[Boyne, John]L'audacieux Monsieur Swift
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L'astucieux Mr Swift
[Boyne, John]L'audacieux Monsieur Swift
l’ASTUCIEUX MR SWIFT
Roman, édité chez JC Lattès en février 2020
416 pages
Résumé
Dans un hôtel berlinois, Maurice Swift rencontre par hasard le célèbre romancier Erich Ackerman qui lui confie son lourd passé, et lui permet de devenir l’auteur qu’il a toujours rêvé d’être.
Quelques années plus tard, Maurice Swift s’est enfin fait un nom ; il a désormais besoin de nouvelles sources d’inspiration. Peu importe où il trouve ses histoires, à qui elles appartiennent, tant qu’elles contribuent à son ascension vers les sommets.
Des histoires qui le rendront célèbre, mais qui le conduiront aussi à mentir, emprunter, voler. Ou pire encore, qui sait ?
Roman troublant des ambitions démesurées, L’Audacieux Monsieur Swift raconte combien il est facile d’avoir le monde à ses pieds si l’on est prêt à sacrifier son âme.
Mon ressenti
Malaisant est le mot qui m’a accompagné tout au long de cette lecture. Mr SWIFT, quel odieux personnage, il est abject ! D’ailleurs j’ai du mal à concevoir et à comprendre qu’un tel individu existe. Je pense qu’avec cette lecture j’ai découvert une part d’ombre de ma personnalité !
Son ambition, écrire et devenir célèbre, il veut être écrivain. Il le sera et dommage pour tous ceux qui croiseront son chemin. Comment peut-on vivre avec une telle conscience.
Je découvre la plume d’un auteur que je ne connaissais pas et quelle plume ! C’est édifiant, époustouflant. Il rend vivant ses personnages en rendant les émotions palpables et vibrantes. Je suis convaincue que les auteurs mettent de leur histoire, de leur réalité dans leurs écrit… je n’ose imaginer qui il a rencontré dans sa carrière.
Il amène son lecteur à regarder sous un autre angle le métier d’écrivain qui joue sur le fil de l’équilibre entre l’inspiration, les pages blanches, les injonctions des éditeurs, la mode et la course aux prix littéraires mais aussi avec la manipulation : celle de ses lecteurs, de son éditeur, professionnelle et personnelle, vis-à-vis de soi-même, jusqu’à parfois se perdre… Jusqu’où un écrivain peut-il aller ?
Malgré mon malaise, j’ai été subjuguée par son écriture et je ne peux que faire du lien avec le mythe de Faust. Mais qui est pris ? Lui, moi, son personnage ? Le suspense est tenu jusqu’au bout et jusqu’au bout j’ai été surprise. C’est machiavélique !!!!
Voilà, je suis accro à sa plume et j’ai déjà une partie de sa biographie à lire.
UN coup de cœur
Roman, édité chez JC Lattès en février 2020
416 pages
Résumé
Dans un hôtel berlinois, Maurice Swift rencontre par hasard le célèbre romancier Erich Ackerman qui lui confie son lourd passé, et lui permet de devenir l’auteur qu’il a toujours rêvé d’être.
Quelques années plus tard, Maurice Swift s’est enfin fait un nom ; il a désormais besoin de nouvelles sources d’inspiration. Peu importe où il trouve ses histoires, à qui elles appartiennent, tant qu’elles contribuent à son ascension vers les sommets.
Des histoires qui le rendront célèbre, mais qui le conduiront aussi à mentir, emprunter, voler. Ou pire encore, qui sait ?
Roman troublant des ambitions démesurées, L’Audacieux Monsieur Swift raconte combien il est facile d’avoir le monde à ses pieds si l’on est prêt à sacrifier son âme.
Mon ressenti
Malaisant est le mot qui m’a accompagné tout au long de cette lecture. Mr SWIFT, quel odieux personnage, il est abject ! D’ailleurs j’ai du mal à concevoir et à comprendre qu’un tel individu existe. Je pense qu’avec cette lecture j’ai découvert une part d’ombre de ma personnalité !
Son ambition, écrire et devenir célèbre, il veut être écrivain. Il le sera et dommage pour tous ceux qui croiseront son chemin. Comment peut-on vivre avec une telle conscience.
Je découvre la plume d’un auteur que je ne connaissais pas et quelle plume ! C’est édifiant, époustouflant. Il rend vivant ses personnages en rendant les émotions palpables et vibrantes. Je suis convaincue que les auteurs mettent de leur histoire, de leur réalité dans leurs écrit… je n’ose imaginer qui il a rencontré dans sa carrière.
