[Echenoz, Jean] Des éclairs
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[Echenoz, Jean] Des éclairs
[Echenoz, Jean] Des éclairs
Titre : Des éclairs
Auteur : Jean Echenoz
Editeur: Les editions de Minuit
Nombre de pages:174
Date de parution: septembre 2010
Résumé:
Gregor a inventé tout ce qui va être utile aux siècles à venir. Il est hélas
moins habile à veiller sur ses affaires, la science
l'intéresse plus que le profit. Tirant parti de ce trait de
caractère, d'autres vont tout lui voler. Pour le distraire et l'occuper,
ne lui resteront que la compagnie des éclairs et le théâtre
des oiseaux.
Mon avis:
Jean Echenoz a le génie de faire des vies célèbres des récits passionnants. Ainsi, après Ravel et Zatopek, il s'inspire de la
vie de Nikola Tesla pour nous conter le destin de Gregor.Né entre deux jours par une nuit de tempête, Gregor semble prédestiné à être un homme différent, un grand savant.Décrit comme antipathique, il est un être extraordinaire peu attaché à l'argent, soucieux de paix et amoureux des oiseaux. C'est un idéaliste."Il en ira ainsi avec Gregor : les autres vont s'emparer discrètement de ses idées pendant que lui passera sa vie en ébullition."Le récit est riche, rempli d'humour et d'émotion. le style est enlevé, rapide et détaillé.C'est un livre qui se lit très rapidement. A ne pas manquer.
Invité- Invité
Re: [Echenoz, Jean] Des éclairs
Est-ce que l'histoire parle aussi de ses découvertes ou principalement de la personne ?
Invité- Invité
Re: [Echenoz, Jean] Des éclairs
Il parle de l'homme et de ses découvertes ou plutôt de ses idées car il y a eu pas mal de déconvenues
Invité- Invité
Re: [Echenoz, Jean] Des éclairs
Le premier chapitre démarre dans un tourbillon, que dis-je, un maelström : vent, pluie, éclairs… tout y passe pour faire de l’arrivée de Nikola Tesla alias Gregor un acte hors du commun et donc, de facto : un personnage hors du commun.
Voilà, la base est posée….. rajoutons les Carpates, une ambiance de fin du monde et nous y sommes.
Echenoz, dans ce dernier opus de « Une suite de trois vies » nous gâte.
Gregor, est-ce le fait d’être né cette nuit d’orage, dans le noir…. voue une grande passion pour l’électricité. De cet esprit avide de connaissance, surdoué naîtra le courant alternatif et qui a prévu la naissance de « La radio. Les rayons X. L'air liquide. La télécommande. Les robots. Le microscope électronique. L'accélérateur de particules. L'Internet. J'en passe », Echenoz nous le montre comme un personnage hors du commun avec un caractère « ombrageux, méprisant, susceptible, cassant ».
Arrivé aux Etats-Unis vers 30 ans, il est engagé par Thomas Edison qui n’aura de cesse de discréditer son invention du courant alternatif, lui qui « n’à découvert que » le courant continu.
Passant à la concurrence, chez Georges Westinghouse, il voit son train de vie s’améliorer, découvre la vie mondaine et le plaisir de se montrer en public avec de grands tubes lumineux et d’étincelles spectaculaires, qui font se pâmer les femmes et frémir tout le monde.
Le seul problème de taille que connait Gregor c’est son inadaptation au monde moderne. Toujours une invention en tête, il ne pense pas à faire breveter correctement ses découvertes et se les fait piller. Avec son idée fixe d’électriser gratuitement la terre entière, il se met, petit à petit, tous ses mécènes à dos et passera d’un hôtel de très grand luxe à un hôtel minable et mourra seul et misérable.
En dehors de l’électricité, la seule passion développée par Gregor est son amour des pigeons alors qu’il ne supporte aucune saleté, il va aller jusqu’à les garder dans sa chambre d’hôtel.
