[Camus, Albert] L'étranger
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[Camus, Albert] L'étranger
L'étranger
auteur: Albert Camus
édition : livres de poche
nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français...
Mon appréciation : Jusqu'a environ la moitié de la lecture, je n'ai pas apprécié ce livre. L'absence de morale et de sentiment de Mersault me dérangeait profondément. Puis, peu à peu, on se laisse prendre dans l'univers de cette personne pour qui la vie ne signifie rien, et on comprend le sens que Camus a voulu donner à cela.
ma note : 13/20
Dernière édition par Mounain le Dim 26 Avr 2009 - 11:20, édité 1 fois
Mounain- Grand expert du forum
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Emploi/loisirs : professeure de français
Genre littéraire préféré : tout ce qui me tombe sous la main
Date d'inscription : 23/04/2009
Re: [Camus, Albert] L'étranger
J'avais dû le lire pour les cours et j'en garde un très mauvais souvenir.
Il faudrait que je le relise de moi-même, peut-être que mon avis changera.
Il faudrait que je le relise de moi-même, peut-être que mon avis changera.
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
Je l'avais lu pendant mon adolescence mais j'en garde très peu de souvenirs.
Thot- Admin
-
Nombre de messages : 6094
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Camus, Albert] L'étranger
Je l'ai lu durant les dernières vacances d'été, et j'ai beaucoup aimé. Quand on referme le livre, on a un sentiment bizarre, l'indifférence du personnage ne nous laisse pas indifférent (justement!!).
15,5/20
15,5/20
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
Je l'avais lu pour les cours, et c'était un de ceux que j'avais le plus aimé (le meilleurs de ma scolarité reste Germinal de Zola), mais c'était probablement que comparé à du Montaigne ou du Rousseau, c'est pas une histoire compliquée à comprendre et à analyser.
J'avais bien aimé, mais sans plus.
J'avais bien aimé, mais sans plus.
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
J'ai moi beaucoup aimé cette plongée dans la vie d'un type que, au final, on plaint un peu (être totalement incapable de ressentir le moindre sentiment, cela doit être terrible). Et au final, c'est le fait que jamais personne ne s'est soucié de lui qui l'a conduit à finir ainsi. A médité à mon avis...
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
Pareil je l'ai lu pendant mes études et j'avais bien aimé
audreyzaz- Grand sage du forum
-
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Date d'inscription : 03/06/2008
Re: [Camus, Albert] L'étranger
Je l'ai lu il y a quelques années et il ne m'a pas laissé plus de souvenirs que cela... L'intrigue est bien mais je n'ai pas réellement accroché. Le style peut-être.
En tout cas, c'est mieux que le mythe de Sisyphe, les essais, très peu pour moi!
En tout cas, c'est mieux que le mythe de Sisyphe, les essais, très peu pour moi!
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
Je l'ai lu il y a quelques mois, j'ai aimé le style de Camus qui arrive à nous faire detester ce personnage si distant qui. Ce genre d'écriture aurait tendance à faire décrocher parce que l'attitude du personnage fait qu'il ne se passe pas grand chose,ais c'est justement ca qui rend le livre interessant !!! (Ce n'est pas très facile à exprimer)
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
"Aujourd'hui maman est morte." Première phrase du livre, qui donne tout de suite le ton de l'histoire... Un livre perturbant, qui met mal à l'aise, ... un livre qui fait quelque chose, bref un livre que j'ai énormément apprécié.
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
J'ai jamais réussi à accrocher, ce livre a été à l'époque ma Kryptonite au cours de littérature française
Dernière édition par Annesof le Sam 20 Mar 2010 - 12:10, édité 1 fois (Raison : Orthographe (oups))
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
j'ai lu ce livre il y a déjà un moment, mais j'ai vraiment apprécié. Je trouve le personnage malgré tout attachant, et s'est une belle histoire très bien racontée
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
J'avais beaucoup aimé L'Etranger. La Peste par contre m'avait laissée froide.
Camus est avant tout pour moi un formidable auteur de pièces de théâtre. Caligula est LE chef d'oeuvre absolu dans cette matière ("Caesonia" d'ailleurs vient de là )
Camus est avant tout pour moi un formidable auteur de pièces de théâtre. Caligula est LE chef d'oeuvre absolu dans cette matière ("Caesonia" d'ailleurs vient de là )
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
j'ai étudié ce livre plusieurs fois dans ma scolarité déjà, c'est indispensable au lycée. La première fois que je l'ai lu je n'ai pas trop apprécié mais depuis je l'ai relu plusieurs fois et à chaque nouvelle fois je l'apprécie un peu plus ^^
c'est vrai que le personnage est "étrange" c'est ce qui fait la particularité de ce livre, je pense.
c'est vrai que le personnage est "étrange" c'est ce qui fait la particularité de ce livre, je pense.
