[Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
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Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
en effet j'imagine bien leur tête qui devait ressembler a celle des gens a qui j'ai dit ce que je lisais, un regard qui laissait paraitre leur impression "mais hein quoi ? qu'est ce qu'elle a dit ? ça veut dire quoi ? elle déraille je crois !
missnof-ice- Apprenti
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Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
mdr j'avoue le titre il m'a choqué quand je l'ai vu mais c'est aussi ce qui attire =) Je le lis, bientôt mon avis =P
Invité- Invité
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
Mon avis (Juillet 2011) :
Un grand merci au forum Partage Lecture et à Kyklos Editions pour m’avoir permis de découvrir ce roman, pour lequel j’éprouve la plus grande des difficultés à synthétiser mon ressenti.
Sur plus de 500 pages, Ricardo SALVADOR nous entraine donc à une enquête du Commissaire Maigret (La ressemblance ne s’arrêtant pas à la simple homonymie. Les noms des personnages sont plus qu’attachants, dès lors que l’on se prête à y porter une attention particulière.
On comprend, dès les premières lignes, que l’humour et l’ironie rythmeront cette enquête hors norme – Ne vous attendez pas à découvrir un Expert dans le médecin légiste -. Le cadre : un zoo sur le déclin, où les Humains côtoient des animaux, nous singeant, et où Albert – Albert apparait comme le maillon manquant entre « la banane et la mécanique quantique »
Les jeux de mots, l’ironie de certains passages (« On n’est pas au Mammouth ici » décrète l’épicier « arabe » du coin) valent le détour, même si de trop longues envolées gâchent un peu notre plaisir. Les personnages sont travaillés à la hache, mais le style de Ricardo Salvador reste désopilant malgré quelques concordances des temps hasardeuses.
Personnellement, même si je reconnais le travail et le talent de l’auteur dans ces recherches et dans la manière d’amener les choses – les titres de 38 chapitres sont de véritables petites trouvailles - , je n’ai pas été enthousiasmé par cette enquête, qui s’appuie – on le constate principalement à la fin de l’ouvrage – sur des supports revenant en boucle.
Une petite citation pour illustrer l’humour (omniprésent) dans cet ouvrage :
Les six enfants qu’il lui avait faits dans la foulée du mariage, tous plus beaux les uns que les autres, s’appelaient dans un pur souci d’intégration et dans l’ordre : Christian, marie, et Jean pour les trois premiers, puis naquirent : Abdellah, Karim et Nordine parce que quand même « on a des racines »
Moment de détente donc à la lecture de ce livre, mais sans plus.
Un grand merci au forum Partage Lecture et à Kyklos Editions pour m’avoir permis de découvrir ce roman, pour lequel j’éprouve la plus grande des difficultés à synthétiser mon ressenti.
Sur plus de 500 pages, Ricardo SALVADOR nous entraine donc à une enquête du Commissaire Maigret (La ressemblance ne s’arrêtant pas à la simple homonymie. Les noms des personnages sont plus qu’attachants, dès lors que l’on se prête à y porter une attention particulière.
On comprend, dès les premières lignes, que l’humour et l’ironie rythmeront cette enquête hors norme – Ne vous attendez pas à découvrir un Expert dans le médecin légiste -. Le cadre : un zoo sur le déclin, où les Humains côtoient des animaux, nous singeant, et où Albert – Albert apparait comme le maillon manquant entre « la banane et la mécanique quantique »
Les jeux de mots, l’ironie de certains passages (« On n’est pas au Mammouth ici » décrète l’épicier « arabe » du coin) valent le détour, même si de trop longues envolées gâchent un peu notre plaisir. Les personnages sont travaillés à la hache, mais le style de Ricardo Salvador reste désopilant malgré quelques concordances des temps hasardeuses.
Personnellement, même si je reconnais le travail et le talent de l’auteur dans ces recherches et dans la manière d’amener les choses – les titres de 38 chapitres sont de véritables petites trouvailles - , je n’ai pas été enthousiasmé par cette enquête, qui s’appuie – on le constate principalement à la fin de l’ouvrage – sur des supports revenant en boucle.
