[Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
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Votre avis sur "Vingt-quatre heure de la vie d'une femme"
[Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Auteur : Stephen ZWEIG
Edition : Stock
Nombre de pages : 179
Résumé :
Dans une calme et paisible pension de la Côte-d'Azur, un scandale éclate: Mme Henriette, mère et épouse exemplaire, s'est enfuie avec un jeune homme distingué de plusieurs années plus jeune qu'elle, qu'elle avait rencontré seulement 24 heures plus tôt. Le narrateur prend sa défense lors d'une discussion à bâtons rompus autour du dîner qui suit les événements, ce qui pousse une vieille anglaise Mrs C. à lui raconter sa propre histoire, celle qui est survenue des années plus tôt et qui n'a duré que 24 heures.
Mon avis
Que dire de ce livre à part magnifique, on nous raconte l'histoire d'une femme veuve qui tente de sauver un homme du suicide, un homme accro aux jeux, adepte des casinos, on y voit une femme prête à tout pour sauver cet homme, on y découvre également l'univers du jeu ainsi que ses dangers.
Aussi, le style d'écriture ne laisse pas le lecteur indifférent, une drôle de sensation inexplicable m'a habitée en refermant le livre, c'est une chose qui ne m'arrive pas souvent.
Je vous le conseille
Ma note
9/10
Dernière édition par Audreyzaz le Sam 22 Nov 2008 - 20:04, édité 2 fois
audreyzaz- Grand sage du forum
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Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Moi aussi il m' a beaucoup plût, l' écriture de Zweig est assez drôle, je trouve qu' elle allie très bien un registre plutôt classique avec un phrasé plus contemporrain. D' ailleurs je trouve qu' il sait se mettre parfaitement dans la peau d' une femme, les sentiments de la vieille anglaise sont très expressifs et d'une grande sobriété malgré tout...
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
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audreyzaz- Grand sage du forum
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Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Finalement là aussi, il semble y avoir pas mal de similitudes avec les nouvelles de Brûlant Secret.
Ça a l'air très tentant...
Ça a l'air très tentant...
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Je l'ai lu il y a quelque temps déjà donc je m'en souviens plus très bien. Je me rappelle que je ne l'ai pas fini.
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Je l'ai dans ma LAL.
Thot- Admin
-
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Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
J'ai adoré le Joueur d'échecs et depuis "24h dans la vie d'une femme" est dans ma liste... mais je fais toujours passer quelque chose avant !! Je vais peut etre le faire un peu remonter dans la liste après avoir lu vos critiques!!
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
J'ai mis longtemps à lire ce livre, pourtant assez court, car je n'ai pas accroché à l'histoire.
J'ai trouvé le récit sans rebondissement et ennuyeux. Il a fallu attendre les vingt dernières pages pour qu'il devienne intéressant. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la fin.
Malgré tout, le style de l'auteur est superbe et très agréable à lire. Si j'en ai l'occasion, je pense lire un autre livre de cet auteur afin d'éventuellement avoir un avis plus favorable.
J'ai trouvé le récit sans rebondissement et ennuyeux. Il a fallu attendre les vingt dernières pages pour qu'il devienne intéressant. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la fin.
Malgré tout, le style de l'auteur est superbe et très agréable à lire. Si j'en ai l'occasion, je pense lire un autre livre de cet auteur afin d'éventuellement avoir un avis plus favorable.
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Mon avis :
Ce livre m'a beaucoup touché.
L'histoire se passe au tout début du XX ème siècle. Les moeurs n'étaient pas du tout les mêmes que les nôtres.
Une femme qui quitte son mari et ses enfants pour un coup de foudre était une gourgandine. Et ça n'était pas la peine ne serait-ce que d'espérer continuer à voir ses amis. C'était immoral. Une femme se devait de rester à sa place.
Ce livre est la confession d'une femme pour qui 24 heures vont tout changer. Elle va ressentir tout un tas d'émotions, du bonheur à la colère. Cette journée va remettre cette femme en question. Elle comprendra que l'on puisse, ou tout du moins, veuille tout quitter pour un homme, pour l'amour. Il ne faut pas oublier qu'à l' époque les mariages d'amour était très très rares.
Ce livre est bouleversant, surtout que quand on y réfléchit, une femme qui, aujourd'hui, quitte tout sans se retourner sera vu exactement de la même façon qu'à l'époque. Qu'elle quitte son mari, bon, c'est une chose, il y a le divorce, mais qu'elle abandonne ses enfants...C'est toujours aussi mal vu.
