[Pagnol, Marcel] Le temps des amours

Quatrième de couverture : L'année de cinquième : la découverte de la " vocation " poétique ; Lagneau, le cancre héroïque et encore et toujours Lili, qui, en compagnie de Marcel, soutient Joseph lors d'une partie de boules d'anthologie...
Annoncé comme " à paraître " dès la sortie du Temps des secrets, Le Temps des amours (1977) sera différé par un Pagnol pris par d'autres projets et qui, peut-être, retardait le moment de quitter les héros de son enfance. Personne n'y croyait plus lorsque, trois ans après la mort de l'écrivain. ses proches trouvèrent dans ses dossiers un certain nombre de chapitres achevés qui, mis bout à bout, constituaient ce Temps des amours si longtemps attendu. Plus hétéroclite que les trois premiers. ce quatrième volume contient pourtant certaines des plus belles pages de Pagnol, notamment une histoire de la peste à Marseille à laquelle l'écrivain tenait particulièrement.
" Ce n'est que bien plus tard que je découvris l'effet le plus surprenant de ma nouvelle vie scolaire : ma famille, ma chère famille, n'était plus le centre de mon existence. "

Présentation du livre : Ce dernier tome des "souvenirs d'enfance" à été publié dans l'état où Marcel Pagnol l'avait laissé, sachant que c'est après sa mort que les écrits ont été retrouvés dans ses dossiers.
Avant sa mort, Marcel Pagnol avait confié à son éditeur que "Le temps des amours" était terminé et qu'il donnât donc l'autorisation de le publier, mais comme l'auteur le retouchait de temps à autre, il était donc préférable de lui laisser quelques temps, surtout que Marcel avait fait une pause dans ces écrits.

Mon avis : Dans ce dernier volume des "Souvenirs d'enfance" l'on distingue bien dans la façon d'où il est écrit que ça n'a pas été remanié car il n'y a pas de continuité et que par ailleurs le titre ne correspond pas au contenu des écrits, cela dit, pour ma part, ça donne beaucoup de valeur à ce tome.
Dans le temps des amours, on y retrouve toujours la belle écriture de Marcel Pagnol et personnellement je me suis sentie beaucoup plus proche de lui : on le suit toujours au lycée où il a obtenu son baccalauréat, on constate aussi qu'il y a toujours une forte complicité avec ses camarades, en particulier avec Lagneau et surtout on apprend aussi sa passion d'écrire après avoir tombé par hasard sur un poème de François Fabié : "Que ma plume rustique est fille de ta hache".
Ce qui m'a particulièrement touché aussi dans ce tome c'est le passage d'une soixantaine de page consacrée à la peste qui dévasta Marseille en 1720 à savoir que dans l'histoire c'est M.Sylvain, un marin "fou" qui la conte.
En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce tome qui nous fait vraiment part des sentiments de Marcel Pagnol et qui complète très bien "Le temps des secrets".

Une petite citation parmi tant d'autres :
"L'héroïsme, c'est comme le soufflé au fromage, ça ne supporte pas très bien l'attente."

Je garde également un excellent souvenir de ce livre. Il faudra que je le relise, j'ai tout oublié ou presque, à part cet épisode de la peste, dont je me souviens parfaitement 20 ans après ma lecture.
C'est tout dire ...
Ta petite citation est excellente, Céline, elle me donne vraiment envie de relire du Pagnol.

Ça me fait plaisir de savoir que la citation que j'ai mise te donne envie de relire du Pagnol.

Il m'a moins marqué que les trois premiers mais je l'ai quand même beaucoup aimé...

Si l'on a lu "La gloire de mon père", "Le château de ma mère" et "Le temps des amours" c'est un "crime" de ne pas lire ce quatrième et dernier tome...
Si on aime Marcel Pagnol, il ne faut pas manquer ce livre où je trouve qu'il y a un peu de lui...

Quatrième et dernier volume des souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol.
Si on a lu les trois premiers livres, il serait dommage de ne pas terminer la biographie de la jeunesse de ce grand auteur par ce quatrième qui est un beau final. Quand il se termine, le caractère et la personnalité de Marcel Pagnol sont déjà bien affirmés. On découvre aussi le destin (souvent tragique) de certains proches de Marcel que l'on a appris à aimer dans "La gloire de mon père", "Le château de ma mère" et "Le temps des secrets".

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