Echenoz, dans son écriture, suit le rythme trépident de cette époque de grandes découvertes. Son écriture est aussi électrisée que les inventions de Gregor avec ce qu’il faut d’ironie.
Un vrai régal. A travers cet ours des Carpates, Echenoz a été capable de me faire comprendre certaines de ses découvertes et lorsque j’allume la lumière, j’ai une petite pensée pour Nikola Tesla
Une belle trilogie et un coup de cœur, comme le furent Ravel et Courir.
En y repensant, je perçois dans ces 3 livres une grande solitude. Est-ce là l’apanage des surdoués et passionnés ?
En tout état de cause un coup de coeur. Il ne peut en être autrement avec un livre d'Echenoz
Voilà, la base est posée….. rajoutons les Carpates, une ambiance de fin du monde et nous y sommes.
Echenoz, dans ce dernier opus de « Une suite de trois vies » nous gâte.
Gregor, est-ce le fait d’être né cette nuit d’orage, dans le noir…. voue une grande passion pour l’électricité. De cet esprit avide de connaissance, surdoué naîtra le courant alternatif et qui a prévu la naissance de « La radio. Les rayons X. L'air liquide. La télécommande. Les robots. Le microscope électronique. L'accélérateur de particules. L'Internet. J'en passe », Echenoz nous le montre comme un personnage hors du commun avec un caractère « ombrageux, méprisant, susceptible, cassant ».
Arrivé aux Etats-Unis vers 30 ans, il est engagé par Thomas Edison qui n’aura de cesse de discréditer son invention du courant alternatif, lui qui « n’à découvert que » le courant continu.
Passant à la concurrence, chez Georges Westinghouse, il voit son train de vie s’améliorer, découvre la vie mondaine et le plaisir de se montrer en public avec de grands tubes lumineux et d’étincelles spectaculaires, qui font se pâmer les femmes et frémir tout le monde.
Le seul problème de taille que connait Gregor c’est son inadaptation au monde moderne. Toujours une invention en tête, il ne pense pas à faire breveter correctement ses découvertes et se les fait piller. Avec son idée fixe d’électriser gratuitement la terre entière, il se met, petit à petit, tous ses mécènes à dos et passera d’un hôtel de très grand luxe à un hôtel minable et mourra seul et misérable.
En dehors de l’électricité, la seule passion développée par Gregor est son amour des pigeons alors qu’il ne supporte aucune saleté, il va aller jusqu’à les garder dans sa chambre d’hôtel.
Echenoz, dans son écriture, suit le rythme trépident de cette époque de grandes découvertes. Son écriture est aussi électrisée que les inventions de Gregor avec ce qu’il faut d’ironie.
Un vrai régal. A travers cet ours des Carpates, Echenoz a été capable de me faire comprendre certaines de ses découvertes et lorsque j’allume la lumière, j’ai une petite pensée pour Nikola Tesla
Une belle trilogie et un coup de cœur, comme le furent Ravel et Courir.
En y repensant, je perçois dans ces 3 livres une grande solitude. Est-ce là l’apanage des surdoués et passionnés ?
En tout état de cause un coup de coeur. Il ne peut en être autrement avec un livre d'Echenoz
Re: [Echenoz, Jean] Des éclairs
Il faut absolument que je lise Ravel car il est vrai que Courir et Des éclairs sont superbes
Invité- Invité
Re: [Echenoz, Jean] Des éclairs
Mon livre préféré d'Échenoz ! Le portrait drôle, précis, plein d'énergie d'un autiste de génie. Devant les talents combinés de l'inventeur et de l'écrivain, on ne peut que s'émerveiller.
Re: [Echenoz, Jean] Des éclairs
C'est vrai qu'ici, il se permet quelques plaisanteries !!! mais j'aime tout Echenoz
Re: [Echenoz, Jean] Des éclairs
je l'ai découvert en version audio, lu par l'auteur, un vrai bonheur .
Invité- Invité
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