[Vargas Llosa, Mario] Le rêve du Celte
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[Vargas Llosa, Mario] Le rêve du Celte
[Vargas Llosa, Mario] Le rêve du Celte
[Vargas Llosa, Mario]
Le rêve du Celte
Gallimard septembre 2011
518 pages
4ème de couverture
Le thème central de ce roman, conduit au rythme haletant des expéditions et des rencontres du protagoniste, est la dénonciation de la monstrueuse exploitation de l’homme par l’homme dans les forêts du Congo, alors propriété privée du roi Léopold II de Belgique, et dans l’Amazonie péruvienne, chasse gardée des comptoirs britanniques jusqu’au début du XXe siècle.
Personnage controversé, intransigeant, peu commode, auteur d’un célèbre rapport sur l’Afrique qui porte son nom, l’aventurier et révolutionnaire irlandais Roger Casement (1864-1916) découvre au fil de ses voyages l’injustice sociale mais également les méfaits du colonialisme qu’il saura voir aussi dans son propre pays. Au rêve d’un monde sans colonies qui guidera son combat, viendra ainsi s’ajouter, comme son prolongement nécessaire, celui d’une Irlande indépendante.
Tous les deux vont marquer la trajectoire de cet homme intègre et passionné dont l’action humanitaire deviendra vite une référence incontournable mais dont l’action politique le conduira à mourir tragiquement dans la disgrâce et l’oubli. Mario Vargas Llosa exhume ici une fascinante figure historique et, pour le plus grand bonheur de ses lecteurs, la replace brillamment dans son époque et dans la trame unique de son destin.
Petit résumé
1904.Première partie. Roger Casement part en Afrique pour une enquête sur le traitement des indigènes par les compagnies qui exploitent le caoutchouc au Congo Belge, c’est l’époque de la colonisation, les tribus furent décimées et les maîtres se servaient couramment de la chicote pour faire travailler ces gens devenus leurs esclaves. Il écrit un premier rapport sur les faits.
Deuxième partie. Cette fois, envoyé par le gouvernement Britanique, Roger Casement se trouve en Amazonie Péruvienne ou des milliers d’indiens ont péris, réduits à l’esclavage, torturés et tués. Le propriétaire de l’entreprise, un certain Julio César Arana avec ses agents recrutaient des Indiens pour récolter le caoutchouc pour le plus grand profit des marchés de plusieurs pays occidentaux. Cet homme régnait et semait la terreur sur toute la région du fleuvePutumayo, par ses agissements, il a décimé les indiens. Casement écrit un nouveau rapport décrivant l’urgence pour sauver les quelques indiens restants.
Troisième partie, En Irlande, Roger Casement est devenu un nationaliste extrème, allant demander l’aide des Allemands pour fomenter une nouvelle armée irlandaise pour combattre les Anglais en pleine guerre mondiale. Cela lui vaudra la condamnation à mort pour trahison.
L’attente de son exécution est narrée, entrecoupant et unifiant les trois textes.
Mon avis
Biographie et histoire font de ce livre un document intéressant, j’ai appris ce qu’était le nationalisme irlandais, car notre ardent nationaliste s’est laissé piègé par son aveuglement. Cela dit, c’est une lecture qui m’a accrochée et que je recommande vivement car Roger Casement a existé et m’a entrainée dans ses voyages et son incarcération jusqu’à la fin. Un gros coup de cœur pour moi. 5/5
Le rêve du Celte
Gallimard septembre 2011
518 pages
4ème de couverture
Le thème central de ce roman, conduit au rythme haletant des expéditions et des rencontres du protagoniste, est la dénonciation de la monstrueuse exploitation de l’homme par l’homme dans les forêts du Congo, alors propriété privée du roi Léopold II de Belgique, et dans l’Amazonie péruvienne, chasse gardée des comptoirs britanniques jusqu’au début du XXe siècle.
