[Echenoz, Jean] Ravel
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Quel est votre avis sur "Ravel"?
[Echenoz, Jean] Ravel
Jean ECHENOZ
RAVEL
Les Editions de Minuit
124 pages
Biographie de Jean Echenoz (source Wikipedia)
Jean ECHENOZ, né le 26 décembre 1947 à Orange, est un écrivain et romancier français. Il est lauréat du prix Médicis de 1983 pour Cherokee et du prix Goncourt de 1999 pour Je m'en vais.
4ème de couverture :
Ravel fut grand comme un jockey, donc comme Faulkner. Son corps était si léger qu'en 1914, désireux de s'engager, il tenta de persuader les autorités militaires qu'un pareil poids serait justement idéal pour l'aviation. Cette incorporation lui fut refusée, d'ailleurs on l'exempta de toute obligation mais, comme il insistait, on l'affecta sans rire à la conduite des poids lourds. C'est ainsi qu'on put voir un jour, descendant les Champs-Elysées, un énorme camion militaire contenant une petite forme en capote bleue trop grande agrippée tant bien que mal à un volant trop gros.
Ce livre nous relate les 10 dernières années de la vie de Ravel. Echenoz ne nous parle pas de ses techniques musicales, ni de « sa vie son œuvre » mais de sa vie tout court. Nous partons avec lui en Amérique à bord du France (pas celui-là, mais l’autre d’avant !!!). Nous apprenons tout de ses goûts vestimentaires, de sa si petite maison tout en hauteur. Nous découvrons Ravel dans sa vie de tous les jours : L’homme élégant et raffiné, insomniaque, avec une petite santé. Ce qui m’a sauté aux yeux, bien décrit par Echenoz, c’est sa grande solitude, surtout à la fin de sa vie où il souffre d’une maladie dégénérative qui petit à petit, lui ôtera ses facultés (perte de mémoire, impossibilité d’écrire….) ainsi que sa tristesse et l’ennui qu’il traîne tout au long de ses journées.
Cela peut, décrit comme cela, paraître morne et sans intérêt. Oui, mais c’est sans compter le génie de Echenoz. Vous connaissez le Boléro, cette musique répétitive mais envoûtante et bien, Echenoz a fait de même avec ce livre apparemment si banal, mais si plein de Ravel.
Voici d’ailleurs ce qu’en écrit Echenoz à propos de ce Boléro : Il y a en tout cas une fabrique qu'en ce moment Ravel aime bien regarder, sur le chemin du Vésinet, juste après le pont de Rueil, elle lui donne des idées. Voilà : il est en train de composer quelque chose qui relève du travail à la chaîne " et ce qu’en a dit Ravel : A ceux qui s’aventurent à lui demande ce qu’il tient pour son chef d’œuvre : c’est le Boléro, voyons, répond-il aussitôt, malheureusement il est vide de musique.
Vous l’avez compris, j’ai adoré ce livre lu pour la seconde fois. Echenoz est un très grand écrivain, ce que je savais déjà !!!
Ce sera un nouveau coup de coeur
Re: [Echenoz, Jean] Ravel
Ah, c'est super zazy, magnifique, deux génies pour le prix d'un. As-tu lu Cherokee de Echenoz ? Grandiose, surpuissant du talent à donner des gifles, énormes comme dit l'autre. J'ai été scotché, c'est mon LIVRE 2010.
Le boléro c'est les larmes aux dents que j'écoute, un instrument supplémentaire à chaque tour de roue, fabuleux du grand art, il se cognait la tête contre les murs, il n'en pouvait plus...
Merci à toi.
Quand on rencontre, au détour d'un bouquin des grands bonshommes, il faut le gueuler, sans fausse honte, comme ça, car c'est bien et je m'emplis de détestation devant tout ce talent que je n'ai pas...
B
Le boléro c'est les larmes aux dents que j'écoute, un instrument supplémentaire à chaque tour de roue, fabuleux du grand art, il se cognait la tête contre les murs, il n'en pouvait plus...
