[Yoshimura, Akira] Naufrages
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Naufrages (Akira yoshimura)
[Yoshimura, Akira] Naufrages
Naufrages
Auteur : Akira Yoshimura
Edition :Babel
Nombre de pages : 189
Quatriéme de couverture :
Dans un village isolé entre mer et montagne, une petite communauté tente d’échapper à la misère en entretenant d’étranges coutumes. Isaku n’a que neuf ans lorsque son père part se louer dans un bourg au-delà de la montagne. Devenu d’emblée chef de famille, Isaku se voit attribuer une responsabilité dont il ne peut imaginer les conséquences. Une tempête s’annonçant cette nuit-là, d’immenses feux sont allumés sur la plage. Chargé de surveiller ce rite ancestral, Isaku va assister à l’arrivée d’un navire qui, ayant repéré les feux depuis le large, s’approche de la plage pour échapper au naufrage. Mais une barre rocheuse déchire la mer aux abords du village, et le piège se referme sur ce bateau qui, sous les yeux horrifiés de l’enfant, sombre en offrant à la communauté sa précieuse cargaison. A travers ce récit envoûtant et cruel, Akira Yoshimura évoque la violence presque primitive d’une communauté villageoise totalement isolée dans un Japon hors du temps. S’appuyant sur le cycle des saisons, il décrit les conséquences de cet enfermement sur le destin d’un enfant dont la naïveté ne peut engendrer la révolte ni quelque autre forme de jugement face à la misère.
Appréciation :
Isaku 9 ans habite un village pauvre et isolé. Pour subvenir à sa famille son pére part "se louer" en ville pendant 3 ans. Isaku endosse le role du chef de famille et ces journées sont bien remplies pour son jeune âge : pêcher pour manger, couper du bois pour se chauffer et attendre l'hiver avec bonheur que les bateaux qui passent au large fassent naufrage et s'échouent. C'est le seule moyen pour ne pas mourir de faim et que personne parte du village pour se louer. Jusqu'au jour ou arrive le fameux "bateau rouge" ......
C'est une vrai découverte que la littérature asiatique un merveilleux "conte" atroce et cruel
Ma note : 10/10
Invité- Invité
Re: [Yoshimura, Akira] Naufrages
super, j'adore aussi, je le note dans mon calepin.... merci
Pinky- Grand sage du forum
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Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Yoshimura, Akira] Naufrages
Akira Yoshimura nous livre ici, un conte sombre et cruel, violent.
Isaku, un jeune garçon de neuf ans, vivant dans une "contrée reculée d'un Japon primitif", voit son destion bouleversé un jour de printemps. Son père a été obligé de se vendre dans un village voisin pour trois ans, afin de permettre à sa famille de survivre dignement.
Isaku devient alors, par la force du destin, le chef de famille. C'est lui qui doit subvenir aux besoins de son frère, sa mère et ses soeurs. Commence alors pour lui, une vie faite de pêche, de cueillette et de divers travaux.
Parmis ceux-ci, il se voit confier la tâche de la cuisson du sel, sur la plage, lors des longues nuits d'hiver. Mais cette corvée ne sert pas seulement à cuire le sel pour l'échange contre des céréales ; Isaku, très vite, découvrira l'autre but macabre de ce travail.
"Il commençait à comprendre. Il avait été longtemps persuadé que la cuisson du sel était une cérémonie pour que les bateaux en difficulté viennent s'échouer sur la plage, et il se rendait compte maintenant que c'était surtout un moyen de provoquer un naufrage.".
Le naufrage des bateaux certains hivers, permet au village de survivre et de ne pas être rayé de la carte. Les villageois ne peuvent malheureusement, pas faire autrement, la survi de leurs familles et du village tout entier dépend de cela.
"Les naufrages avaient permis à leurs ancêtres de survivre sur cette terre, et les villageois se devaient de perpétuer la tradition.".
