[Ogawa, Yoko] La Marche de Mina
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Votre avis sur ce livre
Re: [Ogawa, Yoko] La Marche de Mina
Mon avis :
J'ai bien aimé ce livre. C'est un mélange de poésie et de roman avec quelques longueurs certes, mais très agréable à lire.
Les chapitres sont bien découpés et la narration est bien écrite.
J'ai été touché par Tomoko et Mina et surtout par leurs contes fantastiques sur les boîtes d'alumettes.
Ce livre m'a détendu...
J'ai bien aimé ce livre. C'est un mélange de poésie et de roman avec quelques longueurs certes, mais très agréable à lire.
Les chapitres sont bien découpés et la narration est bien écrite.
J'ai été touché par Tomoko et Mina et surtout par leurs contes fantastiques sur les boîtes d'alumettes.
Ce livre m'a détendu...
Invité- Invité
Re: [Ogawa, Yoko] La Marche de Mina
Mon avis
L’année que Tomoko va passer chez sa cousine va être remplis de petits moments dont elle se souviendra toute sa vie. De la première impression en voyant la maison, si différente de celle habituelle du Japon -elle est de style européen - au histoires écrites sur les boites.
Dans ce roman la différence de culture est à l’honneur. Car tout rappelle l’Europe, de grand-mère Rosa aux jeux olympes de Munich. Puis tout ce luxe auquel Tomoko n’est pas habituée, elle qui vit modestement avec sa mère. Petite touche d’originalité, Pochiko, l’hippopotame nain qui vit dans le jardin de Mina. Pochiko qui a été offert au père de Mina. Il y a aussi Madame Yoneda, qui a passé toute sa vie au service de cette maison, et qui a une complicité avec grand-mère Rosa. C’est un peu elle qui mène à la baguette tout ce petit monde, et tout le monde l’écoute sans jamais la contredire. Et Monsieur Kobayashi, l’homme à tout faire, est un personnage secondaire également. Tout ce petit monde réunit forme une bien originale famille.
J’ai bien aimé le début de ce livre, quand Tomoko rencontre Mina, cette maison qui sera sienne le temps d’une année, leurs discussions dans la salle de bain des lumières, les petites histoires écrites dans les boites. Mais au bout d’un moment, raconter les petites habitudes, les petites manies de chacun des habitants devient vite lassant, je trouve. Je me suis souvent demandé, lors de ma lecture, où voulait m’emmener l’auteur, et je ne sais toujours pas. L’histoire traine en longueur, le rythme est lent, trop lent pour ma part.
Je n’ai malheureusement pas accroché au style de l’auteur, pas assez rythmé. Pourtant les idées qui sont présentes dans ce livre sont bien, mais ça n’a pas suffit à me captiver, j’ai même eu à un moment du mal à le finir.
4/10
L’année que Tomoko va passer chez sa cousine va être remplis de petits moments dont elle se souviendra toute sa vie. De la première impression en voyant la maison, si différente de celle habituelle du Japon -elle est de style européen - au histoires écrites sur les boites.
Dans ce roman la différence de culture est à l’honneur. Car tout rappelle l’Europe, de grand-mère Rosa aux jeux olympes de Munich. Puis tout ce luxe auquel Tomoko n’est pas habituée, elle qui vit modestement avec sa mère. Petite touche d’originalité, Pochiko, l’hippopotame nain qui vit dans le jardin de Mina. Pochiko qui a été offert au père de Mina. Il y a aussi Madame Yoneda, qui a passé toute sa vie au service de cette maison, et qui a une complicité avec grand-mère Rosa. C’est un peu elle qui mène à la baguette tout ce petit monde, et tout le monde l’écoute sans jamais la contredire. Et Monsieur Kobayashi, l’homme à tout faire, est un personnage secondaire également. Tout ce petit monde réunit forme une bien originale famille.
J’ai bien aimé le début de ce livre, quand Tomoko rencontre Mina, cette maison qui sera sienne le temps d’une année, leurs discussions dans la salle de bain des lumières, les petites histoires écrites dans les boites. Mais au bout d’un moment, raconter les petites habitudes, les petites manies de chacun des habitants devient vite lassant, je trouve. Je me suis souvent demandé, lors de ma lecture, où voulait m’emmener l’auteur, et je ne sais toujours pas. L’histoire traine en longueur, le rythme est lent, trop lent pour ma part.