Merci à toi.
Quand on rencontre, au détour d'un bouquin des grands bonshommes, il faut le gueuler, sans fausse honte, comme ça, car c'est bien et je m'emplis de détestation devant tout ce talent que je n'ai pas...
B
Invité- Invité
Re: [Echenoz, Jean] Ravel
Bernard a écrit:Ah, c'est super zazy, magnifique, deux génies pour le prix d'un. As-tu lu Cherokee de Echenoz ? Grandiose, surpuissant du talent à donner des gifles, énormes comme dit l'autre. J'ai été scotché, c'est mon LIVRE 2010.
Le boléro c'est les larmes aux dents que j'écoute, un instrument supplémentaire à chaque tour de roue, fabuleux du grand art, il se cognait la tête contre les murs, il n'en pouvait plus...
Merci à toi.
Quand on rencontre, au détour d'un bouquin des grands bonshommes, il faut le gueuler, sans fausse honte, comme ça, car c'est bien et je m'emplis de détestation devant tout ce talent que je n'ai pas...
B
J'ai lu Cherokee, Je m'en vais, Courir et acheté le dernier.... et essayer de trouver tous les autres, mais pas en bouquin de poche
Re: [Echenoz, Jean] Ravel
Salut Zazy. Voici un avis qui complètera le tien puisque j’en sors avec un sentiment d’euphorie.
Ravel : roman. Dès la couverture, c’est dit. Nous avons le programme. Jean Echenoz prend le plus élégant de nos musiciens impressionnistes, toujours tiré à quatre épingles, costume trois pièces, pardessus col fourrure, et le transforme en personnage de fiction.
Est-ce à dire que nous avons entre les mains un roman biographique, une biographie romanesque ? Non. Et c’est tout le charme, l’auteur lui-même a enfilé un habit de dandy à sa taille pour avoir toute liberté de mouvements et d’expression. Il « joue » Ravel, ou plutôt il joue à Ravel, et l’on y croit, on applaudit, on en redemande ! Dès les premières lignes…
« On s’en veut quelquefois de sortir de son bain. D’abord il est dommage d’abandonner l’eau tiède et savonneuse, où des cheveux perdus enlacent des bulles parmi les cellules de peau frictionnée, pour l’air brutal d’une maison mal chauffée. Ensuite, pour peu qu’on soit de petite taille et que soit élevé le bord de cette baignoire montée sur pieds de griffon, c’est toujours une affaire de l’enjamber pour aller chercher, d’un orteil hésitant, le carreau dérapant de la salle de bains. »
…un jeu tout en couleurs. Les mots sont choisis. C’est l’or, le fauve, le safran. Le parfum années 30. On se dit qu’Echenoz a relevé le pari du «modern style». Nous avons l’esprit, ne manque que le corps, et là, les traits de caractère du personnage rejoignent ceux de l’homme : petit, chétif, névrosé, insomniaque, solitaire, Ravel en société devait recourir à toute une série de masques pour cacher une âme qu’on devinait prostrée dans la petite enfance. Qui était Ravel ? Samson François, fidèle interprète de son répertoire pour piano, disait que c’était « un mort qui regardait la vie ». Un gothique ? Hmm... si le sang noir coule dans ses veines, il suffit d’écouter «Daphnis et Chloé», le 2nd mouvement de son quatuor à cordes, ou encore l’adagio du concerto pour piano en sol, pour se rendre compte que son œuvre est avant tout lumière. Une lumière filtrée par l’eau d’un étang dont les reflets, à la surface, semblent un essaim de lucioles. Un son pur. Ben oui ! Il faut que ça serve à quelque chose d’en baver tout de même ! Alors forcément, Ravel, dans sa souffrance, prétendait à la pureté. Alors ? Janséniste, gothique ? Peut-être. Mais un gothique éclairé à défaut d’être un gothique flamboyant (dans le sens rococo).
