[Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
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[Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
[Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
Titre : Un bûcher sous la neige[/font]
Auteur : Susan Fletcher
Editeur : PLON
Nombre de pages : 400
Date de parution : 26 août 2010
Auteur:
A tout juste 30 ans, Susan Fletcher confirme à chaque nouveau roman, un
talent hors norme. Son écriture envoûtante et intuitive
fait de ses livres des expériences sensorielles, elle donne à
entendre, voir et sentir une nature animiste et des personnages
bouleversants. La fille de l'irlandais, premier roman de Susan
Fletcher, couronné par le prix Whitbread, s'est vendu à plus de 50
000 exemplaires en France. Avis de tempête, son deuxième roman, a été
choisi comme titre de rentrée littéraire par son éditeur
de poche, J'ai lu.
Résumé:
Au coeur de l'Ecosse du XVIIe siècle, Corrag, jeune fille accusée de
sorcellerie, attend le bûcher. Dans le clair-obscur d'une
prison putride le Révérend Charles Leslie, venu d'Irlande espionner
l'ennemi, l'interroge sur les massacres dont elle a été témoin. Mais,
depuis sa geôle, la voix de Corrag s'élève au-dessus des
légendes de sorcières, par-delà ses haillons et sa tignasse sauvage.
Peu à peu, la créature maudite s'efface; du coin de sa cellule émane
une lumière, une sorte de grâce pure. Et lorsque le
révérend retourne à sa table de travail, les lettres qu'il brûle
d'écrire sont pour sa femme Jane, non pour son roi. Chaque soir, ce
récit continue, Charles suit Corrag à travers les Highlands
enneigés, sous les cascades où elle lave sa peau poussiéreuse des
heures de chevauchée solitaire. Chaque soir, à travers ses lettres, il
se rapproche de Corrag, la comprend, la regarde enfin et
voit que son péché est son innocence et le bûcher qui l'attend le
supplice d'un agneau.
Mon avis:
Voici un livre qui me rappelle pourquoi je lis...Pour trouver ce genre d'histoire emplie d'émotions et de sensations. Pour
vibrer avec l'âme et le coeur d'une héroïne.Corrag raconte à Charles Leslie sa vie et le massacre de Glencoe.
" Elle a le don de s'exprimer" dit Charles.
Son récit met en éveil tous les sens. Ses descriptions tiennent compte des
formes, des couleurs, des bruits, des odeurs et de
ses perceptions tactiles. Elle nous parle des plantes, des animaux.
Elle voue un amour sincère à sa jument, elle tente d'apprivoiser un cerf
mais elle sauve aussi les araignées qui s'accrochent à
sa chevelure. Elle perçoit tout ce que les autres n'ont pas le temps
de voir.
" Mais Corrag prend plaisir aux minuscules signes de vie que la plupart d'entre nous ne perçoivent pas, étant trop
pressés."
Il n'en faut pas plus pour l'accuser de sorcellerie, comme tant de femmes en Angleterre au XVII ème siècle.Mais Corrag séduit ceux qui prennent la peine de l'écouter, comme Charles, les Mac Donald ou le lecteur.En plus, il y a la magie de l'Ecosse avec ses paysages et ses noms aux sonorités âpres mais si belles (Glencoe, Carnoch, la
lande de Rannoch, Alasdair, Gormshuil...).Susan Fletcher retrace ici une période historique de l'Ecosse. Le pays est
divisé en clans, chacun soutenant soit Guillaume, le
roi anglais en titre, soit Jacques, l'héritier des Stuart émigré en
France. Charles est un jacobite acharné et il espère pouvoir tirer du
récit de Corrag des preuves de la trahison de
Guillaume.Corrag, elle, n'a ni Dieu, ni roi. Son cœur et son cerveau savent ce qui est beau. Elle est bonne et aimante.
En parallèle de l'histoire de Corrag, les lettres de Charles à sa femme montrent l'évolution de cet homme de foi. Ses lettres
sont belles et témoignent de son engagement jacobite et surtout de son amour pour sa femme.J'ai eu beaucoup de mal à quitter ce livre et son héroïne. J'ai fini ma lecture avec un cœur gonflé d'émotion et d'air
pur.
A ne pas rater!
