas, ta critique m'a donné envie de le lire.. Merci
Invité- Invité
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
Avec plaisir ! Ca m'étonne par contre qu'il soit si peu critiqué sur le forum (et lu justement) quand je vois les prix reçus. Je me demande même si on ne peut pas le considérer comme un classique ?
D'ailleurs, une nouvelle adaptation en film a été annoncé cette année, produite notamment par Spielberg !
D'ailleurs, une nouvelle adaptation en film a été annoncé cette année, produite notamment par Spielberg !
Baptiste- Grand expert du forum
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Genre littéraire préféré : Tout
Date d'inscription : 08/06/2013
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
c'estvrai qu'il pourrait être considéré comme un classique...
je me souviens qu'il était dans la liste des livres à lire en Terminale (c'est llloooiiinnn.... ) mais je ne sais pas pourquoi
à l'époque je l'avais boudé au profit de je ne sais plus quel livre...
Je vais rattraper mon retard..
je me souviens qu'il était dans la liste des livres à lire en Terminale (c'est llloooiiinnn.... ) mais je ne sais pas pourquoi
à l'époque je l'avais boudé au profit de je ne sais plus quel livre...
Je vais rattraper mon retard..
Invité- Invité
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
Honte à toi, c'était d'un manque de sérieux ...
Baptiste- Grand expert du forum
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Nombre de messages : 647
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Localisation : Aix en Provence
Genre littéraire préféré : Tout
Date d'inscription : 08/06/2013
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
Mea culpa ! je plaide coupable ! j'étais jeune et insouciante
bon vu le nombre de livres que je vais lire je pene qu'une inscription à la biblio s'impose... sinon mon mari va finir par devenir dingue !!
bon vu le nombre de livres que je vais lire je pene qu'une inscription à la biblio s'impose... sinon mon mari va finir par devenir dingue !!
Invité- Invité
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
Je vais plutôt pondérer ces excellentes critiques, car si le voyage de la famille Joad est très intéressant et très accrocheur, le livre souffre de nombreuses longueurs qui essoufflent ma lecture. Certes, on pourrait répondre que ces longueurs sont nécessaires à dresser le décor (ce qui est sûrement vrai), le rythme très lent me gêne au point qu'après avoir lu un peu plus de la moitié du livre, je suis passé à autre chose. Pourtant, j'ai bien envie de poursuivre l'aventure principale, mais le livre me tombe des mains dès que le décor prend le dessus sur "l'intrigue". Peut-être arriverai-je à le terminer en diagonale.
Du même auteur, Des souris et des hommes me parait mieux réussi.
Du même auteur, Des souris et des hommes me parait mieux réussi.
Invité- Invité
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
T_2.0 parle de longueurs, oui, c'est typique pour Steibeck. Mais elles font le lecteur plonger dans une realite tout specifique - la crise economique qui fait les petits proprietaires quitter leurs domiciles et se lancer desesperement a la recherche du travail reve qui fera leur bonheur.
C'est un classqiue de la litterature americaine du 20e siecle, Steibeck. Je l'ai lu par obligation a l'Universite, mais j'ai bien apprecie.
C'est un classqiue de la litterature americaine du 20e siecle, Steibeck. Je l'ai lu par obligation a l'Universite, mais j'ai bien apprecie.
Dernière édition par Libellule le Mar 20 Déc 2016 - 10:49, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
la lecture de ce chef-d'oeuvre m'a laissé un souvenir ineffaçable, les longueurs sont là pour que nous ressentions au plus près la dureté quotidienne qu'ont vécu ces malheureux.
Bonne lecture T_2.0
Bonne lecture T_2.0
Fleurianne- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 4268
Age : 71
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : Retraitée/Vie associative, voyages, lectures
Genre littéraire préféré : Romans historiques
Date d'inscription : 19/03/2016
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
Je ne suis pas trop d'accord avec vous (et c'est ça qui est bien, non ?), car je ne crois pas qu'un livre doive se parer de longueurs pour faire ressentir les difficultés vécues par les personnages. Sinon, ça voudrait dire qu'on est obligé d'en faire des tas pour que le lecteur ressente ces duretés ?
Il serait intéressant de faire une liste où les personnages vivent des situations particulièrement pénibles, sans que le livre ne souffre de longueurs, non ?
Il serait intéressant de faire une liste où les personnages vivent des situations particulièrement pénibles, sans que le livre ne souffre de longueurs, non ?
Invité- Invité
Re: [Steinbeck, John] Les raisins de la colère
Je suis quand même venu à bout de ce livre et je dois reconnaître que la fin est plus entrainante. Le livre est organisé de manière originale, avec des chapitres qui altèrent l'intrigue principale (de longs chapitres) et des fenêtres à l'approche plus sociale (ou sociétale ?) sur les conditions de vie des américains dans les années 1930.
Le dernier chapitre m'a même donné l'impression de lire du Zola, tant les descriptions étaient justes (et pas trop présentes, cette fois) et la dureté au centre de la vie des personnages.
Le dernier chapitre m'a même donné l'impression de lire du Zola, tant les descriptions étaient justes (et pas trop présentes, cette fois) et la dureté au centre de la vie des personnages.
Invité- Invité
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