Personnage controversé, intransigeant, peu commode, auteur d’un célèbre rapport sur l’Afrique qui porte son nom, l’aventurier et révolutionnaire irlandais Roger Casement (1864-1916) découvre au fil de ses voyages l’injustice sociale mais également les méfaits du colonialisme qu’il saura voir aussi dans son propre pays. Au rêve d’un monde sans colonies qui guidera son combat, viendra ainsi s’ajouter, comme son prolongement nécessaire, celui d’une Irlande indépendante.
Tous les deux vont marquer la trajectoire de cet homme intègre et passionné dont l’action humanitaire deviendra vite une référence incontournable mais dont l’action politique le conduira à mourir tragiquement dans la disgrâce et l’oubli. Mario Vargas Llosa exhume ici une fascinante figure historique et, pour le plus grand bonheur de ses lecteurs, la replace brillamment dans son époque et dans la trame unique de son destin.
Petit résumé
1904.Première partie. Roger Casement part en Afrique pour une enquête sur le traitement des indigènes par les compagnies qui exploitent le caoutchouc au Congo Belge, c’est l’époque de la colonisation, les tribus furent décimées et les maîtres se servaient couramment de la chicote pour faire travailler ces gens devenus leurs esclaves. Il écrit un premier rapport sur les faits.
Deuxième partie. Cette fois, envoyé par le gouvernement Britanique, Roger Casement se trouve en Amazonie Péruvienne ou des milliers d’indiens ont péris, réduits à l’esclavage, torturés et tués. Le propriétaire de l’entreprise, un certain Julio César Arana avec ses agents recrutaient des Indiens pour récolter le caoutchouc pour le plus grand profit des marchés de plusieurs pays occidentaux. Cet homme régnait et semait la terreur sur toute la région du fleuvePutumayo, par ses agissements, il a décimé les indiens. Casement écrit un nouveau rapport décrivant l’urgence pour sauver les quelques indiens restants.
Troisième partie, En Irlande, Roger Casement est devenu un nationaliste extrème, allant demander l’aide des Allemands pour fomenter une nouvelle armée irlandaise pour combattre les Anglais en pleine guerre mondiale. Cela lui vaudra la condamnation à mort pour trahison.
L’attente de son exécution est narrée, entrecoupant et unifiant les trois textes.
Mon avis
Biographie et histoire font de ce livre un document intéressant, j’ai appris ce qu’était le nationalisme irlandais, car notre ardent nationaliste s’est laissé piègé par son aveuglement. Cela dit, c’est une lecture qui m’a accrochée et que je recommande vivement car Roger Casement a existé et m’a entrainée dans ses voyages et son incarcération jusqu’à la fin. Un gros coup de cœur pour moi. 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Vargas Llosa, Mario] Le rêve du Celte
Ouh là !
Si c'est du même niveau que Le paradis - un peu plus loin (biographie croisée de Paul Gauguin et de sa grand-mère Flora Tristan, militante féministe et ouvriériste) ça doit largement valoir le détour.
Je le note (même si j'ai encore deux livres du même auteur qui languissent dans ma PàL )
Merci pour cette critique, lalyre
Si c'est du même niveau que Le paradis - un peu plus loin (biographie croisée de Paul Gauguin et de sa grand-mère Flora Tristan, militante féministe et ouvriériste) ça doit largement valoir le détour.
Je le note (même si j'ai encore deux livres du même auteur qui languissent dans ma PàL )
Merci pour cette critique, lalyre
Invité- Invité
Re: [Vargas Llosa, Mario] Le rêve du Celte
Ce n'est pas un thème qui m'intéresse, merci pour cette jolie critique.
Invité- Invité
Re: [Vargas Llosa, Mario] Le rêve du Celte
Un livre qui semble intéressant. L'histoire vraie en toile de fond apporte toujours un plus à un livre je trouve.
Merci pour ta critique.
Merci pour ta critique.
Invité- Invité
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