Invité- Invité
Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
Merci pour ta critique. Je vais voir tout de suite, si je le trouve. Cette écrivaine m’émeut et son écriture me parle du fond du cœur.
Invité- Invité
Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
Moi aussi, j'adore cette auteure. J'ai lu récemment La fille de l'irlandias qui est très bien aussi. Mais Un bûcher sous la neige reste mon préféré. Je dois aussi emprunter à la bibliothèque avis de tempête. À bientôt pour ton avis
Invité- Invité
Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
merci Jostein pour cette critique ca m'a l'air très sympa je le note ne connaissant pas cet auteure
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
Je viens de trouver sur AMAZON, que ce livre sort en 'Poche' J'ai lu', le Printemps prochain. Une Attente donc, car en broché il est trop cher pour moi. Le plaisir viendra plus tard. Entre temps je vais lire 'Avis de Tempête'.
Invité- Invité
Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
Je viens de le recevoir et j'ai commencé de lire les premières pages. Magnifique, ce livre va me plaire comme les autres de cette auteur. Merci pour la critique de Jostein, qui m'a donné l'envie de l'acheter.
Invité- Invité
Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
Encore un auteur à découvrir semble-t-il ?
Je le rajoute à ma lal.
Merci à vous
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Merci à vous
lili78- Grand sage du forum
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Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
JOSTEIN: entièrement d'accord avec toi. Quelle belle soirée en perspective, j'ai hâte de retourner a mon livre.Coup de cœur absolu.
Qu'elle Hymne a la nature, qu'elle joie de n'^étre pas comme un mouton, même si cela rend la vie plus difficile. Et finalement, quelle ignorance et Bêtise de la part des hommes.
Qu'elle Hymne a la nature, qu'elle joie de n'^étre pas comme un mouton, même si cela rend la vie plus difficile. Et finalement, quelle ignorance et Bêtise de la part des hommes.
Invité- Invité
Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
Je n’ai pas beaucoup accroché à ce roman, pourtant l’histoire est bien, et les personnages très intéressants, mais j’ai trouvé une certaine langueur dans ce récit.
Bref je me suis ennuyée, sans vraiment pouvoir l’expliquer.
Bref je me suis ennuyée, sans vraiment pouvoir l’expliquer.
lili78- Grand sage du forum
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Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
"Je marche là où elle marche, je vois ce qu’elle voit. Quel don! J’écris ceci dans ma chambre comme toujours. Mais elle parle avec tant d’ éloquence de sa vie sauvage, dans la bruyère et parmi les rochers que je m’y sens plongé."
C’est ce que dit le Révérend Charles Leslie à sa femme dans une lettre qu’il lui adresse. Je dois dire que cela correspond a ce que j’ai ressentie. L’auteure par la voix de Corrag nous fait voyager à travers l’Angleterre et l’Ecosse.
Entre ses drames et ses joies la jeune femme raconte sa vie au révérend , et à nous par la même occasion. Elle nous montre la beauté des choses simples qu’on ne prend plus le temps de regarder. Une fleur qui s’ouvre, un peu de givre sur une plante, un couché de soleil. Toutes ces choses que l’on prend pour acquis et qui semblent banales devient pour elle un moment magique. J’ai bien aimé cette vision des choses qui est proches de la mienne.
Et puis nous avons aussi la vision du révérend: au début dégoûté et plein d’ a priori sur cette sorcière , il va au fil des rencontres changer sa vision jusqu’à bouleverser ses certitudes.
La construction du livre est en effet particulière: chaque chapitre est divisé en deux parties: le récit de Corrag et une lettre du révérend à sa femme. Ce récit est séparé en plusieurs parties : chacune d’elle correspond à une vie de Corrag, la sorcière, la gueuse, la Sassenach.
J’ai bien aimé cette histoire où l’action n’est pas ce qu’il y a de plus présent mais où les mots, les gestes sont importants, les préjugés et les superstitions sont légions dans cette époque reculée, mais ne le sont il pas toujours?
Ce n’est pas pour l’Ecosse, les Highlanders ,les sorcières (bien que cela en fasse partie) que j’ai aimé cette histoire mais parce qu’il a fait écho en moi et à ce qui se passe de nos jours.