Je n’ai malheureusement pas accroché au style de l’auteur, pas assez rythmé. Pourtant les idées qui sont présentes dans ce livre sont bien, mais ça n’a pas suffit à me captiver, j’ai même eu à un moment du mal à le finir.
4/10
MissTacha- Membre connaisseur
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Genre littéraire préféré : Contemporain, feel good, cosy mystery, comédie romantique
Date d'inscription : 16/05/2011
Re: [Ogawa, Yoko] La Marche de Mina
Une lecture japonaise m' a accompagnée pendant quelques jours. Une écriture différente de mes auteurs habituels. La poésie se mêle aux mots, nous rentrons tout doucement dans l'histoire.
Tomoko va passer une année chez sa cousine Mina, sa maman suivra une formation professionnelle et ne pourra pas s'occuper d'elle.
"Le lendemain, à douze ans, j'ai pris le train seule, accompagnée par ma mère."
Tomoko se retrouve dans un paradis de l'enfance constitué de différents personnages de bonnes dames (la grand-mère Rosa, madame Yoneda), de mystère (l'oncle, la tante), d'amours débutantes (le jeune homme du mercredi, le bibliothécaire), d'amitié profonde et respectueuse qui traversera les années , de la communication avec le monde animal, un hippopotame nain, Pochiko, qu'on ne peut pas oublier.
Ce livre nous offre un morceau de vie d'une famille japonaise dans les années 1970, où l'envers du décor n'est pas toujours facile à vivre.
J'ai aimé les histoires écrites dans les boîtes d'allumettes par Mina. La seule lectrice de ses histoires fut Tomoko.
"J'étais la seule de sa famille et parmi ses amis à connaître son secret. Elle et moi, dans cette immense maison d 'Ashiya, étions les seules à partager la réalité cachée silencieusement dans ces petites boîtes ".
A travers ce récit sont évoqués des événements de l'Histoire avec les jeux olympiques de 1972 à Munich, le massacre des athlètes israéliens, le tremblement de terre de Kobe.
Tomoko est passée de l'enfance à l'adolescence.
Ce livre m'a permis de découvrir l'écriture de cet auteur japonais. Je pense en lire d'autres de cet auteur afin de l'apprécier plus.
Ma note :3/5
Tomoko va passer une année chez sa cousine Mina, sa maman suivra une formation professionnelle et ne pourra pas s'occuper d'elle.
"Le lendemain, à douze ans, j'ai pris le train seule, accompagnée par ma mère."
Tomoko se retrouve dans un paradis de l'enfance constitué de différents personnages de bonnes dames (la grand-mère Rosa, madame Yoneda), de mystère (l'oncle, la tante), d'amours débutantes (le jeune homme du mercredi, le bibliothécaire), d'amitié profonde et respectueuse qui traversera les années , de la communication avec le monde animal, un hippopotame nain, Pochiko, qu'on ne peut pas oublier.
Ce livre nous offre un morceau de vie d'une famille japonaise dans les années 1970, où l'envers du décor n'est pas toujours facile à vivre.
J'ai aimé les histoires écrites dans les boîtes d'allumettes par Mina. La seule lectrice de ses histoires fut Tomoko.
"J'étais la seule de sa famille et parmi ses amis à connaître son secret. Elle et moi, dans cette immense maison d 'Ashiya, étions les seules à partager la réalité cachée silencieusement dans ces petites boîtes ".
A travers ce récit sont évoqués des événements de l'Histoire avec les jeux olympiques de 1972 à Munich, le massacre des athlètes israéliens, le tremblement de terre de Kobe.
Tomoko est passée de l'enfance à l'adolescence.
Ce livre m'a permis de découvrir l'écriture de cet auteur japonais. Je pense en lire d'autres de cet auteur afin de l'apprécier plus.
Ma note :3/5
Re: [Ogawa, Yoko] La Marche de Mina
J'ai découvert avec ce livre la littérature japonaise.
Dans ce roman, Yoko Ogawa nous conte la famille, l'amour et l'amitié à travers des yeux d'enfants. C'est Tomoko qui nous emmène au coeur de l'enfance et de sa perception du monde et de la vie. Son père est décédé, sa mère doit travailler... pendant un an elle doit aller vivre chez sa tante au côté de sa cousine Mina. Nous vivons cette année avec elle et nous goutons nous aussi aux délices de l'enfance.