Ce livre m'a beaucoup touché.
L'histoire se passe au tout début du XX ème siècle. Les moeurs n'étaient pas du tout les mêmes que les nôtres.
Une femme qui quitte son mari et ses enfants pour un coup de foudre était une gourgandine. Et ça n'était pas la peine ne serait-ce que d'espérer continuer à voir ses amis. C'était immoral. Une femme se devait de rester à sa place.
Ce livre est la confession d'une femme pour qui 24 heures vont tout changer. Elle va ressentir tout un tas d'émotions, du bonheur à la colère. Cette journée va remettre cette femme en question. Elle comprendra que l'on puisse, ou tout du moins, veuille tout quitter pour un homme, pour l'amour. Il ne faut pas oublier qu'à l' époque les mariages d'amour était très très rares.
Ce livre est bouleversant, surtout que quand on y réfléchit, une femme qui, aujourd'hui, quitte tout sans se retourner sera vu exactement de la même façon qu'à l'époque. Qu'elle quitte son mari, bon, c'est une chose, il y a le divorce, mais qu'elle abandonne ses enfants...C'est toujours aussi mal vu.
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Cette nouvelle a paru en 1927. Elle a été portée à l'écran en 1952 et en 1967 par Dominique Lelouche avec Danièle Darrieux et en 2003. Sept pensionnaires d'une petite pension installée sur la Riviera entament de vives discutions à l'occasion d'un scandale qui aboutit à la fuite d'une des pensionnaires, Mme Henriette, avec un jeune homme de passage. Seul le narrateur prend la défense de cette femme et trouve comme alliée une vieille dame anglaise. L'attirant dans sa chambre elle fait de lui son confident et lui raconte, au cours d'une longue conversation, une période de vingt quatre heures de sa vie qui l'a bouleversée. Mariée à 18 ans et mère de deux enfants, elle devint veuve à 40 ans. Confrontée à la solitude, elle voyage et fréquente le casino de Monte Carlo. Là, elle prend plaisir à observer l'arène des mains des joueurs sur les tables de jeux lorsqu'elle aperçoit les attitudes particulièrement expressives d'un jeune homme de 24 ans dont elle ne peut détourner le regard. Le thème de la passion et de ses manifestations pathologiques sont au cœur de cette nouvelle. La description du visage et des mains des joueurs est en particulier saisissante. Alors qu'il a tout perdu, le jeune homme quitte le casino désespéré. Instinctivement, elle le suit, bien décidée à le mettre à l'abri de lui-même et à le secourir. Elle tente de créer avec lui un rapport de confiance, puis, découvrant sa folie, elle l'abandonne tel un possédé.
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stefan Zweig
Mon avis.
Cette lecture est une relecture et je suis retombée sous le charme de l'écriture de Stefan Zweig. Cette histoire est fascinante, les descriptions des mains dans le casino ont un côté particulièrement fantastique, surréaliste.
Le livre commence par un scandale mais rien de dramatique finalement. Puis peu à peu l'auteur plonge le lecteur dans un abîme, dans l'addiction de son personnage. Cette addiction ira à sa perte malgré la femme qui viendra à son aide presque malgré elle.
Cette année, c'est-à-dire 2010 je me suis inscrite au défi Stefan Zweig, ce défi consiste à lire un Zweig par mois...facile, trop facile !!!!!
Le vrai défi serait de lire un roman de cet auteur, donc chaque livre est un chef d'oeuvre, et de ne pas l'aimer, ne pas tomber sous le charme, ne pas retrouver cette magnifique écriture !!!!
J'ai voté : très bien !
Mon avis.
Cette lecture est une relecture et je suis retombée sous le charme de l'écriture de Stefan Zweig. Cette histoire est fascinante, les descriptions des mains dans le casino ont un côté particulièrement fantastique, surréaliste.
Le livre commence par un scandale mais rien de dramatique finalement. Puis peu à peu l'auteur plonge le lecteur dans un abîme, dans l'addiction de son personnage. Cette addiction ira à sa perte malgré la femme qui viendra à son aide presque malgré elle.
Cette année, c'est-à-dire 2010 je me suis inscrite au défi Stefan Zweig, ce défi consiste à lire un Zweig par mois...facile, trop facile !!!!!