Ce livre bouleversant, intense, brutal, obscur est écrit magnifiquement. Très poétique, ce conte philosophique m'a littéralement transportée, absorbée. Devant mes yeux se dessinait le village d'Isaku, aux pieds des montagnes ; je sentais le froid glacial de l'hiver me mordre ; j'avais dans la bouche le goût de la soupe de riz et du saké ; je vivais au rythme des couleurs des saisons qui défilaient, gravées à jamais sur ces pages magnifique. Je pleurais en accord avec Isaku et sa famille. Mon coeur battait au rythme du sien... Ma vie se mêlait à la sienne...
Un récit dépaysant, ravageur qui joue avec la perfection littéraire.
Un chef d'oeuvre de la littérature Japonaise qui m'a subjuguée et qui a insinué le désir, pour moi, de continuer l'exploration de cette dernière.
Isaku, un jeune garçon de neuf ans, vivant dans une "contrée reculée d'un Japon primitif", voit son destion bouleversé un jour de printemps. Son père a été obligé de se vendre dans un village voisin pour trois ans, afin de permettre à sa famille de survivre dignement.
Isaku devient alors, par la force du destin, le chef de famille. C'est lui qui doit subvenir aux besoins de son frère, sa mère et ses soeurs. Commence alors pour lui, une vie faite de pêche, de cueillette et de divers travaux.
Parmis ceux-ci, il se voit confier la tâche de la cuisson du sel, sur la plage, lors des longues nuits d'hiver. Mais cette corvée ne sert pas seulement à cuire le sel pour l'échange contre des céréales ; Isaku, très vite, découvrira l'autre but macabre de ce travail.
"Il commençait à comprendre. Il avait été longtemps persuadé que la cuisson du sel était une cérémonie pour que les bateaux en difficulté viennent s'échouer sur la plage, et il se rendait compte maintenant que c'était surtout un moyen de provoquer un naufrage.".
Le naufrage des bateaux certains hivers, permet au village de survivre et de ne pas être rayé de la carte. Les villageois ne peuvent malheureusement, pas faire autrement, la survi de leurs familles et du village tout entier dépend de cela.
"Les naufrages avaient permis à leurs ancêtres de survivre sur cette terre, et les villageois se devaient de perpétuer la tradition.".
Ce livre bouleversant, intense, brutal, obscur est écrit magnifiquement. Très poétique, ce conte philosophique m'a littéralement transportée, absorbée. Devant mes yeux se dessinait le village d'Isaku, aux pieds des montagnes ; je sentais le froid glacial de l'hiver me mordre ; j'avais dans la bouche le goût de la soupe de riz et du saké ; je vivais au rythme des couleurs des saisons qui défilaient, gravées à jamais sur ces pages magnifique. Je pleurais en accord avec Isaku et sa famille. Mon coeur battait au rythme du sien... Ma vie se mêlait à la sienne...
Un récit dépaysant, ravageur qui joue avec la perfection littéraire.
Un chef d'oeuvre de la littérature Japonaise qui m'a subjuguée et qui a insinué le désir, pour moi, de continuer l'exploration de cette dernière.
Invité- Invité
[Yoshimura, Akira] Naufrages
Titre: Naufrages , Akira Yoshimura
Pages: 189
Editeur: Babel livres de poches
4 eme de couverture:
Isaku n'a que 9 ans lorsque son père part se louer dans un bourg lointain.Devenue chef de famille, le jeune garçon participe alors a l'étrange coutume qui permet à ce petit village isolé entre mer et montagne de survivre a la famine: les nuits de tempête, les habitants allument des grandes feux sur la plage, attendant que les navires en difficulté, trompés par la lumière fallacieuse, viennent s'éventrer sur les récifs, offrant à la communauté leurs précieuses cargaisons.
Sombre et cruel, ce comte philosophique épouse avec mélancolie le rythme, les odeurs et les couleurs des saisons au fil desquelles Isaku découvre le destin violent échu a ses semblables dans cette contrée reculée d'un Japon primitif.