Ce roman est incroyablement doux. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur prend le temps de nous faire vivre les trésors que découvre Tomoko : le landau, l'hippopotame nain, les bolo et le Fressy, les boîtes d'allumettes et les boîtes à boîtes d'allumettes, les bains de lumières, le volley-ball, les jeux olympiques et cette magnifique complicité qui grandit entre les deux jeunes filles!
J'aime pourtant les livres rythmés et plein d'aventures et de rebondissements... Mais ici, le rythme est juste, et même s'il est lent, il est tout autant rempli de vie. Je me suis laissée bercer par son écriture comme si je contemplais un tableau... c'était inattendu mais vraiment agréable!
J'ai aussi particulièrement aimé la façon dont elle perçoit son oncle et la manière dont sont mises en avant, très discrètement, quelques failles dans cette perfection. L'auteur nous livre aussi avec pudeur un regard particulier sur le monde des adultes.
Un très beau livre, doux et plein de justesse .
Dans ce roman, Yoko Ogawa nous conte la famille, l'amour et l'amitié à travers des yeux d'enfants. C'est Tomoko qui nous emmène au coeur de l'enfance et de sa perception du monde et de la vie. Son père est décédé, sa mère doit travailler... pendant un an elle doit aller vivre chez sa tante au côté de sa cousine Mina. Nous vivons cette année avec elle et nous goutons nous aussi aux délices de l'enfance.
Ce roman est incroyablement doux. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur prend le temps de nous faire vivre les trésors que découvre Tomoko : le landau, l'hippopotame nain, les bolo et le Fressy, les boîtes d'allumettes et les boîtes à boîtes d'allumettes, les bains de lumières, le volley-ball, les jeux olympiques et cette magnifique complicité qui grandit entre les deux jeunes filles!
J'aime pourtant les livres rythmés et plein d'aventures et de rebondissements... Mais ici, le rythme est juste, et même s'il est lent, il est tout autant rempli de vie. Je me suis laissée bercer par son écriture comme si je contemplais un tableau... c'était inattendu mais vraiment agréable!
J'ai aussi particulièrement aimé la façon dont elle perçoit son oncle et la manière dont sont mises en avant, très discrètement, quelques failles dans cette perfection. L'auteur nous livre aussi avec pudeur un regard particulier sur le monde des adultes.
Un très beau livre, doux et plein de justesse .
Piplo- Membre assidu
-
Nombre de messages : 144
Age : 45
Localisation : Essonne
Date d'inscription : 23/02/2012
Re: [Ogawa, Yoko] La Marche de Mina
Tout à fait d'accord avec toi, Piplo ! Moi aussi je préfère en général les lectures plus rythmées, pleines d'action et pourtant la "lenteur" du livre (et d'autres de la littérature asiatique que j'ai pu lire depuis) ne m'a pas dérangée, bien au contraire !
Dernière édition par alexielle63 le Dim 20 Jan - 15:35, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Ogawa, Yoko] La Marche de Mina
Tout en douceur, en tendresse ce roman et en même temps on ressent des silences douloureux et la réalité apparait brutalement au fil des pages. Le roman se déroule sur une année de mars 1972 à mars 1973.
On s’intègre tout de suite au sein de cette famille.
TOMOKO découvre une maison tellement différence de ce qu’elle a connu, même l’ambiance l’interpelle.
On s’attache à ces personnages: Mr Kobayashi, le fidèle et discret jardinier-homme de main, Madame Yoneda, la vieille gouvernante qui dirige la maisonnée, très proche de Grand-Mère Rosa la germano-japonaise, la famille a une origine allemande ayant souffert de la dernière guerre, la tante, discrète et amatrice de coquilles (dans les textes), l'oncle, personnage plein de gaieté, d’entrain et en même temps, mystérieux par ses absences répétées qui n’inquiète personne sauf KOMOKO, qui découvrira son secret. Pochiko, l'hippopotame nain, mascotte de ce beau monde et bien sur MINA, l’enfant fragile, asthmatique chronique, intelligente. TOMOKO deviendra sa confidente, son amie. On retrouve la passion des livres, des mots. C’est la fin de l’enfance pour ces deux jeunes filles et à travers les livres, leur imagination, leur entourage elles se préparent à leur vie d’adultes. Un beau roman qui se lit très facilement
On s’intègre tout de suite au sein de cette famille.
TOMOKO découvre une maison tellement différence de ce qu’elle a connu, même l’ambiance l’interpelle.