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
Je possède ce livre dans ma bibliothèque, je ne l'ai encore jamais lu...les avis sont très partagés à ce que je vois, j'essayerai toute fois de le lire un de ces jours, afin de donner quand même mon avis.
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
En 1935, Meursault se rend en autobus à l'asile de Marengo, près d'Alger, pour assister, indifférent, à la mise en bière et aux funérailles de sa mère, sans adopter l'attitude que l'on attend d'un fils endeuillé. Il refuse de voir sa mère, il fume, il boit du café au lait. Il est étranger aux conventions.
Le lendemain, il rencontre Marie, une ancienne collègue de bureau qui lui plaisait et passe la nuit avec elle. Ils vont voir ensemble un film drôle avec Fernandel. Il veut bien épouser Marie mais il ne l'aime pas. Il retrouve aussi son travail qu'il exerce sans ambition particulière puis rencontre Raymond Sintès, son voisin de palier qui l'invite à la plage. Il a frappé sa maîtresse Mauresque et craint des représailles.
Sur la plage, alors qu'ils se promènent, une bagarre les oppose à deux Arabes, dont l'un est le frère de la maîtresse Mauresque. Raymond est blessé au couteau. Plus tard, par hasard, Meursault retourne sur la plage et tire sur l'un des Arabes qui le menace d'un couteau, avec le révolver que lui a confié Raymond. Il fait une chaleur étouffante. Il est aveuglé par le soleil. Il tire une première fois puis quatre coups supplémentaires alors que l'homme est à terre. Il est alors arrêté et interrogé. On nomme pour lui un avocat d'office, puis il est jugé et condamné à mort au nom du peuple français. A aucun moment, au cours de l'instruction et du procès il ne cherche à mentir. Seul compte pour lui la vérité qu'il livre platement, sans regret et sans émotion particulière. Il est indifférent à ce qui se passe, étranger à ce procès, son sort se règle sans qu'on prenne son avis et il laisse son avocat se substituer à lui. A l'issue du verdict, il s'interroge sur le fonctionnement de la guillotine, sur son pourvoi, sur l'éventualité d'une grâce. Mais le roman se termine comme un couperet.
Ce roman en deux parties est très simple, le style est sobre et neutre, il est écrit à la manière d'un journal intime et l'absurdité interpelle le lecteur à chaque paragraphe. L'absurdité de ce geste, de cette rencontre sur la plage, l'absurdité de l'ultime défense de Meursault qui dit avoir tué à cause du soleil, l'absurdité de ce qui lui est réellement reproché, son attitude lors de l'enterrement de sa mère. La vie, la mort n'ont pas de sens. Ce livre est exceptionnel.
2010 marque le cinquantenaire de la mort d'Albert Camus, prix Nobel de littérature en 1957. Ce roman a paru en 1942 et a été adapté au cinéma par Lucchino Visconti en 1967, après sa mort. Le roman a également inspiré Robert Smith des Cure dans la chanson intitulée "Killing an arab".
Le lendemain, il rencontre Marie, une ancienne collègue de bureau qui lui plaisait et passe la nuit avec elle. Ils vont voir ensemble un film drôle avec Fernandel. Il veut bien épouser Marie mais il ne l'aime pas. Il retrouve aussi son travail qu'il exerce sans ambition particulière puis rencontre Raymond Sintès, son voisin de palier qui l'invite à la plage. Il a frappé sa maîtresse Mauresque et craint des représailles.
Sur la plage, alors qu'ils se promènent, une bagarre les oppose à deux Arabes, dont l'un est le frère de la maîtresse Mauresque. Raymond est blessé au couteau. Plus tard, par hasard, Meursault retourne sur la plage et tire sur l'un des Arabes qui le menace d'un couteau, avec le révolver que lui a confié Raymond. Il fait une chaleur étouffante. Il est aveuglé par le soleil. Il tire une première fois puis quatre coups supplémentaires alors que l'homme est à terre. Il est alors arrêté et interrogé. On nomme pour lui un avocat d'office, puis il est jugé et condamné à mort au nom du peuple français. A aucun moment, au cours de l'instruction et du procès il ne cherche à mentir. Seul compte pour lui la vérité qu'il livre platement, sans regret et sans émotion particulière. Il est indifférent à ce qui se passe, étranger à ce procès, son sort se règle sans qu'on prenne son avis et il laisse son avocat se substituer à lui. A l'issue du verdict, il s'interroge sur le fonctionnement de la guillotine, sur son pourvoi, sur l'éventualité d'une grâce. Mais le roman se termine comme un couperet.
