[Oates, Joyce Carol] Nous étions les Mulvaney
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Votre avis sur "Nous étions les Mulvaney"
[Oates, Joyce Carol] Nous étions les Mulvaney
Nous étions les Mulvaney
Auteur : Joyce Carol Oates
Edition : Stock
Nombre de pages : 737
Quatriéme de couverture :
Chez les Mulvaney, on forme une famille unie, soudée, aimante, une joyeuse tribu composée du père Michael, chef d'entreprise, des quatre enfants, Michael Junior, Patrick, Marianne et Judd, le narrateur, et de Corinne la mère, un rayon de soleil, dynamique et débordante de charité chrétienne. Bien qu'un drame couve on le pressent dès le début du roman pendant des années rien ne perturbe ce paradis familial. Mais, un jour de 1976, par une belle soirée de fête au collège, Marianne est violée. La famille entière sombre dans la sordide réalité de l'Amérique rurale. Désirs de vengeance, peurs, chacun à son tour quitte la maison. Seule Marianne garde la nostalgie du passé. Récit d'une traversée du désert, d'une déchéance annoncée, la saga de la famille Mulvaney tire pourtant sa révérence sur une note d'espoir. Un grand roman classique et séditieux, à la sauce américaine.
Mon appréciation :
"un grand roman à l'américaine" pitié je suis vaccinée je ne pense pas que je renouvelerai l'expérience de Oates j'en ai eu une indigestion, j'ai lu les 250 derniéres en diagonales.
Une famille idéale de 6 personnes avec une belle maison et le jour de la saint Valentin Marianne se fait violer et C'est le drame le pére sombre dans l'alcool renie sa fille ....les garçons partent un par un, sa femme le quitte et il meurt voila j'ai raconté l'histoire en trois lignes elle il lui a fallu 750 pages
Ma note : 3/10 (mais j'ai déja mis pire)
Invité- Invité
Re: [Oates, Joyce Carol] Nous étions les Mulvaney
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Vu ta critique je ne le lirais pas, mais au moins ça a le mérite d'être clair
Vu ta critique je ne le lirais pas, mais au moins ça a le mérite d'être clair
audreyzaz- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 3345
Age : 38
Localisation : Région parisienne (92)
Genre littéraire préféré : Un peu de tout
Date d'inscription : 03/06/2008
Re: [Oates, Joyce Carol] Nous étions les Mulvaney
En fouillant un peu sur le net, j'ai pu lire qu'il ne fallait surtout pas commencer par celui ci car il ne refléte pas du tout ces écrits.
Bon sang maitenant je vais être obligée d'en lire un autre, j'aurai préféré que l'on me dise qu'ils étaient tous pareil.
J'ai eu de bon echo pour les chutes
Bon sang maitenant je vais être obligée d'en lire un autre, j'aurai préféré que l'on me dise qu'ils étaient tous pareil.
J'ai eu de bon echo pour les chutes
Invité- Invité
Re: [Oates, Joyce Carol] Nous étions les Mulvaney
Moi, j'ai bien aimé ce livre.
C'est une famille qui est détruite peu à peu à cause d'un drame qui arrive à un des membres de la famille.
J'aime bien l'écriture de Oates.
En tout cas, cela m'a donné envie de découvrir ses autres livres mais cet auteur a été très prolifique quand on voit la liste de ses livres.
C'est une famille qui est détruite peu à peu à cause d'un drame qui arrive à un des membres de la famille.
J'aime bien l'écriture de Oates.
En tout cas, cela m'a donné envie de découvrir ses autres livres mais cet auteur a été très prolifique quand on voit la liste de ses livres.
Invité- Invité
Re: [Oates, Joyce Carol] Nous étions les Mulvaney
Par contre, il y a un truc que je ne comprends pas, c'est pourquoi ce livre figure en littérature de jeunesse. Ce n'est pas du tout un livre pour la jeunesse.
Invité- Invité
Re: [Oates, Joyce Carol] Nous étions les Mulvaney
il est note depuis un moment sur mon petit carnet mais tes impressions me refroidissent un peu j avoue, j ai neanmoins envie de decouvrir cet auteur j ai entendu du bien des chutes alors...
Invité- Invité
Re: [Oates, Joyce Carol] Nous étions les Mulvaney
Je vous ai déjà fait part de ma préférence pour ses romans courts, « les chutes » (seul long roman lu) m’a semblé trop fourni en évènements avec des moments un peu lents et inutiles, j'ai quand même retenté l’expérience avec celui-ci dont le résumé m’attirait.