Mon avis:
J'ai été tout de suite fascinée par ce petit livre, car il s'agit bien le récit d'une vie dure et difficile d'un tout jeune garçon, obligée d'abord a pêcher afin de nourrir sa famille, puisque le père a du se louer pour quelques années, car la pêche seule ne permettait pas de nourrir cette famille de 4 enfants et en suite de devoir participer - c'était un honneur pour lui d'être désigné-
a la cuisson su sel en allumant des grands feux la nuit sur la plage, justement pour attirer les nuits de mauvais temps, les navires en difficultés.
Le récit est très instructif, car il parle des coutumes du village, de la vie des familles et du travail, effectué déjà par des enfants très jeunes.
Je n'ai pas pu m’empêcher, de tirer un parallèle entre les pauvres pêcheurs en leur temps sur les côtes escarpées en Bretagne, qui pour survivre, devaient envoyer leurs filles comme Nou-nou dans des familles bourgeoises des grandes villes et les maçons de la Creuse, qui se louaient également pour la saison a Paris.
En tout cas, ce petit livre est attachant et je le note 5/5
Pages: 189
Editeur: Babel livres de poches
4 eme de couverture:
Isaku n'a que 9 ans lorsque son père part se louer dans un bourg lointain.Devenue chef de famille, le jeune garçon participe alors a l'étrange coutume qui permet à ce petit village isolé entre mer et montagne de survivre a la famine: les nuits de tempête, les habitants allument des grandes feux sur la plage, attendant que les navires en difficulté, trompés par la lumière fallacieuse, viennent s'éventrer sur les récifs, offrant à la communauté leurs précieuses cargaisons.
Sombre et cruel, ce comte philosophique épouse avec mélancolie le rythme, les odeurs et les couleurs des saisons au fil desquelles Isaku découvre le destin violent échu a ses semblables dans cette contrée reculée d'un Japon primitif.
Mon avis:
J'ai été tout de suite fascinée par ce petit livre, car il s'agit bien le récit d'une vie dure et difficile d'un tout jeune garçon, obligée d'abord a pêcher afin de nourrir sa famille, puisque le père a du se louer pour quelques années, car la pêche seule ne permettait pas de nourrir cette famille de 4 enfants et en suite de devoir participer - c'était un honneur pour lui d'être désigné-
a la cuisson su sel en allumant des grands feux la nuit sur la plage, justement pour attirer les nuits de mauvais temps, les navires en difficultés.
Le récit est très instructif, car il parle des coutumes du village, de la vie des familles et du travail, effectué déjà par des enfants très jeunes.
Je n'ai pas pu m’empêcher, de tirer un parallèle entre les pauvres pêcheurs en leur temps sur les côtes escarpées en Bretagne, qui pour survivre, devaient envoyer leurs filles comme Nou-nou dans des familles bourgeoises des grandes villes et les maçons de la Creuse, qui se louaient également pour la saison a Paris.
En tout cas, ce petit livre est attachant et je le note 5/5
Dernière édition par Elyuna le Lun 12 Oct 2015 - 18:29, édité 3 fois (Raison : Titre)
Invité- Invité
Re: [Yoshimura, Akira] Naufrages
merci Christa pour ta critique je le note
louloute- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
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Re: [Yoshimura, Akira] Naufrages
Merci Christa pour ta critique intéressante, je me le note !!!
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Step- Grand sage du forum
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Re: [Yoshimura, Akira] Naufrages
Merci pour cette critique Christa.
Je prends note également.
Je prends note également.
Sharon- Modérateur
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Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Yoshimura, Akira] Naufrages
Merci Christa, tu me donnes l'envie de lire ce roman ,je le note, merci
lalyre- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Yoshimura, Akira] Naufrages
Mon avis :
C'est un véritable coup de coeur!! C'est une histoire à la fois cruelle et à la fois douce. C'est une très belle histoire et on s'attache beaucoup à tous les personnages. J'ai adoré suivre le fil des saisons avec ce petit garçon avec ses joies et ses peines primitives.
Je pense que l'auteur est partie d'histoires vraies. Ces traditions et coutumes devaient se dérouler dans le Japon primitif et on m'a aussi parler de ces histoires sur les Îles Bretonnes, donc j'ai fait aussi un peu le parallèle.