Il amène son lecteur à regarder sous un autre angle le métier d’écrivain qui joue sur le fil de l’équilibre entre l’inspiration, les pages blanches, les injonctions des éditeurs, la mode et la course aux prix littéraires mais aussi avec la manipulation : celle de ses lecteurs, de son éditeur, professionnelle et personnelle, vis-à-vis de soi-même, jusqu’à parfois se perdre… Jusqu’où un écrivain peut-il aller ?
Malgré mon malaise, j’ai été subjuguée par son écriture et je ne peux que faire du lien avec le mythe de Faust. Mais qui est pris ? Lui, moi, son personnage ? Le suspense est tenu jusqu’au bout et jusqu’au bout j’ai été surprise. C’est machiavélique !!!!
Voilà, je suis accro à sa plume et j’ai déjà une partie de sa biographie à lire.
UN coup de cœur
Dernière édition par Pinky le Lun 16 Oct 2023 - 10:29, édité 1 fois
Pinky- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 8672
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Boyne, John]L'audacieux Monsieur Swift
Merci Pinky.
Petite précision : en le cherchant sur ma liseuse, j'ai constaté que le titre en français est "L'audacieux Monsieur Swift" et non 'L'astucieux"
Petite précision : en le cherchant sur ma liseuse, j'ai constaté que le titre en français est "L'audacieux Monsieur Swift" et non 'L'astucieux"
Dulcie- Grand expert du forum
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Nombre de messages : 1081
Age : 68
Localisation : Pyrénées Orientales
Genre littéraire préféré : Roman historique
Date d'inscription : 10/01/2023
Re: [Boyne, John]L'audacieux Monsieur Swift
En effet Dulcie, j'ai modifié... C'est dire que ce livre m'a bien chamboulé... !
Merci pour ta visite, belle lecture de ce livre
Merci pour ta visite, belle lecture de ce livre
Pinky- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Boyne, John]L'audacieux Monsieur Swift
Eh bien, désolée Pinky, je n'ai pas apprécié ce roman.
J'ai cependant aimé la première partie du livre, qui est racontée du point de vue d'Erich, un écrivain âgé qui garde un sombre secret d'un événement survenu en 1939, à Berlin. Maurice Swift, jeune britannique, s'accroche à Erich, comme une sangsue, l'utilisant à des fins financières et personnelles. Le plan de Maurice est évident dès le début mais j'étais curieuse de savoir comment il allait aboutir, surtout en raison de la complexité du personnage d'Erich : un homme seul, désespéré à la recherche d'une relation amoureuse qui lui a échappé toute sa vie. Cela fait de lui un personnage attachant et ce malgré sa mauvaise action. Pour moi, c’est le meilleur récit du roman, après cela il se détériore.
Nous voyons Maurice se frayer un chemin jusqu'au sommet de l'échelle de l'écriture et de l'édition (le titre anglais est « A ladder to the sky » soit en traduction littérale « Une échelle vers le ciel ») utilisant et rejetant des personnes en cours de route.
Le récit d’Edith propose une intrigue qui aurait été beaucoup plus intéressante si elle ne s'était pas transformée en un mauvais scénario de série B. Sérieusement, la fin n’est absolument pas crédible, surtout après voir répété à l’envi un indice flagrant. Cela donne l’impression d’avoir été écrit par un auteur complètement différent. Là aussi on sait dès le début comment cela va se terminer et ce long chapitre de 106 pages était pénible à lire.
Les deux « interludes » (tous deux de 44 pages !) font figure de remplissage car cela n’apporte rien de plus original à la description du personnage détestable qu’est Maurice.
Il manque de profondeur et c’est bien dommage que ses motivations nous soient révélées dès le départ. Nous savons qu’il n’a aucun scrupule, qu’il utilisera et rejettera les gens sans état d’âme et qu’il manquera de véritables sentiments envers quiconque autre que lui-même et sa propre ambition. Bref la description banale d’un psychopathe. Et, c’est aussi dommage, je l’ai trouvé assez stupide à certains moments.
Le dernier chapitre, tout aussi long et fastidieux à lire, offre un nouveau scénario peu original et une fin prévisible, d’une banalité affligeante.
Le style est particulièrement lourd avec un même type de dialogue utilisé pour tous les personnages.
La traductrice (Sophie Aslanides) démontre la pauvreté de son bagage de synonymes en utilisant, un exemple parmi d’autres, 113 fois « bien sûr ». Parfois 3 fois dans la même page. Également, le récurrent et très agaçant « avait convenu » au lieu de « était convenu ».
Le titre me semble mal choisi car cela n’a rien à voir avec l’audace. C’est du calcul, froid et déterminé. « L’intrig(u)ant » me semble plus adapté car il permet selon l’orthographe de donner deux sens au terme.
