[Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
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[Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
Editeur : Gallimard, Folio
Nombre de pages : 476
ISBN : 978-2070381654
Prix : 8,74 €
Quatrième de couverture :
Qu'est-il resté des agonisants du Cambodge ? Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune. Qu' est-il resté de Thomas ? Une inscription : il voulait le Royaume de Dieu sur la terre. Qu' est-il resté de Beethoven ? Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : Es muss sein ! 'Qu' est-il resté de Franz ? Une inscription : Après un long égarement, le retour. Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli.
Mon avis :
/!\ Un de mes coups de coeur pour 2009 /!\
Vraiment un très beau livre. Une histoire d'amour émouvante. Celle de Tomas et de Tereza, jalouse des libertinages de son mari, qui quand même, aime vraiment sa femme. Le roman suit aussi l'histoire de Sabina et de Franz, mais c'est surtout autour de Tereza et Tomas que l'histoire est centrée. Ensuite, ce livre est une réflexion sur la mort, l'amour, le régime soviétique, l'art, le kitsch la beauté ... et le fameux éternel retour de Nietzsche.
Quelques citations :
«Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.»
«Ne pouvoir vivre qu'une vie, c'est comme ne pas vivre du tout.»
"L'amour ne se manifeste pas par le désir de faire l'amour (ce désir s'applique à une innombrable multitude de femmes) mais par le désir du sommeil partagé (ce désir là ne concerne qu'une seule femme)."
«Qui cherche l'infini n'a qu'à fermer les yeux.»
« Le kitsch, par essence, est la négation absolue de la merde ; au sens littéral comme au sens figuré : le kitsch exclut de son champ de vision tout ce que l'existence humaine a d'essentiellement inacceptable.»
Je conseille ce livre à tout le monde.
Invité- Invité
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
J'apprécie beaucoup cet auteur et ce livre est dans ma PAL.
Thot- Admin
-
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Localisation : Suisse
Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
j ai lu ce livre il y afort longtemps je ne peux en faire une "vraie" critique mais ca ete une lecture forte je dirais
Invité- Invité
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
Pareil, je l'ai lu quand j'étais ado pour le cours de français et c'est un livre qui m'avait beaucoup marqué et je peux dire que c'est un des plus beaux livres que j'aie lu...
Invité- Invité
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
Grande histoire d'amour entre Theresa et Thomas qui m'a vite lassée. Cette histoire de Thomas le libertin et de Theresa la naïve ne m'a clairement pas accrochée. Au début, je me forçais à tourner les pages pour ne pas abandonner ma lecture.
Puis sont arrivés des personnages tels que Sabrina et Franz que j'ai commencé à apprécier petit à petit. Sabrina, de part sa légèreté apparente et sa force, m'a au final littéralement fascinée.
La dimension philosophique et politique apportée par Kundera (j'imagine qu'il y a une part de vécu) dans ce roman est parfaitement bien mêlée au récit. J'ai rarement lu quelque chose où le tout était si bien entremêlé. Les "interventions" de l'auteur, notamment dans les deux dernières parties, sont mes passages préférés. Ce sont des passages qui poussent à la réflexion et c'est tellement bien formulé.
Au final, cette lecture s'achève pour moi sur une bonne note. Je pense d'ailleurs que ce livre aura marqué beaucoup de ses lecteurs.
Puis sont arrivés des personnages tels que Sabrina et Franz que j'ai commencé à apprécier petit à petit. Sabrina, de part sa légèreté apparente et sa force, m'a au final littéralement fascinée.
La dimension philosophique et politique apportée par Kundera (j'imagine qu'il y a une part de vécu) dans ce roman est parfaitement bien mêlée au récit. J'ai rarement lu quelque chose où le tout était si bien entremêlé. Les "interventions" de l'auteur, notamment dans les deux dernières parties, sont mes passages préférés. Ce sont des passages qui poussent à la réflexion et c'est tellement bien formulé.
Au final, cette lecture s'achève pour moi sur une bonne note. Je pense d'ailleurs que ce livre aura marqué beaucoup de ses lecteurs.
Invité- Invité
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
Pour le moment j'ai beaucoup de mal avec cette oeuvre j'en suis à la page 140 et je l'ai un peu délaissé. Pourtant l'ensemble des critiques que j'ai lu sur ce livre sont positives et le thème est intéressant. Je pense le recommencer quand j'aurai plus de temps à lui consacrée
Car c'est vrai que je lis plusieurs œuvres à la fois et qu'avec celle à je m'y perd.
Car c'est vrai que je lis plusieurs œuvres à la fois et qu'avec celle à je m'y perd.
Invité- Invité
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
Bon je viens d'achever ce roman ce matin.