"Vous serez prudent? Ne faites pas la guerre. Combattez avec votre plume. Lancez votre cri de bataille à l’encre, écrivez vos rêves."
Ce n’est pas un coup de coeur mais ce livre me trottera en tête pendant un moment.
"Ce qui est sombre sera toujours sombre, je le sais bien. La mort est toujours la mort. La haine ne sera jamais loin, dans cette vie. Mais il y a aussi de la lumière. Elle est partout. Elle inonde ce monde, le monde en est rempli."
C’est ce que dit le Révérend Charles Leslie à sa femme dans une lettre qu’il lui adresse. Je dois dire que cela correspond a ce que j’ai ressentie. L’auteure par la voix de Corrag nous fait voyager à travers l’Angleterre et l’Ecosse.
Entre ses drames et ses joies la jeune femme raconte sa vie au révérend , et à nous par la même occasion. Elle nous montre la beauté des choses simples qu’on ne prend plus le temps de regarder. Une fleur qui s’ouvre, un peu de givre sur une plante, un couché de soleil. Toutes ces choses que l’on prend pour acquis et qui semblent banales devient pour elle un moment magique. J’ai bien aimé cette vision des choses qui est proches de la mienne.
Et puis nous avons aussi la vision du révérend: au début dégoûté et plein d’ a priori sur cette sorcière , il va au fil des rencontres changer sa vision jusqu’à bouleverser ses certitudes.
La construction du livre est en effet particulière: chaque chapitre est divisé en deux parties: le récit de Corrag et une lettre du révérend à sa femme. Ce récit est séparé en plusieurs parties : chacune d’elle correspond à une vie de Corrag, la sorcière, la gueuse, la Sassenach.
J’ai bien aimé cette histoire où l’action n’est pas ce qu’il y a de plus présent mais où les mots, les gestes sont importants, les préjugés et les superstitions sont légions dans cette époque reculée, mais ne le sont il pas toujours?
Ce n’est pas pour l’Ecosse, les Highlanders ,les sorcières (bien que cela en fasse partie) que j’ai aimé cette histoire mais parce qu’il a fait écho en moi et à ce qui se passe de nos jours.
"Vous serez prudent? Ne faites pas la guerre. Combattez avec votre plume. Lancez votre cri de bataille à l’encre, écrivez vos rêves."
Ce n’est pas un coup de coeur mais ce livre me trottera en tête pendant un moment.
"Ce qui est sombre sera toujours sombre, je le sais bien. La mort est toujours la mort. La haine ne sera jamais loin, dans cette vie. Mais il y a aussi de la lumière. Elle est partout. Elle inonde ce monde, le monde en est rempli."
Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
En débutant ce roman je ne me doutais pas à quel point il allait me marquer. Comme au fer rouge, brûlant et déformant les chairs. Parce que résonne en moi depuis longtemps déjà, cette vie sauvage, simple, belle que mène Corrag lorsqu'enfin elle trouve un endroit qui est fait pour elle.
La manière si particulière que l'auteure a choisis pour écrire ce livre et faire ainsi s'exprimer Corrag m'a totalement emportée, j'ai adoré !
Le voyage n'est pourtant pas de tout repos, loin de là ! Les cruautés s'enchaînent dans un décor magnifique mais austère, difficile, rude. Il faut vouloir la voir, la beauté de ces paysages, ce n'est pas à la portée de tous.
Ce roman nous donne à voir deux points de vue d'abord totalement opposés : celui de Corrag et celui de Charles Leslie, un homme de Dieu. La relation qui petit à petit les unis est magnifique. Au début il n'attend d'elle qu'une seule chose : obtenir des informations sur le massacre qui s'est produit à Glencoe.
Corrag exige en retour qu'il prenne le temps d'écouter tout ce qu'elle à dire.
Alors, elle commence son récit et lui raconte sa vie. Toute sa vie. Et on découvre non pas une sorcière mais une jeune femme éprise de liberté, d'une richesse intérieur et d'une bonté sans fin.
La partie qui se déroule dans les Highlands m'a tellement plus que j'aurais voulu que cela ne s'arrête jamais.
J'ai également beaucoup apprécié les échanges épistolaires du révérend avec sa femme, qui va lui remettre les idées en places et lui faire prendre conscience de certaines choses...