Une petite citation pour illustrer l’humour (omniprésent) dans cet ouvrage :
Les six enfants qu’il lui avait faits dans la foulée du mariage, tous plus beaux les uns que les autres, s’appelaient dans un pur souci d’intégration et dans l’ordre : Christian, marie, et Jean pour les trois premiers, puis naquirent : Abdellah, Karim et Nordine parce que quand même « on a des racines »
Moment de détente donc à la lecture de ce livre, mais sans plus.
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
je viens de lire vos avis et critiques, après avoir rédigé la mienne....et même si je n'en garde pas un souvenir impérrissable, je suis d'accord avec la quasi - totalité des arguments...
En fait, c'est vraiment un livre, pour lequel il est difficile de donner un avis...A chacun de se faire une idée.
Enfin, un grand bravo aux éditions Kyklos pour leur politique éditoriale, et ce talent à sortir des sentiers battus.
En fait, c'est vraiment un livre, pour lequel il est difficile de donner un avis...A chacun de se faire une idée.
Enfin, un grand bravo aux éditions Kyklos pour leur politique éditoriale, et ce talent à sortir des sentiers battus.
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
Ce n'est pas un policier au sens strict du terme, il est difficilement classable et, pour l'apprécier, il faut savoir faire des pauses car, au bout d'un moment, les ressorts ne fonctionnent plus. Après une semaine d'abstinence, le plaisir revient et les zygomatiques refont leurs assouplissements !!
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
Oui mais j'avoue avoir du mal à lacher un roman pour le reprendre par la suite...Je lis toujours 3 ou 4 livres en parallèle..un roman et trois essais donc pas facile de "jongler"
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
C'est vrai, il y en a toujours un qui prime sur les autres, je connais. Mais certaines fois, je suis obligée de le faire, sinon, je n'ai plus de plaisir et chacun sait que quand il y a de l'eugène, y a pas de plaisir
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
Oui entièrement d'accord mais bon on ne se refait pas
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
Odile ayant lu ce livre et m'en ayant dit le plus grand bien, je me suis lancé. Bien m'en a pris, très agréable, truffé de jeux de mots et de situations hulurbulesques, une intrigue policière marrante et suffisamment bien menée pour que le lecteur ait vraiment envie de connaitre le dénouement, c'est un bon bouquin. Je comparerai un peu aux livres de F Dard (San Antonio) dans la manière de mener l'histoire et l'écriture. Je suis vraiment admiratif pour la capacité de l'auteur à écrire 500 pages dans le même style et sans trop de baisse de rythme, chapeau!
Invité- Invité
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
Vous connaissez Cuvier ? Non, pas le garagiste, l’autre : le naturaliste du 18e siècle qui, à partir d’un os, de quelques fragments et traces, réussit à reconstituer l’animal entier et son mode de vie. L’ancêtre des paléontologues, quoi ! Ca vous aiderait à comprendre ce qui se passe avec les animaux de Ricardo Salvador !
De drôles d’animaux, il y en a dans ce zoo miteux menacé de reconversion. Peut-être surtout les humains qui le gèrent et ceux qui y travaillent. Et il faut toute la bonhomie (et la rouerie) du commissaire Maigret, chargé de l’enquête, pour parvenir à dénouer l’écheveau des possibles. Euh… non, il y a bien un ours, un tigre, un lama mais… pas de chevaux dans ce zoo ?!
“Jeu de mots !” aurait dit maître Capello ! Des jeux de mots, il n’y a que cela dans ce roman, à commencer par les noms des personnages, qui auraient pu être le fruit d’un exercice créatif pour gamins amoureux de la langue française : les vétérinaires Loussore et Dubois-Lanuit, madame la sous-préfète et son mari Lapaud-de Loursse, monsieur O’Maverty, la première victime, toujours flanqué de son fidèle Vaudeux, etc, etc. Et bien sûr, le commissaire chargé de l’enquête s’appelle Maigret et ressemble au vrai en tout, adjoints y compris. D’autres jeux de langage ? Ce sont tous les titres de chapitres et toutes les références à des classiques de la littérature et du cinéma : Les trois mousquetaires, les Tontons flingueurs, Monsieur le sous-préfet aux champs…
Dans cette enquête à laquelle on peut peut-être reprocher quelques longueurs, on peut épingler aussi au passage quelques coups de griffes à l’establishment, à des fonctions politiques aux noms plus ronflants et plus longs que la réalité de travail qu’ils représentent, à la corruption, aux troquets trop chic, et peut-être même à l’art contemporain et aux critiques (mais allez savoir ce que pense réellement l’auteur… faut-il ici lui reprocher quelques lourdeurs ou se laisser aller dans le burlesque sans réfléchir ?)