On s’attache à ces personnages: Mr Kobayashi, le fidèle et discret jardinier-homme de main, Madame Yoneda, la vieille gouvernante qui dirige la maisonnée, très proche de Grand-Mère Rosa la germano-japonaise, la famille a une origine allemande ayant souffert de la dernière guerre, la tante, discrète et amatrice de coquilles (dans les textes), l'oncle, personnage plein de gaieté, d’entrain et en même temps, mystérieux par ses absences répétées qui n’inquiète personne sauf KOMOKO, qui découvrira son secret. Pochiko, l'hippopotame nain, mascotte de ce beau monde et bien sur MINA, l’enfant fragile, asthmatique chronique, intelligente. TOMOKO deviendra sa confidente, son amie. On retrouve la passion des livres, des mots. C’est la fin de l’enfance pour ces deux jeunes filles et à travers les livres, leur imagination, leur entourage elles se préparent à leur vie d’adultes. Un beau roman qui se lit très facilement
Invité- Invité
Re: [Ogawa, Yoko] La Marche de Mina
Lu dans le cadre du challenge 2012/2013.
Moi qui aime la littérature japonaise, je n’ai pas du tout accroché à l’histoire, à l’atmosphère et à l’écriture. J’ai voté moyennement apprécié.
Je me suis même demandé quel est l’intérêt de cette histoire. Je n’ai pas été touchée par ce récit de l’enfance. Les seuls moments de poésie qui donnent, selon moi, un attrait à la lecture est le moment où l’on découvre l’attrait de Mina pour les boîtes d’allumettes et les histoires qu’elle invente. J’ai beaucoup aimé ces petites histoires.
Mise à part ça, l’écriture m’a semblé simpliste (mais peut-être était-ce fait exprès pour coller à la narration d’une petite fille).
Beaucoup de choses (évènements, secrets, non-dits) sont passés sous silence et à certains moments, j’étais complètement perdue dans l’histoire. Je ne sais pas assez de choses sur les personnages (notamment la tante de Tomoko) et je me sens vraiment extérieure à leur histoire.
Dommage, ça promettait un beau moment de lecture et ce fût une grande déception. Mais sachant que la note de l’éditeur mentionne que Yoko Ogawa est l’un des plus grands écrivains du Japon, je ne m’arrêterai pas à cette lecture pour juger l’auteur.
Moi qui aime la littérature japonaise, je n’ai pas du tout accroché à l’histoire, à l’atmosphère et à l’écriture. J’ai voté moyennement apprécié.
Je me suis même demandé quel est l’intérêt de cette histoire. Je n’ai pas été touchée par ce récit de l’enfance. Les seuls moments de poésie qui donnent, selon moi, un attrait à la lecture est le moment où l’on découvre l’attrait de Mina pour les boîtes d’allumettes et les histoires qu’elle invente. J’ai beaucoup aimé ces petites histoires.
Mise à part ça, l’écriture m’a semblé simpliste (mais peut-être était-ce fait exprès pour coller à la narration d’une petite fille).
Beaucoup de choses (évènements, secrets, non-dits) sont passés sous silence et à certains moments, j’étais complètement perdue dans l’histoire. Je ne sais pas assez de choses sur les personnages (notamment la tante de Tomoko) et je me sens vraiment extérieure à leur histoire.
Dommage, ça promettait un beau moment de lecture et ce fût une grande déception. Mais sachant que la note de l’éditeur mentionne que Yoko Ogawa est l’un des plus grands écrivains du Japon, je ne m’arrêterai pas à cette lecture pour juger l’auteur.
Invité- Invité
Re: [Ogawa, Yoko] La Marche de Mina
Lu dans le cadre du challenge Bis repetita 2013
(j'avais lu auparavant La formule préférée du professeur, de cette auteur).
J'ai voté : très apprécié
Une nouvelle fois, je me suis laissée emporter par la poésie de l'écriture de Yoko Ogawa.
Au début, il ne se passe presque rien et je me suis interrogée sur l'intérêt de l'histoire.
Tomoko, douze ans, part habiter chez son oncle, directeur d'une grosse usine de boissons gazeuses, dans une grande maison où vivent également sa tante, sa cousine Mina, grand-mère Rosa et deux domestiques. Avec la jeune fille, on découvre cet univers luxueux, bien différent de sa réalité quotidienne, puisqu'elle vit seule avec sa mère, dans un modeste appartement.