Bref, j'ai tout aimé de cette lecture, mais il m'est impossible de rendre justice à ce livre dont la plume est brillante, poétique, subtile, magnifique. Un récit émouvant, avec une traduction parfaite. (D'ailleurs, on ne met pas suffisamment en valeur le travail fait par les traducteurs et traductrices ! )
Je vote : Coup de coeur !
La manière si particulière que l'auteure a choisis pour écrire ce livre et faire ainsi s'exprimer Corrag m'a totalement emportée, j'ai adoré !
Le voyage n'est pourtant pas de tout repos, loin de là ! Les cruautés s'enchaînent dans un décor magnifique mais austère, difficile, rude. Il faut vouloir la voir, la beauté de ces paysages, ce n'est pas à la portée de tous.
Ce roman nous donne à voir deux points de vue d'abord totalement opposés : celui de Corrag et celui de Charles Leslie, un homme de Dieu. La relation qui petit à petit les unis est magnifique. Au début il n'attend d'elle qu'une seule chose : obtenir des informations sur le massacre qui s'est produit à Glencoe.
Corrag exige en retour qu'il prenne le temps d'écouter tout ce qu'elle à dire.
Alors, elle commence son récit et lui raconte sa vie. Toute sa vie. Et on découvre non pas une sorcière mais une jeune femme éprise de liberté, d'une richesse intérieur et d'une bonté sans fin.
La partie qui se déroule dans les Highlands m'a tellement plus que j'aurais voulu que cela ne s'arrête jamais.
J'ai également beaucoup apprécié les échanges épistolaires du révérend avec sa femme, qui va lui remettre les idées en places et lui faire prendre conscience de certaines choses...
Bref, j'ai tout aimé de cette lecture, mais il m'est impossible de rendre justice à ce livre dont la plume est brillante, poétique, subtile, magnifique. Un récit émouvant, avec une traduction parfaite. (D'ailleurs, on ne met pas suffisamment en valeur le travail fait par les traducteurs et traductrices ! )
Je vote : Coup de coeur !
Pandora- Grand expert du forum
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Genre littéraire préféré : Aucun, c'est la plume de l'auteur qui me transporte... ou pas
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Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
Un coup de coeur.
La plume de Susan Fletcher est teintée de poésie et très sensorielle. À souligner la traduction formidable qu'a réalisé Suzanne Mayoux.
Corrag est l'image d'une femme libre dans une époque qui ne permet pas une telle liberté. Le passage de m'a profondément touché et ému.
L'écriture apporte une réaction hypnotique car on en vient à oublier que Corrag s'adresse à quelqu'un assis sur un tabouret et non à nous. Les lettres de M. Leslie à son épouse viennent clore chaque chapitre et montrent l'évolution intérieure de cet homme.
Wow! Quel bon roman!
Ma cote: 8,5/10.
CitationsLa plume de Susan Fletcher est teintée de poésie et très sensorielle. À souligner la traduction formidable qu'a réalisé Suzanne Mayoux.
Corrag est l'image d'une femme libre dans une époque qui ne permet pas une telle liberté. Le passage de m'a profondément touché et ému.
L'écriture apporte une réaction hypnotique car on en vient à oublier que Corrag s'adresse à quelqu'un assis sur un tabouret et non à nous. Les lettres de M. Leslie à son épouse viennent clore chaque chapitre et montrent l'évolution intérieure de cet homme.
Wow! Quel bon roman!
Ma cote: 8,5/10.
" Oui, le coeur a ses cicatrices. Il a ses fentes, alors je me demandais si ça faisait des sifflements quand le vent soufflait fort. Je me demandais si l'eau coulait de moi, les jours pluvieux. Un coeur troué. "
(Page 117)... que le coeur n'est pas obéissant et que la tête ne peut l'empêcher d'aimer. "
(Page 122)" Aussi longtemps qu'il y aura de l'envie ou de la cupidité, il y aura de la haine "
(Page 223)" ... la mort est pareille, les restes d'un corps d'où le meilleur s'est envolé en liberté. "
(Pages 261 et 262)" ... avec un coeur muselé quelle vie vaut d'être vécue? "
(Page 292)(Susan Fletcher, "Un bûcher sous la neige")
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
Oui, c'est un très bon roman. Quelle belle plume, bravo ! Je suis d'accord avec Pandora pour admirer la traduction également, bravo encore. Le traducteur a écrit un second chef d'oeuvre.