Je parlais d’enquête, je parlais de gamins amoureux de la langue et de la culture française : rien de péjoratif, au contraire. La Belge que je suis a peut-être reconnu dans ce récit déjanté une pointe de surréalisme, un goût de l’absurde bien belge. Car faire vivre tout un zoo, et surtout leurs pensionnaires officiels, y monter des crimes affreux et y faire mener l’enquête par un vieux flic familier n’aura sans doute été, à la manière d’un La Fontaine, qu’un prétexte pour l’auteur à observer les gens, nos contemporains et leurs drôles de manières parfois, à dresser un catalogue de références culturelles (je suis sûre de ne pas les avoir toutes repérées !)… et à jeter un regard légèrement cynique sur notre société. Dans le Nestor jumeau de Pollux, dans l’expédition nocturne des quatre à la fin, j’ai même cru reconnaître des allusions au monde de la BD (Tintin, Les Dalton…), en tout cas il n’était pas difficile de se projeter dans ce neuvième art pour se fabriquer des images du roman.
En bref, un divertissement bien agréable et efficace, en ce temps de vacances, pour se détendre les zygomatiques !
De drôles d’animaux, il y en a dans ce zoo miteux menacé de reconversion. Peut-être surtout les humains qui le gèrent et ceux qui y travaillent. Et il faut toute la bonhomie (et la rouerie) du commissaire Maigret, chargé de l’enquête, pour parvenir à dénouer l’écheveau des possibles. Euh… non, il y a bien un ours, un tigre, un lama mais… pas de chevaux dans ce zoo ?!
“Jeu de mots !” aurait dit maître Capello ! Des jeux de mots, il n’y a que cela dans ce roman, à commencer par les noms des personnages, qui auraient pu être le fruit d’un exercice créatif pour gamins amoureux de la langue française : les vétérinaires Loussore et Dubois-Lanuit, madame la sous-préfète et son mari Lapaud-de Loursse, monsieur O’Maverty, la première victime, toujours flanqué de son fidèle Vaudeux, etc, etc. Et bien sûr, le commissaire chargé de l’enquête s’appelle Maigret et ressemble au vrai en tout, adjoints y compris. D’autres jeux de langage ? Ce sont tous les titres de chapitres et toutes les références à des classiques de la littérature et du cinéma : Les trois mousquetaires, les Tontons flingueurs, Monsieur le sous-préfet aux champs…
Dans cette enquête à laquelle on peut peut-être reprocher quelques longueurs, on peut épingler aussi au passage quelques coups de griffes à l’establishment, à des fonctions politiques aux noms plus ronflants et plus longs que la réalité de travail qu’ils représentent, à la corruption, aux troquets trop chic, et peut-être même à l’art contemporain et aux critiques (mais allez savoir ce que pense réellement l’auteur… faut-il ici lui reprocher quelques lourdeurs ou se laisser aller dans le burlesque sans réfléchir ?)
Je parlais d’enquête, je parlais de gamins amoureux de la langue et de la culture française : rien de péjoratif, au contraire. La Belge que je suis a peut-être reconnu dans ce récit déjanté une pointe de surréalisme, un goût de l’absurde bien belge. Car faire vivre tout un zoo, et surtout leurs pensionnaires officiels, y monter des crimes affreux et y faire mener l’enquête par un vieux flic familier n’aura sans doute été, à la manière d’un La Fontaine, qu’un prétexte pour l’auteur à observer les gens, nos contemporains et leurs drôles de manières parfois, à dresser un catalogue de références culturelles (je suis sûre de ne pas les avoir toutes repérées !)… et à jeter un regard légèrement cynique sur notre société. Dans le Nestor jumeau de Pollux, dans l’expédition nocturne des quatre à la fin, j’ai même cru reconnaître des allusions au monde de la BD (Tintin, Les Dalton…), en tout cas il n’était pas difficile de se projeter dans ce neuvième art pour se fabriquer des images du roman.
En bref, un divertissement bien agréable et efficace, en ce temps de vacances, pour se détendre les zygomatiques !
