[Lamoureux, Christine] Lettre d'amour à mon chien
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Lettre d'amour à mon chien
[Lamoureux, Christine] Lettre d'amour à mon chien
Lecture "partenariat"
Merci à "Partage-Lecture" et les Editions "Fortuna"
Titre : Lettre d'amour à mon chien
Auteur : Christine Lamoureux
Christine Lamoureux est juriste. Chargée de mission auprès de grands groupes industriels, avant de devenir directrice de la communication, elle fut assistante parlementaire au Sénat puis attachée parlementaire à Matignon.
Editions FORTUNA, 2014
ISBN : 978-2-87591-022-6
Nombre de pages : 185
Genre : Témoignage
Quatrième de couverture :
J'ai aimé mon mari et j'ai aimé mon chien. J'ai surmonté la mort du premier, je ne me remets pas de la mort du second.
Mon avis :
Un très grand coup de coeur pour ce livre. Je sais que cette lecture va me marquer pour très longtemps.
L'auteure nous livre son témoignage et nous raconte des moments de sa vie... Elle nous parle de ses deux garçons, de son époux qu'elle a perdu des suites d'une grave maladie et de tous les souvenirs de bonheur et tristesse qui ont jalonné les onze ans de la vie de son chien.
Son chien était un Golden Retriever du nom de Yroko. Il était le pilier de soutien, le porte-bonheur, un capital d'affection pour toute la famille dont il était un membre. Ils étaient cinq et à la mort du père, ils sont restés quatre. Yroko a été le réconfort de la maman et ses fils.
Comment comprendre l'amour d'un maître pour son chien si l'on a pas vécu cette situation ?
Avec ce livre, j'ai l'impression que Christine Lamoureux parle pour moi, pour moi qui n'ai jamais su exprimer toute ma peine, le désespoir que j'ai honte d'avouer, et l'absence toujours présente de ma chienne longtemps après sa mort...
L'auteure a été bouleversée à la mort de son époux mais elle a perdu tous ses repaires à la mort de son chien...
Elle a pleuré son mari mais elle pleurera toujours son chien...
Dans ce livre, on vit le parcours de tout maître dont le chien vieilli et meurt. Les visites chez le vétérinaire, les traitements, les espoirs puis le vide et l'absence. Les jouets et le couffin que l'on garde comme si notre animal allait revenir, le jardin désert et la maison qui paraît vide.
Moi qui ne sait pas écrire, je remercie Christine Lamoureux de l'avoir fait pour moi car son témoignage pourrait être le mien et sa peine est la mienne depuis la mort de ma chienne...
Cette lecture est très émouvante et j'en partage quelques passages avec vous :
---> Il y a des moments de désespoir exagéré, des moments d'espoir infondé et ce moment irrationnel où, alors qu'il n'y a plus aucun espoir, on se met à croire au miracle. (...)
---> La première fois que nous sommes retournés dans notre maison du bassin d'Arcachon après la mort de Werner, Yroko est parti comme une fusée dans la chambre où votre père a vécu ses derniers jours. Yroko ne le trouve pas, il sort, il monte, il descend. Il est comme fou.
Arrête Yroko, arrête, ton maître est mort. Mais Yroko ne comprend pas.
C'est insupportable de voir Yroko chercher Werner.
Si tu n'arrêtes pas, Yroko, on vend la maison.
Un jour, Yroko a cessé de chercher.
Pourtant, si quelqu'un fumait un cigarillo, il humait en levant la tête. Il était comme nous. Il avait ses petites madeleines. (...)
---> Paris, avril 2007
J'ai choisi cet appartement pour toi, mon Yroko, parce qu'il avait un jardin.
C'était ton jardin. Je me suis régalé chaque matin de te voir te promener depuis ma fenêtre. C'était beau quand il neigeait de voir l'empreinte de tes pattes, toi qui aimais tant la neige.
Paris, juillet 2010
Tu es mort depuis un mois. Je ne suis pas retournée dans le jardin. L'herbe a poussé. Je tondais parce que j'avais peur pour toi des orties, des tiques, des serpents, des rats. Pourquoi tondre désormais ?
Quelquefois le matin, je crois voir ton ombre se promener.
Paulo et Claudio t'ont lancé tant de bâtons !
On n'a pas refermé les trous que tu faisais. On n'a pas ramassé toutes nos affaires que tu déménageais consciencieusement.
Yroko, ta mort a entraîné celle du jardin.
Même les arbres se sont mis à mourir.
---> Je le regarde respirer. Il est quatre heures du matin, il ne dort toujours pas, respire lentement, paraît plus apaisé.
Alors je prends la morphine rouge sur mes doigts que je lèche pour que cela colle.
- Lèche, Yroko. Voilà c'est bien.
Enfin il dort.
Il a repris ses esprits chez le vétérinaires, il a redressé sa tête comme avant, il nous a lancé un regard reconnaissant.
Et après ?
Il n'y a pas eu d'après.
---> Nous arrivons devant la maison. Nous voici devant la porte. Nous tendons l'oreille.
Autrefois nous entendions déjà sa queue taper contre les meubles.
J'ai sorti ma clé. Dans un même élan, Paulo et Claudio m'ont chacun tendu la leur.
- Tiens maman, tu veux notre clé ?
Comme s'il voulait retarder ce moment.
Je n'ai pas répondu. Moi aussi j'ai peur d'ouvrir cette porte. D'ouvrir sur le noir.
Moi aussi je veux croire encore une fois que nous rentrerons comme depuis onze ans dans la lumière, dans le bonheur des griffes, des léchouilles et des sauts. En un mot, dans le bonheur de nos retrouvailles avec Yroko.
Nous avons poussé la porte. Ce noir était encore plus noir. Nous avons vite allumé, et juste appelé :
-Yroko, Yroko...
Silence.
Alors j'ai dit aux enfants :
- oui, vous pouvez laisser, tout laisser ouvert, tout laisser traîner.
(Photo de Christine Lamoureux et son Golden Retriever Yroko)
Merci à "Partage-Lecture" et les Editions "Fortuna"
Titre : Lettre d'amour à mon chien
Auteur : Christine Lamoureux
Christine Lamoureux est juriste. Chargée de mission auprès de grands groupes industriels, avant de devenir directrice de la communication, elle fut assistante parlementaire au Sénat puis attachée parlementaire à Matignon.
Editions FORTUNA, 2014
ISBN : 978-2-87591-022-6
Nombre de pages : 185
Genre : Témoignage
Quatrième de couverture :
J'ai aimé mon mari et j'ai aimé mon chien. J'ai surmonté la mort du premier, je ne me remets pas de la mort du second.
Mon avis :
Un très grand coup de coeur pour ce livre. Je sais que cette lecture va me marquer pour très longtemps.
L'auteure nous livre son témoignage et nous raconte des moments de sa vie... Elle nous parle de ses deux garçons, de son époux qu'elle a perdu des suites d'une grave maladie et de tous les souvenirs de bonheur et tristesse qui ont jalonné les onze ans de la vie de son chien.
Son chien était un Golden Retriever du nom de Yroko. Il était le pilier de soutien, le porte-bonheur, un capital d'affection pour toute la famille dont il était un membre. Ils étaient cinq et à la mort du père, ils sont restés quatre. Yroko a été le réconfort de la maman et ses fils.
Comment comprendre l'amour d'un maître pour son chien si l'on a pas vécu cette situation ?
Avec ce livre, j'ai l'impression que Christine Lamoureux parle pour moi, pour moi qui n'ai jamais su exprimer toute ma peine, le désespoir que j'ai honte d'avouer, et l'absence toujours présente de ma chienne longtemps après sa mort...
L'auteure a été bouleversée à la mort de son époux mais elle a perdu tous ses repaires à la mort de son chien...
Elle a pleuré son mari mais elle pleurera toujours son chien...
Dans ce livre, on vit le parcours de tout maître dont le chien vieilli et meurt. Les visites chez le vétérinaire, les traitements, les espoirs puis le vide et l'absence. Les jouets et le couffin que l'on garde comme si notre animal allait revenir, le jardin désert et la maison qui paraît vide.
Moi qui ne sait pas écrire, je remercie Christine Lamoureux de l'avoir fait pour moi car son témoignage pourrait être le mien et sa peine est la mienne depuis la mort de ma chienne...
Cette lecture est très émouvante et j'en partage quelques passages avec vous :
---> Il y a des moments de désespoir exagéré, des moments d'espoir infondé et ce moment irrationnel où, alors qu'il n'y a plus aucun espoir, on se met à croire au miracle. (...)
---> La première fois que nous sommes retournés dans notre maison du bassin d'Arcachon après la mort de Werner, Yroko est parti comme une fusée dans la chambre où votre père a vécu ses derniers jours. Yroko ne le trouve pas, il sort, il monte, il descend. Il est comme fou.
Arrête Yroko, arrête, ton maître est mort. Mais Yroko ne comprend pas.
C'est insupportable de voir Yroko chercher Werner.
Si tu n'arrêtes pas, Yroko, on vend la maison.
Un jour, Yroko a cessé de chercher.
Pourtant, si quelqu'un fumait un cigarillo, il humait en levant la tête. Il était comme nous. Il avait ses petites madeleines. (...)
---> Paris, avril 2007
J'ai choisi cet appartement pour toi, mon Yroko, parce qu'il avait un jardin.
C'était ton jardin. Je me suis régalé chaque matin de te voir te promener depuis ma fenêtre. C'était beau quand il neigeait de voir l'empreinte de tes pattes, toi qui aimais tant la neige.
Paris, juillet 2010
Tu es mort depuis un mois. Je ne suis pas retournée dans le jardin. L'herbe a poussé. Je tondais parce que j'avais peur pour toi des orties, des tiques, des serpents, des rats. Pourquoi tondre désormais ?
Quelquefois le matin, je crois voir ton ombre se promener.
Paulo et Claudio t'ont lancé tant de bâtons !
On n'a pas refermé les trous que tu faisais. On n'a pas ramassé toutes nos affaires que tu déménageais consciencieusement.
Yroko, ta mort a entraîné celle du jardin.
Même les arbres se sont mis à mourir.
---> Je le regarde respirer. Il est quatre heures du matin, il ne dort toujours pas, respire lentement, paraît plus apaisé.
Alors je prends la morphine rouge sur mes doigts que je lèche pour que cela colle.
- Lèche, Yroko. Voilà c'est bien.
Enfin il dort.
Il a repris ses esprits chez le vétérinaires, il a redressé sa tête comme avant, il nous a lancé un regard reconnaissant.
Et après ?
Il n'y a pas eu d'après.
---> Nous arrivons devant la maison. Nous voici devant la porte. Nous tendons l'oreille.
Autrefois nous entendions déjà sa queue taper contre les meubles.
J'ai sorti ma clé. Dans un même élan, Paulo et Claudio m'ont chacun tendu la leur.
- Tiens maman, tu veux notre clé ?
Comme s'il voulait retarder ce moment.
Je n'ai pas répondu. Moi aussi j'ai peur d'ouvrir cette porte. D'ouvrir sur le noir.
Moi aussi je veux croire encore une fois que nous rentrerons comme depuis onze ans dans la lumière, dans le bonheur des griffes, des léchouilles et des sauts. En un mot, dans le bonheur de nos retrouvailles avec Yroko.
Nous avons poussé la porte. Ce noir était encore plus noir. Nous avons vite allumé, et juste appelé :
-Yroko, Yroko...
Silence.
Alors j'ai dit aux enfants :
- oui, vous pouvez laisser, tout laisser ouvert, tout laisser traîner.
(Photo de Christine Lamoureux et son Golden Retriever Yroko)
Invité- Invité
Re: [Lamoureux, Christine] Lettre d'amour à mon chien
En postulant pour ce livre, je m'attendais à une lecture légère (j'avais plus que probablement mal lu la quatrième de couverture). C'est le titre qui m'attirait. Il me paraissait amusant.
Qui pouvait avoir l'idée saugrenue d'écrire une lettre d'amour à son chien? Et pourtant...
Dès la première page, j'ai compris mon erreur.
Tout commence avec la mort de Werner le mari de la narratrice, son combat contre l'inimaginable a échoué. Quatre ans plus tard, Yroko le gentil Golden Retriever de la famille trouve la mort également.
Pour Christine c'est trop, beaucoup trop ces morts qu'elle doit annoncer à ses deux fils Claudio et Paulo.
"L'amour avec les êtres, même avec les enfants, est fragile. L'amour avec Yroko était un amour solide, incassable, infaillible, structurant."
Alternant les petits chapitres l'avant et l'après, l'auteure nous laisse bien heureusement souffler un peu car trop d'émotion nous submerge!
Faisant un parallèle entre la maladie de Werner et celle d'Yroko, tous deux ont à peu près le même cancer et même la vague description des symptômes m'a été difficile.
Pour des raisons tout à fait personnelles, tout au long de ce récit des pensées diverses me traversaient l'esprit, des sursauts de révoltes m'habitaient: c'est sûr qu'Iroko faisait partie intégrante de la famille mais enfin deux fils qui n'ont plus de père c'est autrement dramatique, deux enfants en bonne santé ça compte!
La compréhension faisant son chemin, Christine ne se remet pas de la mort d'Yroko parce qu'il représentait une protection depuis la mort de Werner, là elle doit regarder la mort en face, bien en face.
Je comprend sa détresse, son désarroi et sa sincérité qui me touchent beaucoup, mais je ne partage pas vraiment son chagrin.
D'une écriture simple, limpide, sincère et très émouvante, Christine Lamoureux exprime bien les liens entre l'animal et son maître, ses habitudes calquées sur les nôtres, ses comportements de joie et de tristesse. Les personnes ayant souffert de la disparition de leur petit compagnon s'identifieront sans problème.
D'où nous vient ce besoin d'adopter un animal? Souffrons-nous autant de solitude?
Avons-nous été trahis et déçu par une quelconque relation?
Je me suis souvent posée la question et je me la pose encore.
Pour conclure, j'aime parler du livre objet et la couverture de celui-ci m'a séduite par sa sobriété et sa jolie couleur rouge corail.
Un grand merci à Partage lecture et à Christine Lamoureux pour cette émouvante découverte.
Qui pouvait avoir l'idée saugrenue d'écrire une lettre d'amour à son chien? Et pourtant...
Dès la première page, j'ai compris mon erreur.
Tout commence avec la mort de Werner le mari de la narratrice, son combat contre l'inimaginable a échoué. Quatre ans plus tard, Yroko le gentil Golden Retriever de la famille trouve la mort également.
Pour Christine c'est trop, beaucoup trop ces morts qu'elle doit annoncer à ses deux fils Claudio et Paulo.
"L'amour avec les êtres, même avec les enfants, est fragile. L'amour avec Yroko était un amour solide, incassable, infaillible, structurant."
Alternant les petits chapitres l'avant et l'après, l'auteure nous laisse bien heureusement souffler un peu car trop d'émotion nous submerge!
Faisant un parallèle entre la maladie de Werner et celle d'Yroko, tous deux ont à peu près le même cancer et même la vague description des symptômes m'a été difficile.
Pour des raisons tout à fait personnelles, tout au long de ce récit des pensées diverses me traversaient l'esprit, des sursauts de révoltes m'habitaient: c'est sûr qu'Iroko faisait partie intégrante de la famille mais enfin deux fils qui n'ont plus de père c'est autrement dramatique, deux enfants en bonne santé ça compte!
La compréhension faisant son chemin, Christine ne se remet pas de la mort d'Yroko parce qu'il représentait une protection depuis la mort de Werner, là elle doit regarder la mort en face, bien en face.
Je comprend sa détresse, son désarroi et sa sincérité qui me touchent beaucoup, mais je ne partage pas vraiment son chagrin.
D'une écriture simple, limpide, sincère et très émouvante, Christine Lamoureux exprime bien les liens entre l'animal et son maître, ses habitudes calquées sur les nôtres, ses comportements de joie et de tristesse. Les personnes ayant souffert de la disparition de leur petit compagnon s'identifieront sans problème.
D'où nous vient ce besoin d'adopter un animal? Souffrons-nous autant de solitude?
Avons-nous été trahis et déçu par une quelconque relation?
Je me suis souvent posée la question et je me la pose encore.
Pour conclure, j'aime parler du livre objet et la couverture de celui-ci m'a séduite par sa sobriété et sa jolie couleur rouge corail.
Un grand merci à Partage lecture et à Christine Lamoureux pour cette émouvante découverte.
Dernière édition par chocolette le Ven 18 Juil 2014 - 19:09, édité 1 fois
chocolette- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 3756
Age : 73
Localisation : Hainaut.Belgique.
Emploi/loisirs : lecture,promenade,cinéma,mots fléchés.
Genre littéraire préféré : Policier et un peu de tout...pas de SF!
Date d'inscription : 13/05/2011
Re: [Lamoureux, Christine] Lettre d'amour à mon chien
Tout comme Chocolette, je m'attendais à quelque chose de plus léger...
Pour ma part, je ne peux pas vraiment dire que j'ai aimé : même si moi aussi je suis fan de mon chien (dont la mère était un Golden), je dois dire que cette histoire m'a surtout remplie de tristesse (et je n'aime pas qu'une lecture me rende triste).
Je reproche un peu à Christine Lamoureux de revenir sans arrêt sur la maladie, l'agonie et la mort (de son mari comme de son chien), au lieu d'insister sur les moments heureux et le bonheur qu'un animal peut nous donner.
Son style, heureusement direct et sobre, permet cependant d'alléger cette impression pesante. Mais je ressors tout de même de cette lecture un peu déprimée et n'ai pu m'empêcher de faire un énorme câlin à ma toutoune, qui va sur ses 11 ans...
Par contre, le parallèle entre l'agonie de son mari et celle de son chien est intéressant et pose la douloureuse question de l'acharnement thérapeutique.
Merci tout de même pour cette lecture, fluide et simple.
Merci aussi à Partage lecture, bien sûr!
Pour ma part, je ne peux pas vraiment dire que j'ai aimé : même si moi aussi je suis fan de mon chien (dont la mère était un Golden), je dois dire que cette histoire m'a surtout remplie de tristesse (et je n'aime pas qu'une lecture me rende triste).
Je reproche un peu à Christine Lamoureux de revenir sans arrêt sur la maladie, l'agonie et la mort (de son mari comme de son chien), au lieu d'insister sur les moments heureux et le bonheur qu'un animal peut nous donner.
Son style, heureusement direct et sobre, permet cependant d'alléger cette impression pesante. Mais je ressors tout de même de cette lecture un peu déprimée et n'ai pu m'empêcher de faire un énorme câlin à ma toutoune, qui va sur ses 11 ans...
Par contre, le parallèle entre l'agonie de son mari et celle de son chien est intéressant et pose la douloureuse question de l'acharnement thérapeutique.
Merci tout de même pour cette lecture, fluide et simple.
Merci aussi à Partage lecture, bien sûr!
Invité- Invité
Re: [Lamoureux, Christine] Lettre d'amour à mon chien
Mon résumé et avis
C’est une rude épreuve lorsque l’on perd un être cher, mais pour Christine Lamoureux ce fut une double épreuve. Personnellement j’ai eu un petit chien que j’ai perdu il y a plus de vingt ans, que je n’ai d’ailleurs pas remplacé, il m’arrive encore bien souvent de penser à ses facéties mais voila je gardais mes petits-enfants à cette époque, alors le chagrin ne fut pas aussi vif que chez l’auteur. Cependant ce petit mot sur la quatrième de couverture m’a un peu choquée :
J’ai aimé mon mari et j’ai aimé mon chien.
J’ai surmonté la mort de mon mari.
Je ne me remets pas de la mort du second….
Je n’ai pas pleuré en lisant ce petit livre, certains passages m’ont fait sourire car j’ai très bien perçu la tendresse, non je ne suis pas insensible mais ce sont les cérémonies de l’enterrement et de l’incinération qui m’ont un dérangée, mais qu’un enfant écrive une lettre pour le chien qu’il a aimé, je l’admets volontiers. Je comprends aussi le regard complice et inquiet, de ses deux garçons doutant même de sa santé mentale quand leur mère leur a annoncé qu’elle avait acheté une doudoune avec des manches (ce qui m’a encore fait sourire). Ceci dit j’ai aimé cet ouvrage écrit avec beaucoup d’émotion et sensibilité pour nous faire ressentir la place que tenait Iroko dans la vie de cette femme solitaire et désespérée après la mort de son mari.
J’espère sincèrement que ce témoignage sincérité de l’auteur puisse aider les personnes dans leur
détresse et leur solitude après la perte d’un animal domestique qui partageait leur vie. J’ai cependant beaucoup aimé ce petit livre qui reste un témoignage émouvant, oui je ressens très bien les sentiments de l’auteur lorsqu’on se retrouve seul. Je pense que certaines personnes ne seront pas d’accord avec moi mais tant de larmes furent déjà versées que je me suis sans doute endurcie…
Ceci étant mon ressenti sincèrement exprimé.
Un tout grand merci à l'équipe de PartageLecture et à Christine Lamoureux qui nous a gentiment offert ce livre
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Lamoureux, Christine] Lettre d'amour à mon chien
Mon avis :
J'ai beaucoup apprécié ce livre. Comme beaucoup je pense, je m'attendais à un livre léger, sensiblement mélancolique et plein d'amour. Un genre de "Marley et moi".
j'ai lu la première page dans une station service. les larmes me sont montées aux yeux et les passants me dévisageaient avec étonnement.
j'ai du refermer le livre bien vite et envisager de le lire.. seule =)
Ce livre ne m'a rien appris. J'ai, de part mon métier, l’expérience des annonces cruelles et des diagnostics définitifs. Mais je suis moi aussi propriétaire d'un petit être qui ne demande qu'à distribuer son amour, avec générosité et innocence. Aussi je sais combien cet amour est précieux. Et combien nous, humains, nous ne pouvons que caresser du bout des doigts ce sentiment si pur que nous offre ces boules de poils.
Christine Lamoureux a écrit une magnifique déclaration d'amour à son chien. De multiples lettres adressées à son mari, à ses enfants, à ses amis, et aux autres, aussi. Elle partage avec nous de menus détails qui rendent le quotidien si intense. Les poils de chien qui vous horripilent, puis nous manquent. Les promenades sous la pluie. Les nuits ou, malade, il veille sur nous, tel un ange gardien.
Elle les a écrites pour les vivants, ceux qui restent sur terre et qui ne doivent pas oublier les valeurs de la vie. L'amour pur et entier. les souvenirs de cet animal qui, tout en bavant sur votre genou, vous regarde avec ce regard si vif, si expressif, mais surtout si amoureux.
J'aimerais savoir comment elle a pu redonner a ces fragments de passé la précision des dates et des lieux.
Elle à partagé sa peine. Sachant très bien que cela ne soulagerait pas sa perte. Mais pour nous faire savoir combien cette histoire d'amour avait transformé leur vie. Et je l'en remercie. On oublie trop souvent que nous ne savons pas tout, et que rien n'est éternel.
J'ai beaucoup apprécié ce livre. Comme beaucoup je pense, je m'attendais à un livre léger, sensiblement mélancolique et plein d'amour. Un genre de "Marley et moi".
j'ai lu la première page dans une station service. les larmes me sont montées aux yeux et les passants me dévisageaient avec étonnement.
j'ai du refermer le livre bien vite et envisager de le lire.. seule =)
Ce livre ne m'a rien appris. J'ai, de part mon métier, l’expérience des annonces cruelles et des diagnostics définitifs. Mais je suis moi aussi propriétaire d'un petit être qui ne demande qu'à distribuer son amour, avec générosité et innocence. Aussi je sais combien cet amour est précieux. Et combien nous, humains, nous ne pouvons que caresser du bout des doigts ce sentiment si pur que nous offre ces boules de poils.
Christine Lamoureux a écrit une magnifique déclaration d'amour à son chien. De multiples lettres adressées à son mari, à ses enfants, à ses amis, et aux autres, aussi. Elle partage avec nous de menus détails qui rendent le quotidien si intense. Les poils de chien qui vous horripilent, puis nous manquent. Les promenades sous la pluie. Les nuits ou, malade, il veille sur nous, tel un ange gardien.
Elle les a écrites pour les vivants, ceux qui restent sur terre et qui ne doivent pas oublier les valeurs de la vie. L'amour pur et entier. les souvenirs de cet animal qui, tout en bavant sur votre genou, vous regarde avec ce regard si vif, si expressif, mais surtout si amoureux.
J'aimerais savoir comment elle a pu redonner a ces fragments de passé la précision des dates et des lieux.
Elle à partagé sa peine. Sachant très bien que cela ne soulagerait pas sa perte. Mais pour nous faire savoir combien cette histoire d'amour avait transformé leur vie. Et je l'en remercie. On oublie trop souvent que nous ne savons pas tout, et que rien n'est éternel.
*
Invité- Invité
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