On ne peut qu’aimer Ravel. C’est quelqu’un qui entre chez vous sur la pointe des pieds et vous dit : « Ecoute… c’est pour toi. Ce moment, je te le donne. » Puis disparaît alors que nous le voyons, nous l’entendons encore, voire davantage. Il fait partie de ces gens qui ne sont jamais aussi là que dans leur absence. Et on l’aura compris, le travail du style pour Echenoz est une manière de rendre justice à sa musique.
Ici, en toile de fond, les dix dernières années de sa vie, période de douleur et de richesse créatrice. On vivra son opération chirurgicale ; oui, en plus, le pauvre, souffrant d’une maladie neurodégénérative, on a dû lui scier le crâne en deux - à l’époque visiblement la neurologie en était à l’âge de la pierre taillée. On croisera Gershwin, Conrad. On fera une croisière transatlantique. Bref… du sang, du style et des larmes ! Non… sans rire les 120 pages se dégustent les yeux fermés. Un immense plaisir ! Et un bel hommage. Laissez-vous aller... c'est de la musique !
Ravel : roman. Dès la couverture, c’est dit. Nous avons le programme. Jean Echenoz prend le plus élégant de nos musiciens impressionnistes, toujours tiré à quatre épingles, costume trois pièces, pardessus col fourrure, et le transforme en personnage de fiction.
Est-ce à dire que nous avons entre les mains un roman biographique, une biographie romanesque ? Non. Et c’est tout le charme, l’auteur lui-même a enfilé un habit de dandy à sa taille pour avoir toute liberté de mouvements et d’expression. Il « joue » Ravel, ou plutôt il joue à Ravel, et l’on y croit, on applaudit, on en redemande ! Dès les premières lignes…
« On s’en veut quelquefois de sortir de son bain. D’abord il est dommage d’abandonner l’eau tiède et savonneuse, où des cheveux perdus enlacent des bulles parmi les cellules de peau frictionnée, pour l’air brutal d’une maison mal chauffée. Ensuite, pour peu qu’on soit de petite taille et que soit élevé le bord de cette baignoire montée sur pieds de griffon, c’est toujours une affaire de l’enjamber pour aller chercher, d’un orteil hésitant, le carreau dérapant de la salle de bains. »
…un jeu tout en couleurs. Les mots sont choisis. C’est l’or, le fauve, le safran. Le parfum années 30. On se dit qu’Echenoz a relevé le pari du «modern style». Nous avons l’esprit, ne manque que le corps, et là, les traits de caractère du personnage rejoignent ceux de l’homme : petit, chétif, névrosé, insomniaque, solitaire, Ravel en société devait recourir à toute une série de masques pour cacher une âme qu’on devinait prostrée dans la petite enfance. Qui était Ravel ? Samson François, fidèle interprète de son répertoire pour piano, disait que c’était « un mort qui regardait la vie ». Un gothique ? Hmm... si le sang noir coule dans ses veines, il suffit d’écouter «Daphnis et Chloé», le 2nd mouvement de son quatuor à cordes, ou encore l’adagio du concerto pour piano en sol, pour se rendre compte que son œuvre est avant tout lumière. Une lumière filtrée par l’eau d’un étang dont les reflets, à la surface, semblent un essaim de lucioles. Un son pur. Ben oui ! Il faut que ça serve à quelque chose d’en baver tout de même ! Alors forcément, Ravel, dans sa souffrance, prétendait à la pureté. Alors ? Janséniste, gothique ? Peut-être. Mais un gothique éclairé à défaut d’être un gothique flamboyant (dans le sens rococo).
On ne peut qu’aimer Ravel. C’est quelqu’un qui entre chez vous sur la pointe des pieds et vous dit : « Ecoute… c’est pour toi. Ce moment, je te le donne. » Puis disparaît alors que nous le voyons, nous l’entendons encore, voire davantage. Il fait partie de ces gens qui ne sont jamais aussi là que dans leur absence. Et on l’aura compris, le travail du style pour Echenoz est une manière de rendre justice à sa musique.