Invité- Invité
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
Merci, adtraviata, pour cette critique bien sentie et très agréable à lire !
Invité- Invité
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
Adraviata :9ç<: Ta critique est aux petits oignons
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
Mais qu'est-ce que c'est que ce bouquin ???!! Je sens que ma LAL va encore s'agrandir !
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
Mon avis :
Je remercie les Editions Kyklos et Partage lecture pour cette belle aventure dans un zoo un peu farfelu mais tellement attachant !!
Je ne peux pas dire toutefois, avoir été "transporté" par cette lecture. J'ai un peu de mal à me l'expliquer mais je pense que les évènements trop rocambolesques y sont pour quelque chose. Trop d'humour peu parfois nuire à mon gout, et j'ai du faire une pause car je trouvais ça trop lourd !
Sinon, il y a beaucoup de choses que j'ai adoré dans ce récit notamment les jeux de mots et surtout les noms des personnages géniaux ! comme O'maverty, Lapaud de Loursse, Jeton lapierre, Fessonni-Loiseau, Dubois-lanuit etc...
J,ai trouvé aussi certains personnages plus secondaires tres attachants comme les 2 comméres Ginette et Joséphine... hilarantes !!
J'ai trouvé dommage que l'auteur mette beaucoup, trop à mon gout, de détails dans certaines scénes ; cela tirait un peu en longueur.
Même si je l'ai trouvé long j'en ai apprécié la lecture, c'est un tres bon divertissement et l'humour y est omniprésent. L'histoire y est racontée avec brio et originalité.
Je remercie les Editions Kyklos et Partage lecture pour cette belle aventure dans un zoo un peu farfelu mais tellement attachant !!
Je ne peux pas dire toutefois, avoir été "transporté" par cette lecture. J'ai un peu de mal à me l'expliquer mais je pense que les évènements trop rocambolesques y sont pour quelque chose. Trop d'humour peu parfois nuire à mon gout, et j'ai du faire une pause car je trouvais ça trop lourd !
Sinon, il y a beaucoup de choses que j'ai adoré dans ce récit notamment les jeux de mots et surtout les noms des personnages géniaux ! comme O'maverty, Lapaud de Loursse, Jeton lapierre, Fessonni-Loiseau, Dubois-lanuit etc...
J,ai trouvé aussi certains personnages plus secondaires tres attachants comme les 2 comméres Ginette et Joséphine... hilarantes !!
J'ai trouvé dommage que l'auteur mette beaucoup, trop à mon gout, de détails dans certaines scénes ; cela tirait un peu en longueur.
Même si je l'ai trouvé long j'en ai apprécié la lecture, c'est un tres bon divertissement et l'humour y est omniprésent. L'histoire y est racontée avec brio et originalité.
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Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
N'hésite pas et plonge dans le bassin du zoo, mais fais attention attention à la belle fontaine que ces Messieurs veulent construire !!!ingridfasquelle a écrit:Mais qu'est-ce que c'est que ce bouquin ???!! Je sens que ma LAL va encore s'agrandir !
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
zazy a écrit:N'hésite pas et plonge dans le bassin du zoo, mais fais attention attention à la belle fontaine que ces Messieurs veulent construire !!!ingridfasquelle a écrit:Mais qu'est-ce que c'est que ce bouquin ???!! Je sens que ma LAL va encore s'agrandir !
Promis, je serai prudente !
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
Avant toute chose, merci au forum Partage Lecture et aux éditions Kyklos pour m’avoir permis de découvrir ce livre .
Bon, un mois n’a pas été de trop pour lire ce long roman. Les conditions n’étaient pas idéales pour moi donc ma lecture a été lente.
Je ne savais pas vraiment à quoi m’en tenir avec ce livre et c’est bien pour ça que j’avais envie de le lire. Néanmoins, je m’attendais à de l’humour et j’ai été servie.
L’auteur nous sert sur un plateau un décor prometteur et des personnages savoureux et cocasses. Mixez le tout et vous obtiendrez ce roman dé-zoo-pilant et plus encore.
Ce qui m’a frappé en premier dans la lecture, c’est la manière dont l’auteur manie la langue française. Les jeux de mots ne manquent pas, les métaphores et les descriptions sont très parlantes, et l’emploi de certains mots anciens surprend mais ne détonne pas.
