[Vargas Llosa, Mario] La fête au bouc

Auteur : Mario Vargas Llosa
Editeur : Gallimard
Collection : Poche Folio
Nombre de pages : 580

Presentation:

Dans une captivante fresque polyphonique, Mario Vargas Llosa retrace les trente années de la dictature dominicaine. Un roman aussi puissant qu'ambitieux par lequel l'écrivain péruvien affirme superbement la nécessité d'une littérature engagée.

Que vient chercher à Saint-Domingue cette jeune avocate new-yorkaise après tant d'années d'absence ? Les questions qu'Urania Cabral doit poser à son père mourant nous projettent dans le labyrinthe de la dictature de Rafael Leonidas Trujillo, au moment charnière de l'attentat qui lui coûta la vie en 1961. Dans des pages inoubliables - et qui comptent parmi les plus justes que l'auteur nous ait offertes -, le roman met en scène le destin d'un peuple soumis à la terreur et l'héroïsme de quatre jeunes conjurés qui tentent l'impossible : le tyrannicide. Leur geste, longuement mûri, prend peu à peu tout son sens à mesure que nous découvrons les coulisses du pouvoir : la vie quotidienne d'un homme hanté par un rêve obscur et dont l'ambition la plus profonde est de faire de son pays le miroir fidèle de sa folie. Jamais, depuis Conversation à «La Cathédrale», Mario Vargas Llosa n'avait poussé si loin la radiographie d'une société de corruption et de turpitude. Son portrait de la dictature de Trujillo, gravé comme une eau-forte, apparaît, au-delà des contingences dominicaines, comme celui de toutes les tyrannies - ou, comme il aime à le dire, de toutes les «satrapies». Exemplaire à plus d'un titre, passionnant de surcroît, La fête au Bouc est sans conteste l'une des œuvres maîtresses du grand romancier péruvien.


Mon avis :

2ème livre que je lis de cet auteur péruvien. j'avais beaucoup aimé Tours et détours de la vilaine fille.
Au final l'auteur confirme ma première impression, et devient au fur et à mesure un auteur que j'apprécie beaucoup. Son style me convient bien, ni trop simpliste, ni trop dense et alambiqué. une langue de qualité qui demeure riche et agréable, sans en faire trop.

Même si le sujet m'a moins passionner que le précédent, cela reste tout de même intéressant. L'histoire se situe en République Dominicaine durant le début des années 60 et retrace la chute de la dictature de Trujillo, qui à régné pendant plus de 30 ans. Dans ce roman historique, on suit plusieurs personnages, on plonge en immersion complète dans ce régime, ces travers et ces horreurs. On navigue dans le temps au grès des intervenants, on s'attache, on vit avec eux la chute du système. Tout les rouages de la tyrannie sont décrit de l'intérieur et disséqués. Le livre foisonne de personnages, peu être un peu trop à mon goût, mais à le mérite d'être exhaustif.

Un livre et un auteur de grande qualité, qui maîtrise complètement son sujet et l'art du roman.

8/10

La fête au bouc est la traduction de La fiesta del Chivo publié en l'an 2000.




Merci pour ta critique.

merci Sarfre, je ne connais pas cet auteur, tu m'as donné envie d'aller y voir de plus près...

C'est le dernier Prix Nobel de littérature.

merci FrançoisG de cette info...

J'ai finalement terminé ce livre.

C'est vrai que le récit semblait difficile à suivre au début, mais je me suis aperçu par la suite que le roman devient de plus ne plus intéressant et captivant au fur et à mesure que le livre avance. C'est un roman très riche en détails, d'autant plus qu'il repose sur des faits réels. C'est très bien construit. On suit l'histoire sur plusieurs plans qui se déroulent en même temps, simultanément, jusqu'à la fin du roman.

Je crois que c'est même l'un des très bons romans qu'il m'est été donné de lire. Je suis donc très content de l'avoir lu.

C'est un livre que je recommande donc fortement si vous aimez les romans historiques bien construits et riches en détails.

C'est un roman qui m'a certainement marqué.