Ici, en toile de fond, les dix dernières années de sa vie, période de douleur et de richesse créatrice. On vivra son opération chirurgicale ; oui, en plus, le pauvre, souffrant d’une maladie neurodégénérative, on a dû lui scier le crâne en deux - à l’époque visiblement la neurologie en était à l’âge de la pierre taillée. On croisera Gershwin, Conrad. On fera une croisière transatlantique. Bref… du sang, du style et des larmes ! Non… sans rire les 120 pages se dégustent les yeux fermés. Un immense plaisir ! Et un bel hommage. Laissez-vous aller... c'est de la musique !
Invité- Invité
Re: [Echenoz, Jean] Ravel
pour ces critiques qui donnent envie
Personne n'a voté ?
Je vais me procurer dès que possible "Ravel", "Courir" et "Des éclairs".
Personne n'a voté ?
Je vais me procurer dès que possible "Ravel", "Courir" et "Des éclairs".
Invité- Invité
Re: [Echenoz, Jean] Ravel
J'ai lu ce livre parce que le club de lecture de ma bibliothèque nous proposait de découvrir Jean Echenoz en décembre. J'ai donc choisi ce titre (dans ma PAL depuis juin dernier) (héhé un en moins)... que je n'ai pas fini à temps pour le club... mais que j'ai lu avec plaisir. J'adore la musique de Ravel, les concertos pour piano, la sonate pour piano et violon, d'autres pièces de musique de chambre (jouées par les frères Capuçon et Frank Braley) (arg), des pièces pour piano par Martha Argerich (re-arg), le Boléro évidemment... font partie de ma discothèque. Mais je connaissais très peu de chose sur l'homme, sur le musicien. Et ce récit (plutôt que roman ?) de Jean Echenoz m'a donné l'occasion de me cultiver un peu... et d'en apprendre plus.
Le style adopté par l'auteur semble froid, distancié, mais cela ne m'a pas dérangée : il s'en dégage au contraire une authenticité, une vérité inattendue sur la personnalité de Maurice Ravel. Tout commence par la sortie d'une baignoire par l'artiste, qui inaugure une tournée triomphale en Amérique, et ce ne sera pas tellement de musique qu'il sera question, mais plutôt des goûts vestimentaires très élégants, des manies du compositeur, de ses insomnies, de sa fatigue chronique. Si Ravel a un succès et une reconnaissance certains, il ne dispose cependant pas de revenus pharamineux. On l'imagine dans sa petite maison rocambolesque de Montfort-l'Amaury, avec sa gouvernante, avec son cercle d'amis plus ou moins fans de sa musique.
Plus tard, à l'occasion d'une rencontre avec Paul Wittgenstein, le pianiste amputé du bras droit, qui commandera à Ravel un Concerto pour la main gauche, on découvre seulement le musicien à l'oeuvre, son exploration du genre du concerto. Il composera également le Boléro, né d'une idée fantaisiste, et tout le monde criera au génie, au grand étonnement de Ravel.
Ce qui est surprenant à découvrir aussi, c'est le compagnon principal des jours de Ravel : l'ennui... Le compositeur estime avoir exploré tous les genres et ne resssent plus d'inspiration. La fin de sa vie est perturbée par des troubles cérébraux inexpliqués.
Mine de rien, sous des dehors apparemment impersonnels, l'auteur nous retrace le portrait d'une époque, celle des transatlantiques, du public qui acclamait les auteurs-interprètes de musique classique en direct, celle d'un homme inspiré par le jazz qui a laissé parmi les plus belles pages de la musique française.