Le vrai défi serait de lire un roman de cet auteur, donc chaque livre est un chef d'oeuvre, et de ne pas l'aimer, ne pas tomber sous le charme, ne pas retrouver cette magnifique écriture !!!!
J'ai voté : très bien !
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Je partage tout à fait cet avis !
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
J’ai lu ce livre suite à la recommandation d’une amie. Elle m’a assurée que c’était une excellente lecture, agréable et fascinante.
Et en effet, j’ai trouvé un style clair et assuré. L’histoire d’une femme passionnée et passionnante. Le récit est en fait séparé en deux parties : un changement de narrateur s’opère et le récit de Mme C… se retrouve enchâssé dans celui du premier narrateur, un des pensionnaires de l’hôtel.
Nous est délicieusement décrit un monde bourgeois tout en finesse et délicatesse. La pension tout d’abord est vaguement décrite, avec son jardin, ses bancs et la fuite de Mme Henriette. Puis, ensuite, dans le second récit, les casinos sont plus nettement décrits. Notamment les mains. Oui, ces mains que Mme C… examine longuement et qu’elle affectionne tant. Au début, ce monologue autour des mains est passionnant, les mains sont le reflet de la personnalité, dit Mme C… . Mais par la suite, les mains se fatiguent un peu et nous fatiguent aussi.
Je me suis également poser une question : Pourquoi « Mme C… », « M. M… », « M. R… » ? Pourquoi ne pas avoir donné des noms entiers ? Pour ne pas que l’on s’attarde sur les noms ? Pour ne pas que l’on juge ? Mystère.
En bref : Un récit au premier abord très intéressant, mais qui s’essouffle sur la fin. Un style très agréable toute fois.
Note : 3,5/5
Extrait : p.51 « Jamais encore, je n’avais vu un visage dans lequel la passion du jeu jaillissait si bestiale dans sa nudité effrontée »
Et en effet, j’ai trouvé un style clair et assuré. L’histoire d’une femme passionnée et passionnante. Le récit est en fait séparé en deux parties : un changement de narrateur s’opère et le récit de Mme C… se retrouve enchâssé dans celui du premier narrateur, un des pensionnaires de l’hôtel.
Nous est délicieusement décrit un monde bourgeois tout en finesse et délicatesse. La pension tout d’abord est vaguement décrite, avec son jardin, ses bancs et la fuite de Mme Henriette. Puis, ensuite, dans le second récit, les casinos sont plus nettement décrits. Notamment les mains. Oui, ces mains que Mme C… examine longuement et qu’elle affectionne tant. Au début, ce monologue autour des mains est passionnant, les mains sont le reflet de la personnalité, dit Mme C… . Mais par la suite, les mains se fatiguent un peu et nous fatiguent aussi.
Je me suis également poser une question : Pourquoi « Mme C… », « M. M… », « M. R… » ? Pourquoi ne pas avoir donné des noms entiers ? Pour ne pas que l’on s’attarde sur les noms ? Pour ne pas que l’on juge ? Mystère.
En bref : Un récit au premier abord très intéressant, mais qui s’essouffle sur la fin. Un style très agréable toute fois.
Note : 3,5/5
Extrait : p.51 « Jamais encore, je n’avais vu un visage dans lequel la passion du jeu jaillissait si bestiale dans sa nudité effrontée »
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Quand j'ai découvert cet auteur il y a plusieurs années ce sont d'abord ses oeuvres romanesques que j'ai dévorées et on m'a offert l'intégrale. Depuis j'ai lu son autobiographie et je viens d'acquérir en poche "Les Très heures de l'Humanité", je me pencherai ensuite sur ses biographies historiques.
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
J'ai loué ce livre dernièrement à la bibliothèque. J'ai hâte de le commencer.
Invité- Invité
Ce cher Zweig...
Après la lecture de Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme et comme toujours avec Zweig, je suis partagé entre fascination et irritation.
Son aisance et sa facilité d'écriture me fascinent vraiment. Il a un talent inné pour mettre en scène des personnages sous une lumière dramatique. Mais comment dire? je trouve qu'il reste à la surface des êtres et des choses. C'est très captivant sur le moment de la lecture, mais quelques jours après la lecture, je n'en garde jamais aucune empreinte...