J’y ai retrouvé les passages trop descriptifs mais ceux là sont peu nombreux et suivis de passages très beaux, car l’écriture est très imagée, on est invité dans cette famille ; les descriptions permettent au lecteur de bien connaître cette famille mais aussi leurs codes, leur façon de vivre, leur environnement, on peut dire « je connais les Mulvaney » ; c’est la richesse de la plume de J.C.Oates.
Certains passages comme l’itinéraire pour accéder à leur ferme ou l’énumération de pendules de la maison est un peu rébarbatif mais je dois dire qu’à certains moments, j’entendais le tic tac de ces pendules derrière les dialogues des personnages.
J’ai accepté de passer outre ces descriptions car dès le départ, un évènement terrible plane, peu à peu, en faisant connaissance de cette famille aisée et bien ancrée dans cette contrée provinciale, nous apprenons la vérité. Les Mulvaney sont une famille modèle, avec de belles valeurs morales, intégrés dans la bonne société, jusqu’en 1976 où tout bascula.
La richesse de ce livre est dans les personnages, plus que dans l’histoire, il s’y passe peu de choses mais beaucoup de sentiments, nous assistons à l’évolution de cette famille meurtrie qui va s’éclater.
Encore une fois, le livre est un peu trop long, je l’ai fini pour savoir jusqu’où cette famille va se perdre, mais la 2° partie du livre bien qu' intéressante, est entrecoupée de moments plus ennuyeux ; on est installé dans cette famille et on en sait assez, on a envie de plus de faits.
J’y ai retrouvé les passages trop descriptifs mais ceux là sont peu nombreux et suivis de passages très beaux, car l’écriture est très imagée, on est invité dans cette famille ; les descriptions permettent au lecteur de bien connaître cette famille mais aussi leurs codes, leur façon de vivre, leur environnement, on peut dire « je connais les Mulvaney » ; c’est la richesse de la plume de J.C.Oates.
Certains passages comme l’itinéraire pour accéder à leur ferme ou l’énumération de pendules de la maison est un peu rébarbatif mais je dois dire qu’à certains moments, j’entendais le tic tac de ces pendules derrière les dialogues des personnages.
J’ai accepté de passer outre ces descriptions car dès le départ, un évènement terrible plane, peu à peu, en faisant connaissance de cette famille aisée et bien ancrée dans cette contrée provinciale, nous apprenons la vérité. Les Mulvaney sont une famille modèle, avec de belles valeurs morales, intégrés dans la bonne société, jusqu’en 1976 où tout bascula.
La richesse de ce livre est dans les personnages, plus que dans l’histoire, il s’y passe peu de choses mais beaucoup de sentiments, nous assistons à l’évolution de cette famille meurtrie qui va s’éclater.
Encore une fois, le livre est un peu trop long, je l’ai fini pour savoir jusqu’où cette famille va se perdre, mais la 2° partie du livre bien qu' intéressante, est entrecoupée de moments plus ennuyeux ; on est installé dans cette famille et on en sait assez, on a envie de plus de faits.
Re: [Oates, Joyce Carol] Nous étions les Mulvaney
Mon avis
Je ne résume pas, la 4ème de couverture étant déjà explicite, c’est un roman dont on a déjà beaucoup parlé dans les forums. Alors voila ce que j’en pense, je dirai tout d’abord que le livre m’a paru très long, il y a des passages ou je me suis ennuyée. Cette famille trop idyllique, ou tout bascule d’un seul coup et cela à cause de non-dit, il me semble qu’il y aurait eu moins de souffrance de tous les personnages. Corinne, la mère m’a énervée, privée de sa fille par décision de son alcoolique de mari, évidement il ne faut pas oublier que l’histoire se passe dans les années 70, trop tard aussi pour l’appel du père sur sur son lit d’agonie. Donc ce que je n’ai pas aimé c’est l’errance de Marianne, beaucoup de ses jeunes années gâchées, le père qui se réfugie dans l’alcool et le jeune Judd qui grandit dans cette ambiance malsaine. Par contre, il y a un passage qui m’a fait frémir, lorsque Patrick ivre de colère jure de venger sa soeur, il intercepte le violeur et le pousse à se diriger vers les marais, jusqu’à le faire entrer dedans et mon imagination m’a créée l’image de ce garçon s’enfonçant de plus en plus pendant que Patrick le regarde, que va t-il faire ? Ce n’est pas mon roman préféré de J.C.Oates, pourtant bien écrit et son art de la narration m’a tout de même fait plonger dans la vie de cette famille. Quelques thèmes comme la famille, la tendresse entre frères et soeurs, les non-dits, l’hypocrisie, l’injustice et l’alcool. Je ne parlerai pas de la fin ou chacun festoie comme si rien ne s’était jamais passé. Un peu déçue ma note ne sera que 4/5