Un livre très interessant, passionnant et surtout different, dans lequel KUNDERA réussit à meler ses propre reflexions de démystification et d'analyse au déroulement de l'histoire. Un livre qui vous incite à réflichir, à méditer et à meme chercher sur internet ( ça m'est arrivé en essayant de comprendre le concept du kitsch ! )
Bref, un roman qui restera pour toujours parmi les livres les plus marquants que j'ai jamais lu
à découvrir
Un livre très interessant, passionnant et surtout different, dans lequel KUNDERA réussit à meler ses propre reflexions de démystification et d'analyse au déroulement de l'histoire. Un livre qui vous incite à réflichir, à méditer et à meme chercher sur internet ( ça m'est arrivé en essayant de comprendre le concept du kitsch ! )
Bref, un roman qui restera pour toujours parmi les livres les plus marquants que j'ai jamais lu
à découvrir
Invité- Invité
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
J'ai lu ce livre il y a pas mal d'années et j'en garde un très beau souvenir, une merveilleuse histoire d'amour écrite d'une manière très poétique. Le film avec Juliette Binoche est remarquable, à découvrir.
Invité- Invité
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
Absolument d'accord! Une lecture inoubliable et un film mémorable avec Juliette Binoche et l'excellentissime Daniel D. Lewis... Que du bonheur!!!!Le motard a écrit:J'ai lu ce livre il y a pas mal d'années et j'en garde un très beau souvenir, une merveilleuse histoire d'amour écrite d'une manière très poétique. Le film avec Juliette Binoche est remarquable, à découvrir.
Invité- Invité
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
Je n'ai pas aimé. Je ne l'ai même pas terminé (ce qui ne m'arrive pratiquement jamais).
Peut-être aurait-il fallu que je le lise plus rapidement, pour être vraiment prise dans l'histoire.
Mais à raison d'un chapitre de temps en temps, je n'ai pas réussi à m'y tenir et j'ai décroché.
Je réessaierai peut-être, dans quelques mois.
Peut-être aurait-il fallu que je le lise plus rapidement, pour être vraiment prise dans l'histoire.
Mais à raison d'un chapitre de temps en temps, je n'ai pas réussi à m'y tenir et j'ai décroché.
Je réessaierai peut-être, dans quelques mois.
Invité- Invité
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
virgule a écrit:Je n'ai pas aimé. Je ne l'ai même pas terminé (ce qui ne m'arrive pratiquement jamais).
Peut-être aurait-il fallu que je le lise plus rapidement, pour être vraiment prise dans l'histoire.
Mais à raison d'un chapitre de temps en temps, je n'ai pas réussi à m'y tenir et j'ai décroché.
Je réessaierai peut-être, dans quelques mois.
J'avais eu le même ressenti que toi et je viens justement de le reprendre à la bibliothèque, j'espère que cette fois je pourrais au moins le terminer.
Invité- Invité
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
Tu me diras si tu l'as fini.
Ca m'intéresse de savoir s'il est possible de revenir sur une lecture et de changer d'avis.
Ca m'intéresse de savoir s'il est possible de revenir sur une lecture et de changer d'avis.
Invité- Invité
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
Oui, virgule, bien sûr que c'est possible : ça m'est arrivé plusieurs fois, de reposer un livre parce que pas franchement emballée et de le reprendre ensuite pour me rendre compte que finalement, c'était pas si mal. Certains sont même devenus des coups de coeur ! La lecture n'est pas seulement une affaire de goût mais aussi une question de moment. Et puis il ne faut pas oublier qu'on évolue aussi (heureusement !).
Je ne peux pas te dire par rapport à ce livre car je ne l'ai pas encore lu mais je parle de manière générale....
Je ne peux pas te dire par rapport à ce livre car je ne l'ai pas encore lu mais je parle de manière générale....
Invité- Invité
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
J'hésite un peu, peut être y reviendrais je dans quelques temps.
Invité- Invité
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
J'ai, une fois de plus, abandonné cette lecture (à la page 310 cette fois record à battre). Et je n'y reviendrais pas.
L'opposition légèreté et lourdeur en amour est très intéressante, et savoir s'il faut être terre-à-terre ou bien volage pour son épanouissement personnel et une question importante à laquelle Kundera n'apporte pas de réponse (tout du moins pas dans les 300 premières pages).
Le thème est intéressant et l'écriture habile, mais on s'éparpille dans ce roman, on y parle de l'histoire de Thomas et Térésa puis de Sabina et Franz. Mais également de religion, de politique, du kitsch ... Bref j'ai décroché et je suis perdue.
Je lirais un autre ouvrage de Kundera, car il est indéniable que c'est un auteur brillant.