Enfin, j’ai fait un bond lorsque j’ai lu cette phrase. Nous sommes à Berlin en 1939, au pied du bâtiment abritant le quartier général SS.
« Sortant du bâtiment en courant, j’aperçus un groupe de six soldats, conduits par l’Untersturmführer en personne, qui s’entassait dans une Jeep, … »
Une Jeep !!! Monsieur Boyne devrait faire des recherches avant d’écrire n’importe quoi. Le premier modèle de Jeep, la Willys MB, a été produit aux USA en 1941.
Donc lecture particulièrement pénible et décevante. Pas envie de lire quoi que ce soit d’autre de cet auteur.
J'ai cependant aimé la première partie du livre, qui est racontée du point de vue d'Erich, un écrivain âgé qui garde un sombre secret d'un événement survenu en 1939, à Berlin. Maurice Swift, jeune britannique, s'accroche à Erich, comme une sangsue, l'utilisant à des fins financières et personnelles. Le plan de Maurice est évident dès le début mais j'étais curieuse de savoir comment il allait aboutir, surtout en raison de la complexité du personnage d'Erich : un homme seul, désespéré à la recherche d'une relation amoureuse qui lui a échappé toute sa vie. Cela fait de lui un personnage attachant et ce malgré sa mauvaise action. Pour moi, c’est le meilleur récit du roman, après cela il se détériore.
Nous voyons Maurice se frayer un chemin jusqu'au sommet de l'échelle de l'écriture et de l'édition (le titre anglais est « A ladder to the sky » soit en traduction littérale « Une échelle vers le ciel ») utilisant et rejetant des personnes en cours de route.
Le récit d’Edith propose une intrigue qui aurait été beaucoup plus intéressante si elle ne s'était pas transformée en un mauvais scénario de série B. Sérieusement, la fin n’est absolument pas crédible, surtout après voir répété à l’envi un indice flagrant. Cela donne l’impression d’avoir été écrit par un auteur complètement différent. Là aussi on sait dès le début comment cela va se terminer et ce long chapitre de 106 pages était pénible à lire.
Les deux « interludes » (tous deux de 44 pages !) font figure de remplissage car cela n’apporte rien de plus original à la description du personnage détestable qu’est Maurice.
Il manque de profondeur et c’est bien dommage que ses motivations nous soient révélées dès le départ. Nous savons qu’il n’a aucun scrupule, qu’il utilisera et rejettera les gens sans état d’âme et qu’il manquera de véritables sentiments envers quiconque autre que lui-même et sa propre ambition. Bref la description banale d’un psychopathe. Et, c’est aussi dommage, je l’ai trouvé assez stupide à certains moments.
Le dernier chapitre, tout aussi long et fastidieux à lire, offre un nouveau scénario peu original et une fin prévisible, d’une banalité affligeante.
Le style est particulièrement lourd avec un même type de dialogue utilisé pour tous les personnages.
La traductrice (Sophie Aslanides) démontre la pauvreté de son bagage de synonymes en utilisant, un exemple parmi d’autres, 113 fois « bien sûr ». Parfois 3 fois dans la même page. Également, le récurrent et très agaçant « avait convenu » au lieu de « était convenu ».
Le titre me semble mal choisi car cela n’a rien à voir avec l’audace. C’est du calcul, froid et déterminé. « L’intrig(u)ant » me semble plus adapté car il permet selon l’orthographe de donner deux sens au terme.
Enfin, j’ai fait un bond lorsque j’ai lu cette phrase. Nous sommes à Berlin en 1939, au pied du bâtiment abritant le quartier général SS.
« Sortant du bâtiment en courant, j’aperçus un groupe de six soldats, conduits par l’Untersturmführer en personne, qui s’entassait dans une Jeep, … »
Une Jeep !!! Monsieur Boyne devrait faire des recherches avant d’écrire n’importe quoi. Le premier modèle de Jeep, la Willys MB, a été produit aux USA en 1941.
Donc lecture particulièrement pénible et décevante. Pas envie de lire quoi que ce soit d’autre de cet auteur.
Dulcie- Grand expert du forum
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Age : 68
Localisation : Pyrénées Orientales
Genre littéraire préféré : Roman historique
Date d'inscription : 10/01/2023
Re: [Boyne, John]L'audacieux Monsieur Swift
pourquoi être désolée Dulcie parce que nous n'avons pas le même ressenti, ce n'est que mon ressenti et j'ai plus d'admiration pour l'auteur que par le personnage qu'il a créé. Nos ressentis sont complémentaires, ils ne s'annulent pas.
Merci à toi pour cette présentation
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Pinky- Grand sage du forum
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Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
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Date d'inscription : 04/06/2008
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