Les noms des différents personnages renforcent leur côté parfois caricatural mais participent surtout à les rendre encore plus drôles, fantaisistes et cocasses. Les différents personnages sont d’ailleurs le point fort du roman, plus que l’histoire en elle-même. C’est leurs rencontres, leurs interactions qui rend les choses farfelues et apportent la dose d’humour. C’est ce que j’ai préféré dans ce roman.
J’ai apprécié la qualité de l’écriture de Ricardo Salvador qui, même si elle m’a un peu perturbée au début, est très agréable et montre que l’auteur maitrise son sujet.
L’intrigue ne sert que de prétexte au Commissaire Maigret, à Madame la sous-préfète Lapaud-de-Loursse, Pollux, Albert-Albert et autres personnages emblématique pour s’épanouir dans cet univers un peu fou.
Certains moments sont de vraies pépites, comme celui de la sous-préfète se baladant dans le zoo avec son magnifique chapeau sous une chaleur accablante. Tout simplement hilarant !
Le seul bémol de ce livre pour moi est sa longueur, j’ai parfois éprouvé de la difficulté à accrocher, trouvant que ça trainait trop en longueur justement. Néanmoins, ça n’a pas gâché mon plaisir.
Il y aurait encore bien des choses à dire sur ce livre mais je finirais en disant que j’ai passé un très bon moment avec cette lecture, bien différente de mes lectures habituelles, et que je ne saurais trop la recommander à tous.
Merci encore pour cette belle découverte !
Bon, un mois n’a pas été de trop pour lire ce long roman. Les conditions n’étaient pas idéales pour moi donc ma lecture a été lente.
Je ne savais pas vraiment à quoi m’en tenir avec ce livre et c’est bien pour ça que j’avais envie de le lire. Néanmoins, je m’attendais à de l’humour et j’ai été servie.
L’auteur nous sert sur un plateau un décor prometteur et des personnages savoureux et cocasses. Mixez le tout et vous obtiendrez ce roman dé-zoo-pilant et plus encore.
Ce qui m’a frappé en premier dans la lecture, c’est la manière dont l’auteur manie la langue française. Les jeux de mots ne manquent pas, les métaphores et les descriptions sont très parlantes, et l’emploi de certains mots anciens surprend mais ne détonne pas.
Les noms des différents personnages renforcent leur côté parfois caricatural mais participent surtout à les rendre encore plus drôles, fantaisistes et cocasses. Les différents personnages sont d’ailleurs le point fort du roman, plus que l’histoire en elle-même. C’est leurs rencontres, leurs interactions qui rend les choses farfelues et apportent la dose d’humour. C’est ce que j’ai préféré dans ce roman.
J’ai apprécié la qualité de l’écriture de Ricardo Salvador qui, même si elle m’a un peu perturbée au début, est très agréable et montre que l’auteur maitrise son sujet.
L’intrigue ne sert que de prétexte au Commissaire Maigret, à Madame la sous-préfète Lapaud-de-Loursse, Pollux, Albert-Albert et autres personnages emblématique pour s’épanouir dans cet univers un peu fou.
Certains moments sont de vraies pépites, comme celui de la sous-préfète se baladant dans le zoo avec son magnifique chapeau sous une chaleur accablante. Tout simplement hilarant !
Le seul bémol de ce livre pour moi est sa longueur, j’ai parfois éprouvé de la difficulté à accrocher, trouvant que ça trainait trop en longueur justement. Néanmoins, ça n’a pas gâché mon plaisir.
Il y aurait encore bien des choses à dire sur ce livre mais je finirais en disant que j’ai passé un très bon moment avec cette lecture, bien différente de mes lectures habituelles, et que je ne saurais trop la recommander à tous.
Merci encore pour cette belle découverte !
Invité- Invité
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
Belle critique qui confirme notre impression commune
Re: [Salvador, Ricardo] La zygène de la filipendule
Au début, le titre m'a un peu intrigué mais quand on sait ce qu'est la zygène on comprend mieux. finalement ce livre est très sympatique, humoristique. il y a beaucoup de personnage (humain et animaux) il vaut donc mieux faire une liste pour s'y retrouver car les noms sont fantaisistes. J'ai bien rigolé. Albert-Albert est génial.
Livre à lire absolument !!!
Livre à lire absolument !!!
Invité- Invité
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