"Après le dîner, après qu'on a procédé à la collecte traditionnelle pour les gens de mer, après que Ravel a donné comme il donne toujours, la fête peut commencer. Cette f^te considérable se déploie dans toutes les superstructures du paquebot, jusque tard dans la nuit voire au matin pour certains, une fois qu'on s'est longuement congratulé sur le coup de minuit pour marquer la nouvelle année - compliments qui, vu les provenances géographiques des passagers, le décalage horaire et l'enthousiasme de l'alcool, se répètent de plus en plus vivement toutes les heures jusqu'aux premières lueurs du jour. Ce ne sont que ballons, confettis, guirlandes et serpentins dans les salons, fumoirs, cafés, véranda set coursives qu'animent à tous les coins diverses espèces d'orchestres prêts à satisfaire n'importe quel goût. Une formation de chambre oeuvre sagement à distance respectueuse d'un orchestre de danse, une chanteuse réaliste française fraternise avec un quatuor russe, mais c'est non loin d'un groupe de jazz que Ravel, attentif à cet art neuf et périssable, passe quant à lui la plupart de sa nuit parmi les Américains saouls." (p. 39-40)
Le style adopté par l'auteur semble froid, distancié, mais cela ne m'a pas dérangée : il s'en dégage au contraire une authenticité, une vérité inattendue sur la personnalité de Maurice Ravel. Tout commence par la sortie d'une baignoire par l'artiste, qui inaugure une tournée triomphale en Amérique, et ce ne sera pas tellement de musique qu'il sera question, mais plutôt des goûts vestimentaires très élégants, des manies du compositeur, de ses insomnies, de sa fatigue chronique. Si Ravel a un succès et une reconnaissance certains, il ne dispose cependant pas de revenus pharamineux. On l'imagine dans sa petite maison rocambolesque de Montfort-l'Amaury, avec sa gouvernante, avec son cercle d'amis plus ou moins fans de sa musique.
Plus tard, à l'occasion d'une rencontre avec Paul Wittgenstein, le pianiste amputé du bras droit, qui commandera à Ravel un Concerto pour la main gauche, on découvre seulement le musicien à l'oeuvre, son exploration du genre du concerto. Il composera également le Boléro, né d'une idée fantaisiste, et tout le monde criera au génie, au grand étonnement de Ravel.
Ce qui est surprenant à découvrir aussi, c'est le compagnon principal des jours de Ravel : l'ennui... Le compositeur estime avoir exploré tous les genres et ne resssent plus d'inspiration. La fin de sa vie est perturbée par des troubles cérébraux inexpliqués.
Mine de rien, sous des dehors apparemment impersonnels, l'auteur nous retrace le portrait d'une époque, celle des transatlantiques, du public qui acclamait les auteurs-interprètes de musique classique en direct, celle d'un homme inspiré par le jazz qui a laissé parmi les plus belles pages de la musique française.
"Après le dîner, après qu'on a procédé à la collecte traditionnelle pour les gens de mer, après que Ravel a donné comme il donne toujours, la fête peut commencer. Cette f^te considérable se déploie dans toutes les superstructures du paquebot, jusque tard dans la nuit voire au matin pour certains, une fois qu'on s'est longuement congratulé sur le coup de minuit pour marquer la nouvelle année - compliments qui, vu les provenances géographiques des passagers, le décalage horaire et l'enthousiasme de l'alcool, se répètent de plus en plus vivement toutes les heures jusqu'aux premières lueurs du jour. Ce ne sont que ballons, confettis, guirlandes et serpentins dans les salons, fumoirs, cafés, véranda set coursives qu'animent à tous les coins diverses espèces d'orchestres prêts à satisfaire n'importe quel goût. Une formation de chambre oeuvre sagement à distance respectueuse d'un orchestre de danse, une chanteuse réaliste française fraternise avec un quatuor russe, mais c'est non loin d'un groupe de jazz que Ravel, attentif à cet art neuf et périssable, passe quant à lui la plupart de sa nuit parmi les Américains saouls." (p. 39-40)
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