[Quignard, Pascal] Villa Amalia
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Votre avis sur "Villa Amalia"
[Quignard, Pascal] Villa Amalia
Auteur : Pascal Quignard
Genre : Roman contemporain
Editions : nrf Gallimard
Nombre de pages : 298
ISBN : 2-07-076538-5
Quatrième de couverture :
Loin devant les villas sur la digue, elle se tenait accroupie, les genoux au menton, en plein vent, sur le sable humide de la marée. Elle pouvait passer des heures devant les vagues, dans le vacarme, engloutie dans leur rythme comme dans l'étendue grise, de plus en plus bruyante et immense, de la mer.
Mes impressions :
Ce livre raconte la vie d’Ann, musicienne et compositeur, qui décide suite à la tromperie de son compagnon de changer de vie et de recommencer à zéro. Elle vent sa maison, sa voiture veut changer de nom, change d’apparence, s’exile, disparait, « meurt » pour renaître autrement.
Elle nous livre sa vie avec pudeur et elle nous parle aussi de sa place au milieu d’un père absent partit quand Ann était toute petite et de sa mère qui attend son retour.
Ann nous livre sa douleur et sa joie de vivre autrement et autre chose, elle découvre une villa et décide d’y habiter près de la mer. Elle se ressource, se cherche mais elle se perd aussi dans ses souvenirs. Elle fuit comme son père.
Elle rencontrera des personnages qui sont tous torturés par un passé et un présent mais aussi par l’avenir. Ils livrent leurs émotions avec pudeur et simplicité.
Ce livre relate les séparations, les retrouvailles, les changements, l’amitié, l’amour, la vieillesse, la mort. L'histoire est une accumulation de drames.
Le style est de prime abord d'une simplicité surprenante et un peu froid et direct, un peu à l’image d’Ann. Des phrases brèves, souvent réduites à : sujet - verbe – complément. Les descriptions même si elles sont brèves, sont emplies de sensibilité.
Avec des mots simples sobres, l’émotion passe.
Les descriptions de paysages sont belles et explicites.
L’idée de départ est un bon sujet de scénarios même s’il n’est pas très original mais la narration est un peu molle. Je trouve que ce roman manque un peu de caractère. Ceci est mon seul reproche,
Invité- Invité
Re: [Quignard, Pascal] Villa Amalia
Mon avis :
Je termine ce livre et je dois dire que je ne suis pas séduite par ce livre. Dans ces cas-là, je cherche pourquoi - forcément.
Ann fuit, comme son père avant elle apprenons-nous dans le cours du récit. Si je puis comprendre pour quelles raisons elle désire cette coupure nette avec son compagnon, en revanche les fuites à répétition deviennent vite des clichés, surtout quand les situations tragiques s'accumulent.
Froideur du récit, certes, mais aussi immobilisme des personnages. Ils restent figés dans une posture qu'ils ne quitteront pas, et c'est presque avec soulagement que j'ai refermé ce livre.
Je termine ce livre et je dois dire que je ne suis pas séduite par ce livre. Dans ces cas-là, je cherche pourquoi - forcément.
Ann fuit, comme son père avant elle apprenons-nous dans le cours du récit. Si je puis comprendre pour quelles raisons elle désire cette coupure nette avec son compagnon, en revanche les fuites à répétition deviennent vite des clichés, surtout quand les situations tragiques s'accumulent.
Froideur du récit, certes, mais aussi immobilisme des personnages. Ils restent figés dans une posture qu'ils ne quitteront pas, et c'est presque avec soulagement que j'ai refermé ce livre.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Quignard, Pascal] Villa Amalia
et bien moi , j'ai bien aimé ...
La simplicité des phrases et la façon qu'a l'auteur d'introduire les détails ,style simplifié , épuré comme la musique que transcrit Ann.
Elle fuit comme son père et à l'image des juifs, comme si était là leur destinée
Elle traverse les frontières et change de peau, de vêtements pour mettre de la distance entre son compagnon qui l'a trahie - elle est d'une redoutable efficacité.
Elle a retrouvé un ami d'enfance avec qui elle partage des souvenirs de petits élèves
Ann souffre d'un manque d'amour , l'abandon de son père et la froideur de sa mère, la mort de son mari , cicatrices qui l'empêcherons d'aimer Leo ...
Elle s'attache à la villa Amalia et les descriptions de l'île nous donnent des envies d'Italie
La fin est un peu décevante dans un premier temps je me suis sentie frustrée, mais que que pouvait-il advenir ?
La simplicité des phrases et la façon qu'a l'auteur d'introduire les détails ,style simplifié , épuré comme la musique que transcrit Ann.
Elle fuit comme son père et à l'image des juifs, comme si était là leur destinée
Elle traverse les frontières et change de peau, de vêtements pour mettre de la distance entre son compagnon qui l'a trahie - elle est d'une redoutable efficacité.
Elle a retrouvé un ami d'enfance avec qui elle partage des souvenirs de petits élèves
Ann souffre d'un manque d'amour , l'abandon de son père et la froideur de sa mère, la mort de son mari , cicatrices qui l'empêcherons d'aimer Leo ...
Elle s'attache à la villa Amalia et les descriptions de l'île nous donnent des envies d'Italie
La fin est un peu décevante dans un premier temps je me suis sentie frustrée, mais que que pouvait-il advenir ?
Invité- Invité
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