La note de l'auteur en fin d'ouvrage nous apprend qu'on estime à 100.000 le nombre de femmes massacrées pour sorcellerie en Grande Bretagne sur 3 siècles, contre 40.000 dans toute l'Europe. C'est peut-être là que se trouve l'origine de Halloween...?
J'avoue avoir lu la fin avant, je n'arrivais pas à supporter la montée en tension. Le texte est juste beau, le récit addictif. Un peu trop descriptif pour moi parfois. Il m'est arrivé de passer un paragraphe. A chaque fois, j'ai relu à l'envers toutes les phrases que j'avais sautées, de peur d'avoir raté quelque chose.
Bien sûr, je me suis précipitée sur le Net pour en savoir davantage. J'ai appris un peu l'histoire de l'Ecosse et du clan Mc Donald. Je ne savais rien de Glencoe ni des évènements qui s'y sont déroulés il y a 400 ans. Et qui sont encore commémorés de nos jours. J'ai été impressionnée de découvrir les nombreuses peintures sur ce thème, et même un poème de Sir Walter Scott.
J'ai ramené quelques images pour vous de l'endroit que Corrag a tant aimé :
NB - Lu dans le cadre du challenge 2019-2020 et suite à une petite proposition d'un membre à un autre que je me suis appropriée
La note de l'auteur en fin d'ouvrage nous apprend qu'on estime à 100.000 le nombre de femmes massacrées pour sorcellerie en Grande Bretagne sur 3 siècles, contre 40.000 dans toute l'Europe. C'est peut-être là que se trouve l'origine de Halloween...?
J'avoue avoir lu la fin avant, je n'arrivais pas à supporter la montée en tension. Le texte est juste beau, le récit addictif. Un peu trop descriptif pour moi parfois. Il m'est arrivé de passer un paragraphe. A chaque fois, j'ai relu à l'envers toutes les phrases que j'avais sautées, de peur d'avoir raté quelque chose.
Bien sûr, je me suis précipitée sur le Net pour en savoir davantage. J'ai appris un peu l'histoire de l'Ecosse et du clan Mc Donald. Je ne savais rien de Glencoe ni des évènements qui s'y sont déroulés il y a 400 ans. Et qui sont encore commémorés de nos jours. J'ai été impressionnée de découvrir les nombreuses peintures sur ce thème, et même un poème de Sir Walter Scott.
J'ai ramené quelques images pour vous de l'endroit que Corrag a tant aimé :
NB - Lu dans le cadre du challenge 2019-2020 et suite à une petite proposition d'un membre à un autre que je me suis appropriée
Pistou 117- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
Merci Pistou pour les illustrations.
Fabuleux roman qui m'a beaucoup appris sur cette période de l'histoire de l'Ecosse. Le sort réservé à Corrag m'a touchée.
Fabuleux roman qui m'a beaucoup appris sur cette période de l'histoire de l'Ecosse. Le sort réservé à Corrag m'a touchée.
Fleurianne- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : Retraitée/Vie associative, voyages, lectures
Genre littéraire préféré : Romans historiques
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Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
En 1692, l'Angleterre envoya ses soldats massacrer par traîtrise les membres du clan McDonald, qui avait tardé à prêter allégeance à Guillaume III d'Angleterre : ce fut le massacre de Glencoe, dans les Highlands écossais. A partir de ce fait historique, l'auteur a brodé sa propre légende autour d'un personnage imaginaire : Corrag, jeune Anglaise issue d'une lignée de femmes ostracisées pour leur indépendance et exécutées pour sorcellerie.
Corrag attend le bûcher, lorsqu'elle reçoit dans son cachot la visite du révérend Charles Leslie, personnage réel qui, fervent jacobite, tenta de soutenir la cause des Stuart contre le roi Guillaume : c'est lui qui rendit public ce qui advint à Glencoe. Dans le roman, il vient secrètement interroger Corrag en tant que témoin du drame. La jeune femme raconte : son enfance persécutée en Angleterre, sa fuite solitaire jusqu'à Glencoe où elle fut accueillie sans préjugés, et finalement, la tragédie qui intéresse tant Charles Leslie.
