[Kundera, Milan] L'ignorance
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Votre avis sur ce livre
[Kundera, Milan] L'ignorance
Titre: L'ignorance
Auteur:Milan KUNDERA
Nombre de pages: 223
Editeur: Gallimard (Folio)
QUATRIEME DE COUVERTURE:
Selon les propos de l'auteur lui-même, L'Ignorance n'est ni un roman politique, ni un texte autobiographique – même si le roman commence par la rencontre, dans un aéroport, de deux « dissidents » de l'Est réfugiés en Europe de l'Ouest, qui retournent pour quelques jours dans leur pays d'origine. L'ignorance, ici, ne fait pas allusion aux lacunes de la connaissance, mais précisément aux côtés inconnus de la nature humaine, qui ne se révèlent pas dans la fadeur du quotidien, cachés qu'ils sont derrière le « rideau de la normalité », mais qui surgissent au grand jour dans des situations historiques exceptionnelles – comme la période de la Terreur sous la Révolution française. À partir de cette notion d'ignorance comme lacune existentielle, Milan Kundera s'interroge sur la mémoire, et surtout sur l'oubli, qui à ses yeux prend le pas sur le travail de la mémoire : « De quoi je me souviens ? De très peu de choses. Et l'autre ne se souvient pas des mêmes choses. C'est donc une non-rencontre, mais qui est voilée par l'émotion. Mais, dès que la situation subit une vraie analyse, vous vous rendez compte de la présence de l'oubli. »
MON AVIS:
J'ai eu un peu de mal au départ et j'ai été déçue par le virage pris par l'auteur à la fin du livre...je n'en dirai pas plus pour ne rien dévoiler mais je me suis demandée si ce passage de quelques pages faisait partie du livre...
A part ces points négatifs qui m'ont gêné, le reste du livre est bien.
Les deux personnages principaux ont vécu une partie de leur vie à Prague, leur ville natale pour émigrer, pendant la révolution à Paris et au Danemark. Des années plus tard, le calme revenu dans leur pays, ils reviennent à Prague pour un bref séjour mais quel est l'état d'esprit, les sentiments d'un émigré rentrant au pays, et quelles sont les réactions de ceux qu'ils ont cotoyaient et qui eux sont restés dans ce pays malgré les conflits?
C'est toute l'âme de ce livre, des sentiments mitigés qui évoluent, une sorte de malaise du côté de ceux qui sont partis comme de ceux qui sont restés, une mémoire qui fait parfois défaut, des souvenirs flous, un peu de nostalgie...
Auteur:Milan KUNDERA
Nombre de pages: 223
Editeur: Gallimard (Folio)
QUATRIEME DE COUVERTURE:
Selon les propos de l'auteur lui-même, L'Ignorance n'est ni un roman politique, ni un texte autobiographique – même si le roman commence par la rencontre, dans un aéroport, de deux « dissidents » de l'Est réfugiés en Europe de l'Ouest, qui retournent pour quelques jours dans leur pays d'origine. L'ignorance, ici, ne fait pas allusion aux lacunes de la connaissance, mais précisément aux côtés inconnus de la nature humaine, qui ne se révèlent pas dans la fadeur du quotidien, cachés qu'ils sont derrière le « rideau de la normalité », mais qui surgissent au grand jour dans des situations historiques exceptionnelles – comme la période de la Terreur sous la Révolution française. À partir de cette notion d'ignorance comme lacune existentielle, Milan Kundera s'interroge sur la mémoire, et surtout sur l'oubli, qui à ses yeux prend le pas sur le travail de la mémoire : « De quoi je me souviens ? De très peu de choses. Et l'autre ne se souvient pas des mêmes choses. C'est donc une non-rencontre, mais qui est voilée par l'émotion. Mais, dès que la situation subit une vraie analyse, vous vous rendez compte de la présence de l'oubli. »
MON AVIS:
J'ai eu un peu de mal au départ et j'ai été déçue par le virage pris par l'auteur à la fin du livre...je n'en dirai pas plus pour ne rien dévoiler mais je me suis demandée si ce passage de quelques pages faisait partie du livre...
A part ces points négatifs qui m'ont gêné, le reste du livre est bien.
Les deux personnages principaux ont vécu une partie de leur vie à Prague, leur ville natale pour émigrer, pendant la révolution à Paris et au Danemark. Des années plus tard, le calme revenu dans leur pays, ils reviennent à Prague pour un bref séjour mais quel est l'état d'esprit, les sentiments d'un émigré rentrant au pays, et quelles sont les réactions de ceux qu'ils ont cotoyaient et qui eux sont restés dans ce pays malgré les conflits?
C'est toute l'âme de ce livre, des sentiments mitigés qui évoluent, une sorte de malaise du côté de ceux qui sont partis comme de ceux qui sont restés, une mémoire qui fait parfois défaut, des souvenirs flous, un peu de nostalgie...
Invité- Invité
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