Le récit est simple. Il s'agit juste de la vie quotidienne des deux jeunes filles, de leur complicité qui grandit jour après jour, de leurs découvertes pendant l'année qu'elles vont passer ensemble. Tomoko apprend à connaître les membres de la famille, et, avec elle, on s'attache à chacun d'eux, au point qu'on regrette de devoir les quitter une fois le livre refermé.
Difficile de décrire le calme, la douceur, la sérénité qui émane de ce récit.
J'ai beaucoup aimé l'hippopotame nain dans le jardin, qui apporte une touche de fantastique à l'histoire.
Et toutes les petites anecdotes sur la vie de la famille.
La petite histoire rejoint la grande quand les deux filles assistent via la télévision aux jeux olympiques de Munich et à la prise d'otages qui réveillera chez grand-mère Rosa de douloureux souvenirs de sa jeunesse en Allemagne.
Un très joli livre, pour tous les amateurs de littérature asiatique et de poésie.
Extraits :
(j'avais lu auparavant La formule préférée du professeur, de cette auteur).
J'ai voté : très apprécié
Une nouvelle fois, je me suis laissée emporter par la poésie de l'écriture de Yoko Ogawa.
Au début, il ne se passe presque rien et je me suis interrogée sur l'intérêt de l'histoire.
Tomoko, douze ans, part habiter chez son oncle, directeur d'une grosse usine de boissons gazeuses, dans une grande maison où vivent également sa tante, sa cousine Mina, grand-mère Rosa et deux domestiques. Avec la jeune fille, on découvre cet univers luxueux, bien différent de sa réalité quotidienne, puisqu'elle vit seule avec sa mère, dans un modeste appartement.
Le récit est simple. Il s'agit juste de la vie quotidienne des deux jeunes filles, de leur complicité qui grandit jour après jour, de leurs découvertes pendant l'année qu'elles vont passer ensemble. Tomoko apprend à connaître les membres de la famille, et, avec elle, on s'attache à chacun d'eux, au point qu'on regrette de devoir les quitter une fois le livre refermé.
Difficile de décrire le calme, la douceur, la sérénité qui émane de ce récit.
J'ai beaucoup aimé l'hippopotame nain dans le jardin, qui apporte une touche de fantastique à l'histoire.
Et toutes les petites anecdotes sur la vie de la famille.
La petite histoire rejoint la grande quand les deux filles assistent via la télévision aux jeux olympiques de Munich et à la prise d'otages qui réveillera chez grand-mère Rosa de douloureux souvenirs de sa jeunesse en Allemagne.
Un très joli livre, pour tous les amateurs de littérature asiatique et de poésie.
Extraits :
Sur les murs des pièces, les livres s'alignaient presque jusqu'au plafond. Ils se tenaient là, tranquilles, sans manifester leur présence par des cris, sans arborer non plus de décorations voyantes. […] ils attendaient patiemment d'être ouverts par quelqu'un. J'en vins à ressentir du respect pour leur persévérance.
Madame Yoneda donnait ses instructions avec enthousiasme. Mina tenait le thermomètre, moi les cuillères, et nous mesurions, tendues. Saupoudrer la levure dans l'eau chaude et la voir se mettre à pétiller constituait la première étape de la fabrication du pain. C'était un mystère de voir cette poudre qui ressemblait à des grains de sable commencer à bouillonner sous l'action du sucre. Tout en reniflant l'odeur aigrelette qui s'en élevait, Mina et moi, la tête au-dessus du saladier, observions sans nous lasser.
Invité- Invité
Re: [Ogawa, Yoko] La Marche de Mina
Moi aussi j'avais bien aimé "a formule du professeur" et je viens de me rendre compte que j'avais complètement oublié de noter cet auteur dans la liste de ce que j'avais aprécié. Ca me fait un rappel, merci.
Invité- Invité
Re: [Ogawa, Yoko] La Marche de Mina
J'ai réussi à terminer ma lecture, mais le souvenir que j'en garderai sera flou et lointain : au bout de 10 jours, d'ailleurs, tout cela me semble déjà bien ancien. J'en garderai l'impression de "quelque chose de joli, quelque chose de beau, quelque chose de simple"* un peu comme une poésie de Prévert...
* Jacques Prévert. Pour faire le portrait d'un oiseau
Pistou 117- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 09/06/2010
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