Pour ce qui est de l'univers des casinos, je recommande vivement Le Joueur de Dostoïevski. C'est une nouvelle écrite à la première personne où l'on suit les péripéties d'un joueur aux prises avec la passion du jeu. A vous glacer le sang...
Au plaisir,
Son aisance et sa facilité d'écriture me fascinent vraiment. Il a un talent inné pour mettre en scène des personnages sous une lumière dramatique. Mais comment dire? je trouve qu'il reste à la surface des êtres et des choses. C'est très captivant sur le moment de la lecture, mais quelques jours après la lecture, je n'en garde jamais aucune empreinte...
Pour ce qui est de l'univers des casinos, je recommande vivement Le Joueur de Dostoïevski. C'est une nouvelle écrite à la première personne où l'on suit les péripéties d'un joueur aux prises avec la passion du jeu. A vous glacer le sang...
Au plaisir,
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Premier livre de Zweig que je lis et je dois dire que j'ai beaucoup apprécié ! L'histoire m'a plu et le style de l'auteur également, j'ai eu une lecture très fluide et c'était très agréable ! Je n'hésiterai pas à me pencher sur ses autres œuvres
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
sublime, magnifique... parfumé aussi.
Et cette observation que l'auteur a est considérable et fascinante.
Cette oeuvre dégage une ambiance particulière. Je me souviens très bien que je parvenais à me mettre dans la peau de chaque personnage...
Je relirais bien autre chose de cet auteur... ^^
Et cette observation que l'auteur a est considérable et fascinante.
Cette oeuvre dégage une ambiance particulière. Je me souviens très bien que je parvenais à me mettre dans la peau de chaque personnage...
Je relirais bien autre chose de cet auteur... ^^
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
C'est un livre que j'ai lu,l'année derniere. Il m'a touché tant par la passion de cette femme que par l'écriture dont le style peut effrayer au début...On se laisse vite emporter tant par la quiétude du lieu que par l'animation des sentiments de chacun.
Je vous le conseille bien entendu!
Je vous le conseille bien entendu!
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Mon avis :
Foudroyant.
Ce mot de la quatrième de couverture (éditions Le Livre de Poche)est extrêmement bien choisi.
L’amour qui frappe sans prévenir. La folie du jeu qui électrise. L’acuité des réflexions de Stefan Zweig sur la nature humaine (humaine, et non féminine comme pourrait le suggérer le titre, car ce récit explore avec tout autant de finesse les travers féminins et masculins). L’orage qui balaie, en même temps que la chaleur du rocher monégasque, la raison des protagonistes.
Et l’éclair de génie de Stefan Zweig, qui illumine chaque page, chaque ligne. 128 pages pour nous présenter une femme, un homme, et leur destin. 24 heures pour une vie.
Bref, intense, jubilatoire.
Un beau coup de cœur (de foudre ?)
Ma note : 9/10Ce mot de la quatrième de couverture (éditions Le Livre de Poche)est extrêmement bien choisi.
L’amour qui frappe sans prévenir. La folie du jeu qui électrise. L’acuité des réflexions de Stefan Zweig sur la nature humaine (humaine, et non féminine comme pourrait le suggérer le titre, car ce récit explore avec tout autant de finesse les travers féminins et masculins). L’orage qui balaie, en même temps que la chaleur du rocher monégasque, la raison des protagonistes.
Et l’éclair de génie de Stefan Zweig, qui illumine chaque page, chaque ligne. 128 pages pour nous présenter une femme, un homme, et leur destin. 24 heures pour une vie.
Bref, intense, jubilatoire.
Un beau coup de cœur (de foudre ?)
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Je l'ai acheté il y a quelques temps et je dois avouer que ta critique me donne envie de le lire bientôt.
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Mes impressions :
Dès les premières pages, j’ai été happée par l’écriture de Stefan Zweig. Tout en pudeur et en retenue et exprimant pourtant tellement de choses.
Une femme disparaît dans la pension où se trouve le narrateur pour les vacances. Tout le monde se met à la chercher jusqu’au moment où son mari trouve le mot qu’elle lui a laissé. « Ma femme m’a abandonnée » dit-il. A partir de ce moment les remarques et les reproches se mettent à fuser. Beaucoup se demandent comment une femme si respectable peut avoir abandonné mari et enfants pour un homme qu’elle ne connaissait que depuis quelques heures.
Le narrateur, lui, prend sa défense. Il ne tente pas de justifier son geste, juste de leur expliquer qu’il est possible qu’une vie bascule en seulement quelques heures, sans que l’on ne l’ait véritablement choisi.