Mêlant fiction et faits historiques, cette longue et vaste fresque bien construite présente plusieurs points d'accroche : campé dans le magnifique écrin de nature des Highlands qu'il met avantageusement en valeur, le récit fait agréablement découvrir un fait historique qui a marqué l'Ecosse. C'est aussi un hommage aux plus de cent milles femmes considérées "sorcières" et tuées en Europe entre les XIV et XVIème siècles, qui m'a fait penser à celui de Catherine Hermary-Vieille dans sa trilogie Les Dames de Brières.
Je n'ai malheureusement pas pu vraiment m'attacher aux personnages insuffisamment crédibles : Charles Leslie, peu fouillé, est plutôt inconsistant, basculant trop rapidement des pires préjugés à une grande estime pour la prisonnière, bêlant d'amour dans ses lettres à son épouse, où il expose en détails et sans crainte des prises de position politique qui pourraient lui valoir la mort. Jusqu'à son emprisonnement, Corrag se tire de tous les mauvais pas avec une facilité bien improbable, et fait preuve de raisonnements sans doute assez incongrus chez une paysanne sans éducation de cette époque. La fin est quant à elle un peu décevante de facilité.
On pourra aussi trouver l'ensemble parfois trop lyrique et débordant d'un excès de bons sentiments, affaibli par quelques longueurs et répétitions. Nonobstant ces défauts, le roman reste intéressant et se lit avec plaisir, porté par un souffle épique, la beauté des paysages d'Ecosse et un hommage à des hommes et des femmes qui connurent un destin cruel, causé par une diablerie toute humaine. (3/5)
Lu dans le cadre du Challenge Partage Lecture 2019/2020.
Corrag attend le bûcher, lorsqu'elle reçoit dans son cachot la visite du révérend Charles Leslie, personnage réel qui, fervent jacobite, tenta de soutenir la cause des Stuart contre le roi Guillaume : c'est lui qui rendit public ce qui advint à Glencoe. Dans le roman, il vient secrètement interroger Corrag en tant que témoin du drame. La jeune femme raconte : son enfance persécutée en Angleterre, sa fuite solitaire jusqu'à Glencoe où elle fut accueillie sans préjugés, et finalement, la tragédie qui intéresse tant Charles Leslie.
Mêlant fiction et faits historiques, cette longue et vaste fresque bien construite présente plusieurs points d'accroche : campé dans le magnifique écrin de nature des Highlands qu'il met avantageusement en valeur, le récit fait agréablement découvrir un fait historique qui a marqué l'Ecosse. C'est aussi un hommage aux plus de cent milles femmes considérées "sorcières" et tuées en Europe entre les XIV et XVIème siècles, qui m'a fait penser à celui de Catherine Hermary-Vieille dans sa trilogie Les Dames de Brières.
Je n'ai malheureusement pas pu vraiment m'attacher aux personnages insuffisamment crédibles : Charles Leslie, peu fouillé, est plutôt inconsistant, basculant trop rapidement des pires préjugés à une grande estime pour la prisonnière, bêlant d'amour dans ses lettres à son épouse, où il expose en détails et sans crainte des prises de position politique qui pourraient lui valoir la mort. Jusqu'à son emprisonnement, Corrag se tire de tous les mauvais pas avec une facilité bien improbable, et fait preuve de raisonnements sans doute assez incongrus chez une paysanne sans éducation de cette époque. La fin est quant à elle un peu décevante de facilité.
On pourra aussi trouver l'ensemble parfois trop lyrique et débordant d'un excès de bons sentiments, affaibli par quelques longueurs et répétitions. Nonobstant ces défauts, le roman reste intéressant et se lit avec plaisir, porté par un souffle épique, la beauté des paysages d'Ecosse et un hommage à des hommes et des femmes qui connurent un destin cruel, causé par une diablerie toute humaine. (3/5)
Lu dans le cadre du Challenge Partage Lecture 2019/2020.
Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
Fletcher Susan
Un bûcher sous la neige
Mon avis
C’est un roman d’émotions constantes ou alternent le récit de Corrag condamnée au bûcher pour sorcellerie, aux lettres de Leslie, un homme d’église à sa femme. Une narration qui progresse lentement car Corrag parle, et beaucoup, quand à Leslie, il est tourmenté et peu à peu une sorte d’humanité et de compassion se ressentent dans ses lettres. Mais pourquoi cette si jeune fille en était-elle arrivée là ? Il est vrai qu’en Ecosse lors du XVllème siècle, il ne faisait pas bon d’être hors norme, de prendre plaisir à soigner les gens à l’aide de plantes et peut-être d’être trop libre.J’ai lu que ce roman était tiré d’un fait réel et aurait pris sa source dans le massacre de Glencoe. Ce fut assez difficile d’entrer dans l’histoire, cependant au fil des pages mais il y a tant de douceur et de sagesse dans le récit de Corrag que je me suis laissée prendre par la belle écriture Susan Fletcher, une écriture empreinte de sensibilité, d’humanité et de poésie. 4,5/5
Un bûcher sous la neige
Mon avis
C’est un roman d’émotions constantes ou alternent le récit de Corrag condamnée au bûcher pour sorcellerie, aux lettres de Leslie, un homme d’église à sa femme. Une narration qui progresse lentement car Corrag parle, et beaucoup, quand à Leslie, il est tourmenté et peu à peu une sorte d’humanité et de compassion se ressentent dans ses lettres. Mais pourquoi cette si jeune fille en était-elle arrivée là ? Il est vrai qu’en Ecosse lors du XVllème siècle, il ne faisait pas bon d’être hors norme, de prendre plaisir à soigner les gens à l’aide de plantes et peut-être d’être trop libre.J’ai lu que ce roman était tiré d’un fait réel et aurait pris sa source dans le massacre de Glencoe. Ce fut assez difficile d’entrer dans l’histoire, cependant au fil des pages mais il y a tant de douceur et de sagesse dans le récit de Corrag que je me suis laissée prendre par la belle écriture Susan Fletcher, une écriture empreinte de sensibilité, d’humanité et de poésie. 4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
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Re: [Fletcher, Susan] Un bûcher sous la neige
Mon avis
Sitôt commencé mon roman je suis allée vérifier sue le net que le massacre de Glencoe est vraiment un fait historique, j’ai trouvé des tas de détails sur cette époque le XVIIe siècle dans les Highlands Ecossais et de superbes photos. (Merci Pistou)
Les femmes étaient vite accusées de sorcellerie et Corrag jeune anglaise en fait les frais évidemment , trop proche de la nature, trop pure, le bûcher n’est plus très loin.
J’ai beaucoup apprécié l’évolution du révérend Charles Leslie au cours des interrogatoires de la jeune Corrag dans sa cellule et les lettres qu’il adresse à sa jeune femme.
Charles Leslie a vraiment existé, et la fiction est mêlée tout au long du roman à la réalité historique.
Un livre qui m’a permis de connaitre un peu mieux l’histoire de l’Ecosse, servi par la plume de Susan Fletcher dont j’ai lu plusieurs romans et que j'appécie énormément.
Evidemment je vote très apprécié.
Sitôt commencé mon roman je suis allée vérifier sue le net que le massacre de Glencoe est vraiment un fait historique, j’ai trouvé des tas de détails sur cette époque le XVIIe siècle dans les Highlands Ecossais et de superbes photos. (Merci Pistou)
Les femmes étaient vite accusées de sorcellerie et Corrag jeune anglaise en fait les frais évidemment , trop proche de la nature, trop pure, le bûcher n’est plus très loin.
J’ai beaucoup apprécié l’évolution du révérend Charles Leslie au cours des interrogatoires de la jeune Corrag dans sa cellule et les lettres qu’il adresse à sa jeune femme.
Charles Leslie a vraiment existé, et la fiction est mêlée tout au long du roman à la réalité historique.
Un livre qui m’a permis de connaitre un peu mieux l’histoire de l’Ecosse, servi par la plume de Susan Fletcher dont j’ai lu plusieurs romans et que j'appécie énormément.
Evidemment je vote très apprécié.
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