[Tei, Chiew-Siah] La petite cabane aux poissons sauteurs

Titre: La petite cabane aux poissons sauteurs
Auteur : Chiew-Siah TEI
Editeur: Philippe PICQUIER
2009
444 pages
ISBN : 978-2-8097-0129-6




Quatrième de couverture:

Mingzhi est né pour être mandarin.
En tant que premier petit-fils du puissant maître Chai, sa vie est tracée dès sa naissance. Maître Chai, riche propriétaire et cultivateur d'opium, règne sur sa maison en scandant ses ordres à grands coups de sa canne-dragon. Mais, en grandissant, Mingzhi se rebelle de plus en plus contre l'atmosphère étouffante du domaine familial. Impatient d'échapper aux secrets et aux ombres qui tapissent ses recoins, de fuir les rivalités et les jalousies qui le cernent - et l'entêtante odeur des pavots en fleur-, il réalise très vite que le seul chemin menant à la liberté passe par le savoir.
Mais nous sommes à la fin du XIXème siècle, au moment où les fondements de l'empire chinois sont bouleversés par "les diables étrangers", les puissances occidentales. Mingzhi se retrouve déchiré entre deux cultures. Il doit choisir son propre chemin entre passé et futur, entre la fidélité aux origines et le vent du changement qui se lève.

Mon avis:

Ce livre fut pour moi un véritable coup de coeur!

Il m'a plongée dans un univers complètement dépaysant. La culture nous est totalement étrangère et je trouve très agréable d'être un peu déboussolée comme cela, d'être constamment surprise par les réactions des personnages.
Mingzhi est à la charnière de deux mondes. Son intelligence et sa soif de connaissance le poussent vers l'avenir, vers la découverte de l'autre. Il est passionné par les récits de son ami anglais. D'un autre côté, il est profondément ancré dans les traditions. Il déplore l'ingérence de son grand-père dans sa vie, sous prétexte de devoir d'obéissance mais s'y soumet le plus souvent.
Pourtant, la plus grande richesse de Mingzhi est justement son détachement par rapport aux biens matériels, fait extrêmement rare dans son milieu. Il place l'être humain au-dessus de tout et surtout, prône si ce n'est l'égalité entre les êtres, tout au moins une obligation de respect mutuel.
Dans le roman, il va donc être confronté à nombre de personnes haut-placées, que la soif de pouvoir amène à vouloir écraser tous ceux qui s'opposent à eux. Les rebondissements seront donc incessants. Le lecteur attendra, haletant, que Mingzhi obtienne tout simplement le droit d'être heureux et de mener sa vie tranquillement auprès de ceux qu'il aime.

Un livre qu'on a du mal à lâcher!

Merci Véronique : ton avis et la 4ème de couv me plaisent déjà beaucoup Je le note donc...

Moi aussi! J'aime ce genre de romans où on a un choc des cultures et on découvre un univers différent du nôtre. Et les valeurs qui semblent être véhiculées par l'histoire me sont chères... Merci pour ton avis, Véro!

Il n'y a pas beaucoup d'autres avis sur le Web sur ce roman. Étonnant!