L'opposition légèreté et lourdeur en amour est très intéressante, et savoir s'il faut être terre-à-terre ou bien volage pour son épanouissement personnel et une question importante à laquelle Kundera n'apporte pas de réponse (tout du moins pas dans les 300 premières pages).
Le thème est intéressant et l'écriture habile, mais on s'éparpille dans ce roman, on y parle de l'histoire de Thomas et Térésa puis de Sabina et Franz. Mais également de religion, de politique, du kitsch ... Bref j'ai décroché et je suis perdue.
Je lirais un autre ouvrage de Kundera, car il est indéniable que c'est un auteur brillant.
Invité- Invité
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
Kundera fait partie sans aucun doute de mes auteurs favoris et je me rappelle que j'avais beaucoup aimé L'insoutenable légèreté de l'être. Mais je connaissais déjà son style, je crois que le plus simple pour démarrer avec cet auteur est peut être La valse aux adieux qui reste plus abordable.
Sarfre- Grand expert du forum
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Localisation : Metz
Emploi/loisirs : Informatique
Genre littéraire préféré : Romans classiques, contemporains; Sciences humaines; Fantasy; Policier, Thriller.
Date d'inscription : 14/01/2011
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
Sarfre a écrit:Kundera fait partie sans aucun doute de mes auteurs favoris et je me rappelle que j'avais beaucoup aimé L'insoutenable légèreté de l'être. Mais je connaissais déjà son style, je crois que le plus simple pour démarrer avec cet auteur est peut être La valse aux adieux qui reste plus abordable.
C'est aussi le titre qui est ressorti quand j'ai survolé le forum à la recherche d'une autre lecture de Kundera.
Invité- Invité
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
Voila un livre simple et complet : l’histoire et l’écriture sont agréables avec une analyse des différentes situations, tout au long du récit, très détaillée ; j’ai bien aimé cette lecture.
Deux couples sont en scène : Tomas et Téréza comme personnages principaux et Franz et Sabina sont en second plan ; Ami, conjoint, amant, tout s’enchaîne.
Nous faisons d’abord connaissance avec Tomas, puis vient Téréza qui s’impose, suite à six hasards..
Tout en analysant leur sentiment, l’auteur nous raconte leurs histoires, leurs rencontres, leurs passés et parfois leurs futurs. Le récit fait des sauts dans le temps au gré des personnages qui nous sont relaté.
Tout cela peut paraître complexe mais il n’en est rien, la fluidité de l’écriture et sa richesse rend tout cela simple à lire.
La vie à Prague dans ses années 60/70, occupée par les Russes est succinctement relaté, j’ai bien aimé la partie où on parle des problèmes que rencontre Tomas suite à une lettre qui a osé publié et qui est interprété comme une critique du régime communiste.
Ce roman est plus que le récit d’une histoire, c’est une réflexion sur l’humain et sa complexité et c’est cette différence que j’ai aimé.
Deux couples sont en scène : Tomas et Téréza comme personnages principaux et Franz et Sabina sont en second plan ; Ami, conjoint, amant, tout s’enchaîne.
Nous faisons d’abord connaissance avec Tomas, puis vient Téréza qui s’impose, suite à six hasards..
Tout en analysant leur sentiment, l’auteur nous raconte leurs histoires, leurs rencontres, leurs passés et parfois leurs futurs. Le récit fait des sauts dans le temps au gré des personnages qui nous sont relaté.
Tout cela peut paraître complexe mais il n’en est rien, la fluidité de l’écriture et sa richesse rend tout cela simple à lire.
La vie à Prague dans ses années 60/70, occupée par les Russes est succinctement relaté, j’ai bien aimé la partie où on parle des problèmes que rencontre Tomas suite à une lettre qui a osé publié et qui est interprété comme une critique du régime communiste.
Ce roman est plus que le récit d’une histoire, c’est une réflexion sur l’humain et sa complexité et c’est cette différence que j’ai aimé.
Re: [Kundera, Milan] L'insoutenable légèreté de l'être
Je viens de finir le livre. C'est un livre qui essentiellement, tourne autour des rapports amoureux et sexuels entre différents personnages. Je l'ai lu au complet principalement parce que c'est un livre de Kundera et je m'étais donné comme objectif de le lire, mais je n'ai pas été très captivé par l'histoire et par les idées de l'auteur. En fait, les concepts abordés par l'auteur ne m'ont pas intéressé beaucoup.
J'ai noté ce livre, moyen, bien que ce soit une oeuvre reconnue. Personnellement, ce n'est pas le livre qui m'a le plus marqué et rejoint.
J'ai noté ce livre, moyen, bien que ce soit une oeuvre reconnue. Personnellement, ce n'est pas le livre qui m'a le plus marqué et rejoint.
Invité- Invité
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