[Bensaad, Noura] Quand ils rêvent les oiseaux
2 participants
Page 1 sur 1
Votre avis?
[Bensaad, Noura] Quand ils rêvent les oiseaux
Titre: Quand ils rêvent les oiseaux
Auteur :Noura Bensaad
Éditions: Elyzad
Collection : Littérature
Genre: Nouvelles
Paru le 08/10/2009
Nombre de pages : 112 pages
Quatrième de couverture :
«Allongée et immobile, elle se laissait bercer par le mouvement de l’onde. Les vagues comme animées d’une volonté propre la poussaient vers le rivage, un rivage désert et lointain qu’elle-même désirait atteindre sans y parvenir.»
Tout au long des huit nouvelles de ce recueil, les vies oscillent et les personnages, pris de vertige, avancent à tâtons, au plus près des failles de leur existence. En même temps qu’eux, nous glissons dans un monde à la fois familier et étrange.
Une rencontre sur un bateau, la vision d’un tableau, des pas dans la nuit, une chute malencontreuse… Leur destin au bord du rêve, ils guettent une réponse, traquent leurs désirs qui se dérobent.
Au fil des pages nous nous laissons emporter. Le livre refermé, plane un doux et persistant parfum de Méditerranée.
Mon avis :
Une fois encore, je suis charmée par les éditions Elyzad …
Ce papier tramé, à la couleur légèrement surannée, comme celui que j’aime utiliser pour écrire, donne déjà l’impression de recevoir un courrier de qualité …
Ensuite, la photo de couverture, invitant à la rêverie, offrant un accès à la rêverie (observez le cadre noir, ne dirait-on pas le contour d’une fenêtre ?), comme une fenêtre ouverte sur …..
La tendresse ….
Ce mot s’est imposé à moi, après la lecture de ces nouvelles et j’ai pensé au grand Jacques et à sa chanson.
« Pourquoi crois-tu la belle
Que monte ma chanson
Vers la claire dentelle
Qui danse sur ton front
Penché vers ma détresse
Pour un peu de tendresse…. »
Jacques Brel
Ces petits récits « transpirent » la tendresse, la sérénité, la délicatesse, même si des sujets graves sont abordés …
Tendresse du don de soi, gratuit, sans calcul …
Tendresse du partage, de la rencontre …
Tendresse des souvenirs heureux, mais aussi parfois, douloureux …
Tendresse de la découverte …
Tendresse de l’ouverture à l’autre ….
Tendresse de l’écoute …
Tous font une belle place à l’imaginaire, juste ce qu’il faut pour envelopper l’esprit d’autres possibles, à la limite de la réalité …. Le doute peut planer mais c’est si beau lorsqu’on y croit … C’est tellement vrai tout cela lorsqu’on se laisse porter par l’écriture…
« Était-ce l’incertitude d’un à venir de son existence qui donnait à sa présence tant d’intensité ? »
Qu’il est beau ce « à venir » ….
Les mots sont doux, murmurés, chuchotés, choisis, amenés là, à l’instant où il le faut pour nous parler comme autant d’images, de photographies, de paysages, de tableaux … car il y a un peu de peinture dans l’écriture de Noura Bensaad.
Chaque nouvelle est présenté comme une peinture, par petites touches, apposées ici ou là, retraçant les questionnements du personnage, ses rencontres, sa vie, montrant comme il arrive qu’un événement, semblant anodin, puisse tout faire basculer …
En apparence, dissociés les uns des autres, ces récits, par de petits détails, semblent parfois rappeler un personnage, un événement évoqués dans les pages précédentes … formant ainsi un seul et même tableau au parfum de Méditerranée ….
Ce papier tramé, à la couleur légèrement surannée, comme celui que j’aime utiliser pour écrire, donne déjà l’impression de recevoir un courrier de qualité …
Ensuite, la photo de couverture, invitant à la rêverie, offrant un accès à la rêverie (observez le cadre noir, ne dirait-on pas le contour d’une fenêtre ?), comme une fenêtre ouverte sur …..
La tendresse ….
Ce mot s’est imposé à moi, après la lecture de ces nouvelles et j’ai pensé au grand Jacques et à sa chanson.
« Pourquoi crois-tu la belle
Que monte ma chanson
Vers la claire dentelle
Qui danse sur ton front
Penché vers ma détresse
Pour un peu de tendresse…. »
Jacques Brel
Ces petits récits « transpirent » la tendresse, la sérénité, la délicatesse, même si des sujets graves sont abordés …
Tendresse du don de soi, gratuit, sans calcul …
Tendresse du partage, de la rencontre …
Tendresse des souvenirs heureux, mais aussi parfois, douloureux …
Tendresse de la découverte …
Tendresse de l’ouverture à l’autre ….
Tendresse de l’écoute …
Tous font une belle place à l’imaginaire, juste ce qu’il faut pour envelopper l’esprit d’autres possibles, à la limite de la réalité …. Le doute peut planer mais c’est si beau lorsqu’on y croit … C’est tellement vrai tout cela lorsqu’on se laisse porter par l’écriture…
« Était-ce l’incertitude d’un à venir de son existence qui donnait à sa présence tant d’intensité ? »
Qu’il est beau ce « à venir » ….
Les mots sont doux, murmurés, chuchotés, choisis, amenés là, à l’instant où il le faut pour nous parler comme autant d’images, de photographies, de paysages, de tableaux … car il y a un peu de peinture dans l’écriture de Noura Bensaad.
Chaque nouvelle est présenté comme une peinture, par petites touches, apposées ici ou là, retraçant les questionnements du personnage, ses rencontres, sa vie, montrant comme il arrive qu’un événement, semblant anodin, puisse tout faire basculer …
En apparence, dissociés les uns des autres, ces récits, par de petits détails, semblent parfois rappeler un personnage, un événement évoqués dans les pages précédentes … formant ainsi un seul et même tableau au parfum de Méditerranée ….
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16856
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Bensaad, Noura] Quand ils rêvent les oiseaux
Je ne suis pas fan de nouvelles, mais avec une telle critique, je suis sous le charme.
Merci Cassiopée !
Merci Cassiopée !
Sujets similaires
» [Marchal, Eric] Là où rêvent les étoiles
» [Ahmad, Rana] Ici, les femmes ne rêvent pas
» [Bordage, Pierre] Ceux qui rêvent
» [Khadra, Yasmina] A quoi rêvent les loups
» [Huon, Anne-Gaëlle] Même les méchants rêvent d'amour
» [Ahmad, Rana] Ici, les femmes ne rêvent pas
» [Bordage, Pierre] Ceux qui rêvent
» [Khadra, Yasmina] A quoi rêvent les loups
» [Huon, Anne-Gaëlle] Même les méchants rêvent d'amour
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum