[Schmitt, Eric-Emmanuel] La part de l'autre
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Votre avis sur "La part de l'autre" de Eric Emmanuel Schmitt
Re: [Schmitt, Eric-Emmanuel] La part de l'autre
Je pense que cet un excellent livre! C'était mon premier roman uchronique et mon premier d'E.E.Schmitt!
Je voudrais bien partager avec vous cet extrait qui est une lettre et qui m'a beaucoup touché!
Un roman que je vous recommande vivement!
Je voudrais bien partager avec vous cet extrait qui est une lettre et qui m'a beaucoup touché!
Cher Bernstein et cher Neumann,
ou
Cher Neumann et cher Bernstein,
Je ne sais par lequel de vous deux commencer, moi qui dois finir.
On m'a demandé d'écrire à ma mère, ce qui signifie que je dois avoir plus de quarante de fièvre et très peu d'heures à vivre. Pas de chance, n'est ce pas? Mourrir à vingt-six ans. Et n'avoir même plus de famille à qui confier mes dernières pensées. Mais cerre infortune devient si banale aujourd'hui. Je crois même n'avoir pas le droit de me plaindre. Après tout, je meurs dans un lit propre et blanc avec au-dessus de moi le beau visage de soeur Lucie. Je ne pourrirai pas dans la boue, entre deux tranchées ; les vivants ne verront pas les gaz gonfler mon ventre, ne supporteront pas l'odeur de ma décomposition, ne seront pas obligés, plusieurs semaines après ma mort , à la faveur d'une récupération de terrain, de me couvrir de chaux vive pour que je pue un peu moins. Je suis gâté: j'ai une mort propre, une mort à l'hôpital.
Mes amis, j'écris ce petit mot pour vous dire que je vous aime, que je pars avec la fierté de vous avoir connus, l'orgueil d'avoir été choisi et apprécié par vous, et que notre amitié fut sans doute la plus belle oeuvre de ma vie. C'est étrange, l'amitié. Alors qu'en amour, on parle d'amour, entre vrais amis on ne parle pas d'amitié. L'amitié, on la fait sans la nommer ni la commenter. C'est fort et silencieux. C'est pudique. C'est viril. C'est le romantisme des hommes. Elle doit être beaucoup plus profonde et solide que l'amour pour qu'on ne la disperse pas sottement en mots, en déclarations, en poèmes, en lettres. Elle doit être beaucoup plus satisfaisante que le sexe puisqu'elle ne se confond pas avec le plaisir et les démangeaisons de peau. En mourant, c'est à ce grand mystère silencieux que je songe et je lui rends hommage.
Mes amis, je vous ai vus mal rasés, crottés, de mauvaise humeur, en train de vous gratter, de péter, de roter, de chier des diarrhés infinies, et pourtant je n'ai jamais cessé de vous aimer. J'en aurais sans doute voulu à une femme de m'imposer toutes ces misères, je l'aurais quittée, insultée, répudiée. Vous pas. Au contraire. Chaque fois que je vous voyais plus vulnérables, je vous aimais davantage. C'est injuste, n'est ce pas? L'homme et la femme ne s'aimeront jamais aussi authentiquement que deux amis parce que leur relation est pourrie par la séduction. Ils jouent un rôle. Pire, ils cherchent chacun le beau rôle. Théâtre. Comédie. Mensonge. Il n'y a pas de sécurité en amour car chacun pense qu'il doit dissimuler, qu'il ne peut être aimé tel qu'il est. Apparence. Fausse façade. Un grand amour, c'est un mensonge réussi et constamment renouvelé. Une amitié, c'est une vérité qui s'impose. L'amitié est nue, l'amour est fardé.
Mes amis, je vous aime donc tels que vous êtes. Neumann, trop beau, trop brun, trop intelligent, trop doué, trop secoué par le doute, je t'aime. Bernstein, je t'aime quand tu boudes, quand tu peins, quand tu râles, quand tu fais des saletés avec d'autres hommes. Oui, tous les deux, je vous aime dans tous vos états.
Ne souhaitez pas que je survive à cette nuit. Car si je vous revois, je vous dirai tout cela de vive voix, les yeux dans les yeux, et vous serez terriblement gênés. S'il y'a un paradis, une vie après la vie, je vous y attends ; je veux vous y voir arriver très très vieux, très très riches, couverts d'honneurs, avec vos toiles exposées dans les musées du monde entier ; prenez votre temps, je serai patient. S'il n'y a rien, que du néant, j'y échapperai en pensant à la force des sentiments qui nous ont unis et, tant pis pour le néant, je vous attendrai quand même.
Pour toujours votre ami,
A.H
Un roman que je vous recommande vivement!
Héméra- Membre assidu
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Re: [Schmitt, Eric-Emmanuel] La part de l'autre
Au commencement du roman, Adolf H. m'énervait et je me sentais mal de m'identifier plus à Hitler qu'à Adolf H. Plus le roman avancait, plus Hitler devenait l'Hitler que je connais et plus je le détestais, c'est la même chose avec Adolf H. mais inversement, plus le roman avancais, plus je m'attachais à lui. Pour s'humaniser, Adolf H. a traversé beaucoup d'épreuves et les acceptais. J'ai aimé que ce soit les femmes qui aident Adolf H. à changer. L'auteur utilise seulement Hitler pour nommer le vrai Hitler et pour humaniser le faux, il utilise seulement le nom Adolf H. pour ne pas que le lecteur lie les deux personnages différents. J'ai bien aimé voir une possibilité du monde sans Hitler.
Invité- Invité
Paris vaut bien une messe
Si le début du livre est intéressant, j’ai beaucoup moins aimé la fin que j’ai trouvée moins pertinente. Le déséquilibre entre le personnage historique et le personnage de fiction augmente à mesure qu’on avance dans le roman et que l’Histoire réduit la marge de manœuvre de l’auteur. Plus Hitler entre dans l’Histoire, plus Adolf H. évolue en contrepoint dans un monde de fiction, totalement artificiel (et pour cause). Je n’aime pas abandonner un livre, mais j’avoue que l’idée m’a effleurer de ne pas le terminer. D’ailleurs, je ne suis pas le seul, l’édition que je possède propose une postface où l’auteur raconte la genèse de son livre et son accouchement long et douloureux.
(Voir toute la critique sur mon blog)
(Voir toute la critique sur mon blog)
Invité- Invité
Re: [Schmitt, Eric-Emmanuel] La part de l'autre
Mon avis :
Je ne me suis jamais posée de question sur Hitler. Je n'ai jamais réfléchi à ce que pouvait bien être l'homme derrière le pire massacre de l'histoire. Comprendre Hitler? Non mais, pfffff!! Pour moi, Hitler est un monstre, point. Sauf que si on réfléchit bien, personne ne vient au monde bon ou mauvais. On le devient. On fait face à des circonstances et des choix qui nous façonne tout le long de notre existence. C'est sur cela qu'Eric-Emmanuel Schmitt a joué. Il a construit deux récit en un.
D'une part, il y a Hitler, tel quel. Au départ, un être humain brisé dans ses rêves, mais habité par le déni, convaincu de sa supériorité et de son génie. Presque sympathique, ce que j'ai trouvé très perturbant, un malaise m'habitait, car je ne pouvais pas m'empêcher de le prendre en pitié. Puis, alternativement avec le récit de la vie d'Hitler, on rencontre Adolf H. qui a été accepté aux Beaux-Arts. Sa rencontre avec Sigmund Freud le guéri de ce qui parasite Hitler et Adolf H. s'ouvre au monde, s'épanouissant dans l'art, la sexualité et les amitiés. Attendrissant, mais j'étais trop troublée par ce que je ressentais pour le jeune Hitler.
Puis, petit à petit, à mesure que je tournais les pages, Hitler devient le monstre d'égocentrisme et de mégalomanie qu'on connaît et qu'on honnit. Et j'avais maintenant tout le loisir d'apprécier ce qu'il serait devenu s'il avait pu s'épanouir. Suis-je entrée dans une zone plus confortable? Non, car encore ici, j'ai trouvé déconcertant de voir qu'il aurait pu être tout simplement Adolf H. le peintre et de le voir côtoyer son double diabolique. Deux personnages, mais deux faces d'une même pièce de monnaie. J'ai beaucoup aimé la lumière des personnages féminins qui gravitent autour d'Adolf H. La relation avec Onze-heure-trente (un surnom qu'elle s'est donnée) est belle et atténue la partie obscure qui concerne Hitler. J'en venais à pouvoir supporter la partie "Hitler" grâce à la partie "Adolf H." qui est plus saine.
J'ai apprécié que l'auteur ne tombe pas dans la boucherie en ce qui a trait à Hitler. Qu'il m'épargne les camps de concentration, les chambres à gaz et les horreurs de ses partisans et exécutants, se bornant à écrire les scènes où Hitler donne ses instructions. C'est déjà assez pénible comme ça de voir ces ordres lancés sans aucune émotion, avec une froide implacabilité. J'ai aimé voir ce qu'aurait pu être le monde sans Hitler. L'auteur y a décrit quelque chose de possible, de plausible et n'a pas versé dans la bulle rose. La plume a quelque chose d'entraînant, de rythmée, surtout pendant les scènes de guerre ou très émotionnelles.
La dernière partie du roman, qui s'intitule "Journal", est celle ou l'auteur parle de ce qu'il a ressenti durant l'écriture de ce roman. Ça n'a pas l'air d'avoir été facile pour lui et si c'est difficile en tant que lecteur, je n'imagine même pas en tant qu'écrivain. Cette dernière partie est fascinante et jette un éclairage différent sur le roman.
Certes, ce fut une lecture déroutante, perturbante et j'ai ressenti un certain malaise en lisant cet ouvrage. Mais c'est un roman qui fait naître plein d'émotions, de l'émerveillement à la haine. Il ne laisse surtout pas indifférent.
4/5
Invité- Invité
Re: [Schmitt, Eric-Emmanuel] La part de l'autre
merci Se1ena pour ta critique ca ne sera pas pour moi peut être ai je tord mais il ne me tente pas malgré ta critique qui nous titille
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Schmitt, Eric-Emmanuel] La part de l'autre
Je viens de le terminer.
Il m'a été recommandé par mon homme, c'est l'un des rares livres qu'il a lu. Je connaissais deja E-E Schmitt, mais dans un tout autre registre.
Je me suis toujours interessée à ce qui touchait à la guerre, non pas pour les evenements en eux-memes, mais afin de comprendre le pourquoi du comment.
Comme dit plus haut, ce livre est déroutant ... mais vraiment très bien tourné. Il nous épargne les details des camps, pour ne se concentrer que sur le coté psychologique de la chose.
Comment un homme ordinaire peut-il ainsi devenir une machine à tuer, depourvue de tout sens moral, de tout sentiment (du moins pas de la façon que nous l'entendons)
Et l'on se rend compte que c'est son jugement, sa réalité qui ont été altérés, qu'il n'etait pas mauvais dans le fond, mais que certains evenements l'ont fait se renfermer sur lui meme, cherchant des excuses ailleurs qu'en lui meme.
Ce livre n'excuse en rien les agissements d'Hitler, mais il nous permet simplement de comprendre son raisonnement.
Il m'a été recommandé par mon homme, c'est l'un des rares livres qu'il a lu. Je connaissais deja E-E Schmitt, mais dans un tout autre registre.
Je me suis toujours interessée à ce qui touchait à la guerre, non pas pour les evenements en eux-memes, mais afin de comprendre le pourquoi du comment.
Comme dit plus haut, ce livre est déroutant ... mais vraiment très bien tourné. Il nous épargne les details des camps, pour ne se concentrer que sur le coté psychologique de la chose.
Comment un homme ordinaire peut-il ainsi devenir une machine à tuer, depourvue de tout sens moral, de tout sentiment (du moins pas de la façon que nous l'entendons)
Et l'on se rend compte que c'est son jugement, sa réalité qui ont été altérés, qu'il n'etait pas mauvais dans le fond, mais que certains evenements l'ont fait se renfermer sur lui meme, cherchant des excuses ailleurs qu'en lui meme.
Ce livre n'excuse en rien les agissements d'Hitler, mais il nous permet simplement de comprendre son raisonnement.
Invité- Invité
Re: [Schmitt, Eric-Emmanuel] La part de l'autre
Livre très appécié pour ma part.
Derrièrla monstruosité d'un homme se cache un autre homme qui aurait pu être différent et véritablement changé la face du monde.
J'ai beacoup apprécié la post face que nous as livré E.-E. Schmitt en expliquant comment il en est venu à aborder ce sujet et quelles ont été les réactions. C'est incroyable, après 70 ans comme le sujet est houleux et dérangeant.
Ce livre est tout simplement génial et audacieux. Effectivement, il n'excuse en rien les agissements d'Hitler comme le dit Nini juste au-dessus.
Bravo à l'auteur pour sa prose et son travail de recherche historique.
Derrièrla monstruosité d'un homme se cache un autre homme qui aurait pu être différent et véritablement changé la face du monde.
J'ai beacoup apprécié la post face que nous as livré E.-E. Schmitt en expliquant comment il en est venu à aborder ce sujet et quelles ont été les réactions. C'est incroyable, après 70 ans comme le sujet est houleux et dérangeant.
Ce livre est tout simplement génial et audacieux. Effectivement, il n'excuse en rien les agissements d'Hitler comme le dit Nini juste au-dessus.
Bravo à l'auteur pour sa prose et son travail de recherche historique.
Invité- Invité
Re: [Schmitt, Eric-Emmanuel] La part de l'autre
Un livre qui fait beaucoup réfléchir.
L'idée est très bonne et très bien exploitée.
J'ai particulièrement apprécié l'alternance dans les chapitres entre le vrai Hitler et le "virtuel" ; à certains moments au début je ne savais plus trop à qui j'avais à faire, mais je pense que c'est voulu et cela disparaît au fur et à mesure de la "divergence" des 2 vies.
La dernière partie, qui est une sorte de journal de l'écriture du livre est également très intéressante.
Un livre dont je me souviendrais longtemps je pense.
L'idée est très bonne et très bien exploitée.
J'ai particulièrement apprécié l'alternance dans les chapitres entre le vrai Hitler et le "virtuel" ; à certains moments au début je ne savais plus trop à qui j'avais à faire, mais je pense que c'est voulu et cela disparaît au fur et à mesure de la "divergence" des 2 vies.
La dernière partie, qui est une sorte de journal de l'écriture du livre est également très intéressante.
Un livre dont je me souviendrais longtemps je pense.
Invité- Invité
Re: [Schmitt, Eric-Emmanuel] La part de l'autre
J'ai eu du mal à "rentrer" dans le roman, j'ai même pensé arrêter la lecture ; pour deux raisons : la liseuse (cadeau de mes adorables anciens collègues mais je n'arrive pas à lire avec) et l'auteur (j'ai du mal avec, je suis d'accord c'est bête )
Mais je me suis accrochée, et au final, j'ai trouvé l'idée assez intéressante et le roman plutôt bien écrit. E. E. Schmitt ne prétend pas refaire l'Histoire ni nous assommer de si, il tente de comprendre à partir de faits, et je crois que la compréhension nous manque parfois. Cependant, je pense que ma lecture n'a pas été très attentive (eu égard à la liseuse) et que j'apprécierai peut-être plus le roman sur papier.
Mais je me suis accrochée, et au final, j'ai trouvé l'idée assez intéressante et le roman plutôt bien écrit. E. E. Schmitt ne prétend pas refaire l'Histoire ni nous assommer de si, il tente de comprendre à partir de faits, et je crois que la compréhension nous manque parfois. Cependant, je pense que ma lecture n'a pas été très attentive (eu égard à la liseuse) et que j'apprécierai peut-être plus le roman sur papier.
Invité- Invité
Re: [Schmitt, Eric-Emmanuel] La part de l'autre
Quel livre magnifique ! J'adhère totalement. Hitler chez Freud, il fallait oser, même s'il ne s'agit que d'un épisode de ce roman. ll fallait oser pour le tout, d'ailleurs.
Plus j'avançais dans ma lecture, moins j'arrivais à reconnaître Hitler en Adolf, et pour cause. J'ai même du mal à imaginer qu'Hitler aurait pu être cet homme. Comme nous tous, je suppose, je ne sais voir que le monstre qu'il est devenu et les horreurs qu'il a commises. Même après cette lecture.
D'ailleurs, le but de EE Schmitt n'est pas d'excuser Hitler, ni de nous le faire aimer. Je le vois plutôt comme un avertissement. Ne jugeons pas, nous ne nous connaissons pas nous mêmes, nous ne savons pas de quoi nous sommes capables. Méfions-nous des surprises que l'Histoire peut nous réserver.
J'ai également beaucoup apprécié le postface.
Bien construit, bien écrit, passionnant, innovant, différent, enthousiasmant... autant d'adjectifs pour Cassiopée. J'aimerais savoir si tu as lu ce livre ? Sinon, tu dois le lire. Nous devons tous le lire. Allez, Louloute, lance-toi. C'est une Beau livre. Un Grand Livre.
Je recommande
Plus j'avançais dans ma lecture, moins j'arrivais à reconnaître Hitler en Adolf, et pour cause. J'ai même du mal à imaginer qu'Hitler aurait pu être cet homme. Comme nous tous, je suppose, je ne sais voir que le monstre qu'il est devenu et les horreurs qu'il a commises. Même après cette lecture.
D'ailleurs, le but de EE Schmitt n'est pas d'excuser Hitler, ni de nous le faire aimer. Je le vois plutôt comme un avertissement. Ne jugeons pas, nous ne nous connaissons pas nous mêmes, nous ne savons pas de quoi nous sommes capables. Méfions-nous des surprises que l'Histoire peut nous réserver.
J'ai également beaucoup apprécié le postface.
Bien construit, bien écrit, passionnant, innovant, différent, enthousiasmant... autant d'adjectifs pour Cassiopée. J'aimerais savoir si tu as lu ce livre ? Sinon, tu dois le lire. Nous devons tous le lire. Allez, Louloute, lance-toi. C'est une Beau livre. Un Grand Livre.
Je recommande
Pistou 117- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Schmitt, Eric-Emmanuel] La part de l'autre
Voilà Pistou je t'ai écouté et j'ai beaucoup aimé, cette lecture.
J'ai beaucoup aimé ce livre, c'est bien écrit, j'adore cet auteur.
Il alterne les sous chapitres, un coup on est avec Hitler tel qu'on le connait, un coup on est avec Adolf H. celui qui a été reçu à l'École des beaux-arts de Vienne.
J'ai appris beaucoup de chose sur Hitler, refusé par l'École des beaux arts de Vienne, son coté obscur prend le dessus et il devient ce monstre égocentrique, qui savait galvaniser les foules, la seule chose qu'il savait faire, le reste de la barbarie.
Et l'Adolf H. qui lui a réussi à rentré à l'École des beaux-arts de Vienne et devint après la guerre 14- 18 un peintre avec des hauts et des bas, peintre à Paris, qui lui aima les femmes et qui eut 2 enfants, on sent bien quand même par son caractère, que si il avait été refuser son coté obscur aurait pris le dessus.
J'ai beaucoup aimé ce livre, c'est bien écrit, j'adore cet auteur.
Il alterne les sous chapitres, un coup on est avec Hitler tel qu'on le connait, un coup on est avec Adolf H. celui qui a été reçu à l'École des beaux-arts de Vienne.
J'ai appris beaucoup de chose sur Hitler, refusé par l'École des beaux arts de Vienne, son coté obscur prend le dessus et il devient ce monstre égocentrique, qui savait galvaniser les foules, la seule chose qu'il savait faire, le reste de la barbarie.
Et l'Adolf H. qui lui a réussi à rentré à l'École des beaux-arts de Vienne et devint après la guerre 14- 18 un peintre avec des hauts et des bas, peintre à Paris, qui lui aima les femmes et qui eut 2 enfants, on sent bien quand même par son caractère, que si il avait été refuser son coté obscur aurait pris le dessus.
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Schmitt, Eric-Emmanuel] La part de l'autre
Heureuse que tu aies aimé, Louloute !
Pistou 117- Grand sage du forum
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