Je ne résume pas, la 4ème de couverture étant déjà explicite, c’est un roman dont on a déjà beaucoup parlé dans les forums. Alors voila ce que j’en pense, je dirai tout d’abord que le livre m’a paru très long, il y a des passages ou je me suis ennuyée. Cette famille trop idyllique, ou tout bascule d’un seul coup et cela à cause de non-dit, il me semble qu’il y aurait eu moins de souffrance de tous les personnages. Corinne, la mère m’a énervée, privée de sa fille par décision de son alcoolique de mari, évidement il ne faut pas oublier que l’histoire se passe dans les années 70, trop tard aussi pour l’appel du père sur sur son lit d’agonie. Donc ce que je n’ai pas aimé c’est l’errance de Marianne, beaucoup de ses jeunes années gâchées, le père qui se réfugie dans l’alcool et le jeune Judd qui grandit dans cette ambiance malsaine. Par contre, il y a un passage qui m’a fait frémir, lorsque Patrick ivre de colère jure de venger sa soeur, il intercepte le violeur et le pousse à se diriger vers les marais, jusqu’à le faire entrer dedans et mon imagination m’a créée l’image de ce garçon s’enfonçant de plus en plus pendant que Patrick le regarde, que va t-il faire ? Ce n’est pas mon roman préféré de J.C.Oates, pourtant bien écrit et son art de la narration m’a tout de même fait plonger dans la vie de cette famille. Quelques thèmes comme la famille, la tendresse entre frères et soeurs, les non-dits, l’hypocrisie, l’injustice et l’alcool. Je ne parlerai pas de la fin ou chacun festoie comme si rien ne s’était jamais passé. Un peu déçue ma note ne sera que 4/5
lalyre- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
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Re: [Oates, Joyce Carol] Nous étions les Mulvaney
NOUS ÉTIONS LES MULVANEY
Mon ressenti
Une famille parmi tant d’autres dont le destin est scellé en une nuit. C’est ce déclin des uns et des autres que l’auteure brosse de main de maître. Au travers de ses mots, le lecteur est mis à contribution lui aussi, témoin silencieux de ce qui se trame pour chacun des membres. Impuissant, il accompagne le déclin. Je n’ai pas pu lire tout d’une traite, le rythme est lent comme le temps vient à ternir les objets ou les gens, en les fanant ou en les vieillissant. Il faut du temps dit-on pour pardonner et avancer, il faut parfois du temps aussi pour qu’une décision soit prise et se consume dans le rejet.
Une histoire triste, émouvante malgré les longueurs parfois qui viennent alourdir encore plus le propos de cette image idéale de la famille mais tellement réaliste. Sans jamais juger, que ce soit l’auteur ou le lecteur, chacun tente de pardonner là où la famille ne le fait pas….
Les personnages sont criants de vérité de par leur profondeur, une analyse fine et ciselée donne à cette famille une existence particulière qui tisse des liens avec la nôtre. Et nous, qu’aurions nous fait ?
A découvrir
Mon ressenti
Une famille parmi tant d’autres dont le destin est scellé en une nuit. C’est ce déclin des uns et des autres que l’auteure brosse de main de maître. Au travers de ses mots, le lecteur est mis à contribution lui aussi, témoin silencieux de ce qui se trame pour chacun des membres. Impuissant, il accompagne le déclin. Je n’ai pas pu lire tout d’une traite, le rythme est lent comme le temps vient à ternir les objets ou les gens, en les fanant ou en les vieillissant. Il faut du temps dit-on pour pardonner et avancer, il faut parfois du temps aussi pour qu’une décision soit prise et se consume dans le rejet.
Une histoire triste, émouvante malgré les longueurs parfois qui viennent alourdir encore plus le propos de cette image idéale de la famille mais tellement réaliste. Sans jamais juger, que ce soit l’auteur ou le lecteur, chacun tente de pardonner là où la famille ne le fait pas….
Les personnages sont criants de vérité de par leur profondeur, une analyse fine et ciselée donne à cette famille une existence particulière qui tisse des liens avec la nôtre. Et nous, qu’aurions nous fait ?
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Pinky- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 04/06/2008
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