C’est au cours d’une de leurs conversations qu’une vieille dame anglaise va entamer une discussion avec lui, en lui posant quelques questions. Sa théorie sur cette vie qui peut basculer en un rien de temps l’intéresse et elle cherche à en savoir plus.
Son intérêt est dû au fait qu’elle comprend cette femme. Elle-même a vécu quelques heures qui chamboulent toute une vie. Elle va donc choisir le narrateur comme confident. Elle va choisir cet homme car elle a le sentiment que lui-seul peut comprendre ce qu’elle cache en elle depuis toutes ces années.
C’est ainsi qu’après dîner, dans sa chambre, elle va parler de cette rencontre qui l’a bouleversée. Cette rencontre avec un jeune homme rongé par le jeu. Cet amour né en un éclair qui foudroie littéralement.
Cet amour, tout comme l’écriture de l’auteur est tout en pudeur et pourtant, il dégage une force incroyable. La description des gestes, des sentiments nous emportent tellement ils sont décrits avec sensibilité et justesse.
Un roman coup de poing. Quand ce qui nous arrive de mieux peut aussi être le pire.
Dès les premières pages, j’ai été happée par l’écriture de Stefan Zweig. Tout en pudeur et en retenue et exprimant pourtant tellement de choses.
Une femme disparaît dans la pension où se trouve le narrateur pour les vacances. Tout le monde se met à la chercher jusqu’au moment où son mari trouve le mot qu’elle lui a laissé. « Ma femme m’a abandonnée » dit-il. A partir de ce moment les remarques et les reproches se mettent à fuser. Beaucoup se demandent comment une femme si respectable peut avoir abandonné mari et enfants pour un homme qu’elle ne connaissait que depuis quelques heures.
Le narrateur, lui, prend sa défense. Il ne tente pas de justifier son geste, juste de leur expliquer qu’il est possible qu’une vie bascule en seulement quelques heures, sans que l’on ne l’ait véritablement choisi.
C’est au cours d’une de leurs conversations qu’une vieille dame anglaise va entamer une discussion avec lui, en lui posant quelques questions. Sa théorie sur cette vie qui peut basculer en un rien de temps l’intéresse et elle cherche à en savoir plus.
Son intérêt est dû au fait qu’elle comprend cette femme. Elle-même a vécu quelques heures qui chamboulent toute une vie. Elle va donc choisir le narrateur comme confident. Elle va choisir cet homme car elle a le sentiment que lui-seul peut comprendre ce qu’elle cache en elle depuis toutes ces années.
C’est ainsi qu’après dîner, dans sa chambre, elle va parler de cette rencontre qui l’a bouleversée. Cette rencontre avec un jeune homme rongé par le jeu. Cet amour né en un éclair qui foudroie littéralement.
Cet amour, tout comme l’écriture de l’auteur est tout en pudeur et pourtant, il dégage une force incroyable. La description des gestes, des sentiments nous emportent tellement ils sont décrits avec sensibilité et justesse.
Un roman coup de poing. Quand ce qui nous arrive de mieux peut aussi être le pire.
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Je n'ai pas encore lu le livre, en revanche, j'ai beaucoup aimé le film adapté de ce roman, beaucoup d'émotions avec Michel Serrault et Agnès Jaoui
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
kély a écrit:Je n'ai pas encore lu le livre, en revanche, j'ai beaucoup aimé le film adapté de ce roman, beaucoup d'émotions avec Michel Serrault et Agnès Jaoui
Je ne savais pas qu'il y avait eu une adaptation.
Tu devrais te laisser tenter, c'est un livre fort qui se lit très vite en plus
Invité- Invité
Re: [Zweig, Stefan] Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
Je l'ai ajouté à ma LAL biblio, grâce à tous vos avis plus le film que j'ai beaucoup aimé, m'ont vraiment donnée très envie de découvrir l'écriture de cet auteurVoyager-en-lecture a écrit:kély a écrit:Je n'ai pas encore lu le livre, en revanche, j'ai beaucoup aimé le film adapté de ce roman, beaucoup d'émotions avec Michel Serrault et Agnès Jaoui
Je ne savais pas qu'il y avait eu une adaptation.
Tu devrais te laisser tenter, c'est un livre fort qui se lit très vite en plus
Invité- Invité
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