Par contre, la fin est un peu en queue de poisson et je déteste çà.
Sinon, j'ai beaucoup aimé l'histoire...
C'est un véritable coup de coeur!! C'est une histoire à la fois cruelle et à la fois douce. C'est une très belle histoire et on s'attache beaucoup à tous les personnages. J'ai adoré suivre le fil des saisons avec ce petit garçon avec ses joies et ses peines primitives.
Je pense que l'auteur est partie d'histoires vraies. Ces traditions et coutumes devaient se dérouler dans le Japon primitif et on m'a aussi parler de ces histoires sur les Îles Bretonnes, donc j'ai fait aussi un peu le parallèle.
Par contre, la fin est un peu en queue de poisson et je déteste çà.
Sinon, j'ai beaucoup aimé l'histoire...
Invité- Invité
Re: [Yoshimura, Akira] Naufrages
Mon ressenti
Une histoire à la fois magnifique et à la fois angoissante, un lieu le long d’une côte Japonaise, et une période indéfinis : voilà le décor que l’auteur nous propose de découvrir et dans lequel va évoluer un petit garçon Isaku de 9 ans. Il est l’aîné d’une fratrie de trois enfants dont le père est parti se louer dans une ville voisine pendant 3 ans. Sa mission en tant que chef de famille : il doit assurer la subsistance des siens avec sa mère. Au travers de ce dur labeur, il découvre les rites et les apprentissages de sa communauté et va essayer de tenir sa promesse faite à son père, lui rendre les siens en bonne santé.
De manière magistrale Akira fait passer des atrocités comme une lettre à la poste. Le lecteur que je suis n’est pas choquée de prendre part à ce que fait cette communauté pour sa survie. Car c’est de survie dont il est question, au détriment des autres même si cela doit entraîner leur mort.
L’histoire est lente au début, ponctuée par le rythme des saisons et des rituels. Tel un impressionniste, Akira distille par touches de couleurs les odeurs, les paysages, les embruns, et le combat perpétuel entre l’homme et la nature. Pour que la communauté puisse tenir, il y a les rituels qui viennent ponctuer leur vie et qui sont source d’espoir pour chacun d’eux. C’est aussi ce qui les soudent, car le secret est lourd à porter mais c’est ainsi que la vie trouve son chemin malgré les conditions. C’est union entre tous les membres de la communauté est aussi à l’origine de petits bonheurs, de solidarité.
Les personnages ne sont pas fouillés en profondeur, ce n’est pas cela le primordial dans cette parabole de la vie et de la survie. Chacun est dans l’agir : ou de forcer le destin, ou de faire face au sort … cela laisse peu de temps pour l’introspection, la méditation ou les échanges voir même les apprentissages autour de la transmission. Cela renforce le côté força en mêlant courage et fragilité. Je ne peux que tirer mon chapeau pour ce petit garçon courageux qui voit que tout lui échappe (il pense qu’il n’est pas digne ou qu’il ne sait pas) et qui culpabilise de ne pas pouvoir tenir sa promesse.
Au fil des pages, Akira fait monter l’intensité et les saisons semblent s’accélérer comme le temps que nous ne maîtrisons pas.
A découvrir absolument
Une histoire à la fois magnifique et à la fois angoissante, un lieu le long d’une côte Japonaise, et une période indéfinis : voilà le décor que l’auteur nous propose de découvrir et dans lequel va évoluer un petit garçon Isaku de 9 ans. Il est l’aîné d’une fratrie de trois enfants dont le père est parti se louer dans une ville voisine pendant 3 ans. Sa mission en tant que chef de famille : il doit assurer la subsistance des siens avec sa mère. Au travers de ce dur labeur, il découvre les rites et les apprentissages de sa communauté et va essayer de tenir sa promesse faite à son père, lui rendre les siens en bonne santé.
De manière magistrale Akira fait passer des atrocités comme une lettre à la poste. Le lecteur que je suis n’est pas choquée de prendre part à ce que fait cette communauté pour sa survie. Car c’est de survie dont il est question, au détriment des autres même si cela doit entraîner leur mort.
