[Benchetrit, Samuel] Récit d'un branleur

Récit d'un branleur
Samuel Benchetrit
Editions Pocket
173 pages

Quatrième de couverture :

Roman Stern a un vrai problème : les dingues et les dépressifs du globe semblent l’avoir choisi comme confident exclusif. Au comptoir d’un café, dans la rue, sous un abribus… A chaque fois, le jeune homme devient la cible privilégiée de tous ceux qui ont besoin de se plaindre. Et Roman ne s’emporte jamais. Il a toujours été comme ça. Plutôt spectateur qu’acteur, docile, adapte des salles obscures et du repli sur soi.
Jusqu’au jour où son alcoolique de tante lui lègue un caniche blanc accompagné d’un joli pactole ! Un coup du sort vite transformé en coup fumant : en créant La société des plaintes, Roman devient écouteur professionnel sans perdre de vue l’essentiel : dans la vie, on ne fait que passer et l’onglet à l’échalote se déguste bien chaud…

Mes impressions :

L’idée paraissait intéressante. Un homme qui attire sans cesse les plaintes, quelque soit l’endroit où il se trouve. Et qui les attire vraiment naturellement. Un homme qui décide de créer une société des plaintes pour que cette faculté puisse lui rapporter un peu d’argent.
Cette idée aurait pu être amusante.

Le narrateur, Roman, tout d’abord est un peu énervant. En rapport au titre, on peut dire que c’est un branleur. Au début, c’est drôle mais au bout de quelques pages, cela devient lassant. Il ne fait rien de sa vie et se plaît à ne rien faire. Il n’a aucun talent, ne fait aucun effort et ne cherche surtout pas à en faire.
De plus, cette histoire de société des plaintes fait partie du livre mais n’en est pas le thème principal. Ou plutôt il y a plusieurs thèmes. Pas plus intéressant les uns que les autres.
On passe alors de cette société, d’une jeune femme qu’il a perdu de vue depuis le collège et à qui il est arrivé quelque chose de grave puis à sa grand-mère.
Pas vraiment de lien entre ces histoires.

Bref, une lecture que je ne vous conseille pas vraiment. Je n’ai pas détesté mais cela ne m’a absolument rien apporté. Le genre que je risque d’oublier dans quelques jours.

kély a écrit:Merci pour ton avis, effectivement, je ne pense pas aller vers ce genre de lecture

Je ne veux décourager personne . Cependant, j'ai lu un autre de ses livres, Le coeur en dehors que j'ai beaucoup aimé.

J'avait adoré les Chroniques de l'asphalte du même auteur et du coup, j'ai vraiment été décu par ce roman qui n'est qu'une succession de reflexions négatives sur la société et sur les relations humaines. J'ai eu le même sentiment que vous sur le fait que sa lecture ne m’a absolument rien apporté. Si vous devez découvrir cet auteur, commencez par les chroniques de l'asphaltes et passez à coté de ce récit qui ne reflete pas ses talents.