L’histoire est lente au début, ponctuée par le rythme des saisons et des rituels. Tel un impressionniste, Akira distille par touches de couleurs les odeurs, les paysages, les embruns, et le combat perpétuel entre l’homme et la nature. Pour que la communauté puisse tenir, il y a les rituels qui viennent ponctuer leur vie et qui sont source d’espoir pour chacun d’eux. C’est aussi ce qui les soudent, car le secret est lourd à porter mais c’est ainsi que la vie trouve son chemin malgré les conditions. C’est union entre tous les membres de la communauté est aussi à l’origine de petits bonheurs, de solidarité.
Les personnages ne sont pas fouillés en profondeur, ce n’est pas cela le primordial dans cette parabole de la vie et de la survie. Chacun est dans l’agir : ou de forcer le destin, ou de faire face au sort … cela laisse peu de temps pour l’introspection, la méditation ou les échanges voir même les apprentissages autour de la transmission. Cela renforce le côté força en mêlant courage et fragilité. Je ne peux que tirer mon chapeau pour ce petit garçon courageux qui voit que tout lui échappe (il pense qu’il n’est pas digne ou qu’il ne sait pas) et qui culpabilise de ne pas pouvoir tenir sa promesse.
Au fil des pages, Akira fait monter l’intensité et les saisons semblent s’accélérer comme le temps que nous ne maîtrisons pas.
A découvrir absolument
Pinky- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Yoshimura, Akira] Naufrages
Mon avis :
Ce livre a été choisi par Pandora dans le cadre d'une nouvelle façon de partager nos lectures, et je la remercie pour ce choix (même si je suis terriblement en retard pour rédiger cet avis). D'ailleurs, quand je lis les avis qui précèdent le mien, je me dis que tout a été dit.
Nous sommes au Japon, dans un lieu quasiment hors du temps, un lieu qui plus est coupé du monde, où les habitants n'ont guère de choix s'ils veulent survivre - parce qu'il est question de survie, et non de vie. Ainsi, les habitants se "louent" dans des villages voisins, pour assurer la subsistance des leurs. Il est d'autres moyens, plus cruels.
Tout ceci, nous le découvrons à travers le regard d'Isaku, un petit garçon de neuf ans qui, après le départ pour trois ans de son père, se retrouve le chef de famille - et cela n'a pas le même sens que dans une société occidentale. A travers ses yeux, nous découvrons les rituels, le passage des saisons, nous comprenons, comme lui, peu à peu par quels moyens les villageois survivent.
Plus qu'un roman, il s'agit ici d'un conte initiatique, une parabole dans laquelle Isaku fait de son mieux, même si à ses propres yeux, il culpabilise.
Un roman à découvrir.
Ce livre a été choisi par Pandora dans le cadre d'une nouvelle façon de partager nos lectures, et je la remercie pour ce choix (même si je suis terriblement en retard pour rédiger cet avis). D'ailleurs, quand je lis les avis qui précèdent le mien, je me dis que tout a été dit.
Nous sommes au Japon, dans un lieu quasiment hors du temps, un lieu qui plus est coupé du monde, où les habitants n'ont guère de choix s'ils veulent survivre - parce qu'il est question de survie, et non de vie. Ainsi, les habitants se "louent" dans des villages voisins, pour assurer la subsistance des leurs. Il est d'autres moyens, plus cruels.
Tout ceci, nous le découvrons à travers le regard d'Isaku, un petit garçon de neuf ans qui, après le départ pour trois ans de son père, se retrouve le chef de famille - et cela n'a pas le même sens que dans une société occidentale. A travers ses yeux, nous découvrons les rituels, le passage des saisons, nous comprenons, comme lui, peu à peu par quels moyens les villageois survivent.
Plus qu'un roman, il s'agit ici d'un conte initiatique, une parabole dans laquelle Isaku fait de son mieux, même si à ses propres yeux, il culpabilise.
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Sharon- Modérateur
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