Ce roman en deux parties est très simple, le style est sobre et neutre, il est écrit à la manière d'un journal intime et l'absurdité interpelle le lecteur à chaque paragraphe. L'absurdité de ce geste, de cette rencontre sur la plage, l'absurdité de l'ultime défense de Meursault qui dit avoir tué à cause du soleil, l'absurdité de ce qui lui est réellement reproché, son attitude lors de l'enterrement de sa mère. La vie, la mort n'ont pas de sens. Ce livre est exceptionnel.
2010 marque le cinquantenaire de la mort d'Albert Camus, prix Nobel de littérature en 1957. Ce roman a paru en 1942 et a été adapté au cinéma par Lucchino Visconti en 1967, après sa mort. Le roman a également inspiré Robert Smith des Cure dans la chanson intitulée "Killing an arab".
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
Je l'ai commencé, il n'y a pas longtemps, et personnellement, j'accroche plutôt bien.
D'ailleurs, ma mère a même trouvé, sur youtube, l'enregistrement d'une émission de radio diffusant L'Étranger, lu par Camus lui-même.
D'ailleurs, ma mère a même trouvé, sur youtube, l'enregistrement d'une émission de radio diffusant L'Étranger, lu par Camus lui-même.
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
Un classique incontournable, il faut le lire ! Personnellement, j'ai bien aimé le style de Camus dans ce bouquin , le seul que j'ai lu de cet auteur !
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
Caesonia a écrit:Caligula est LE chef d'oeuvre absolu dans cette matière ("Caesonia" d'ailleurs vient de là )
"Nous ferons mourir ces personnages dans l'ordre d'une liste établie arbitrairement. A l'occasion nous pourrons modifier cet ordre toujours arbitrairement. Et nous hériterons."
Une réplique tirée de Caligula, citée dans le "Requiem für einen jungen Dichter" de Bernd Alois Zimmermann que j'ai découvert par hasard et qui m'a hanté et continue à me hanter encore aujourd'hui. Il y a des phrases comme ça qui vous habite et vous nourrissent indéfiniement sans que vous sachiez vraiment pourquoi.
Mais ici nous parlons de "L'Etranger"...
Et dans le même genre, cette phrase du début du roman est un roman à elle toute seule !
"Hier, ma mère est morte."
Dans ces quelques mots se trouve résumé l'entièreté du roman. La désinvolture avec laquelle cette phrase est énoncée est édifiante. L'affect y est chassé sans concession, c'est une petite révolution... ça claque comme une bombe. C'est d'une violence !
Personnellement j'ai adoré "L'Etranger", que j'ai lu il y a très longtemps... J'ai trouvé ce personnage révolutionnaire dans tous les sens du terme, y compris et surtout dans le sens "militant". Son non-engagement manifeste est le comble de l'engagement et d'un rien il balaie toutes les causes quelles qu'elles soient. Il vient mettre l'accent sur l'absurdité des hommes, de leur combat, des règles et des lois qu'ils édictent... pourquoi font-ils ça ? pourquoi légifèrent-ils ? pourquoi discutent-ils de tout ? Tout le temps ? pour nier l'absurdité d'une vie dont on n'en comprend pas le sens ? pour tromper l'ennui ? pour refuser la confrontation avec le vide ? pour s'occuper et passer le temps en attendant une mort inéluctable ? L'étranger, lui, se range d'emblée aux côtés de l'universel, de l'absolu et de l'essentiel. C'est avec ces valeurs qu'il dialogue et dans lesquels il se référe. Pour moi il est en quelque sorte l'incarnation d'un courage suprême, il balaie tout et se pose droit en regardant le vide en face dont il interroge et questionne l'essence avec violence et intransigeance au mépris de toutes les conventions sociales quelles qu'elles soient.
Hier sa mère est morte ! Quelle importance c'est dans l'ordre des choses, non ? Ca ne représente rien et ne signifie rien non plus. Pourquoi vouloir à tout prix nier l'essentiel... la vacuité de ce monde absurde.
Le symbole est fort, la femme, et la mère surtout, est toujours rappelée en termes loueurs qui la mettent sur un piédestal pour sa capacité à infanter et à donner la vie.
Camus, en une phrase, démonte un mythe et place la "mère" et d'une certaine façon toutes les mères dont la suprême icône est la Vierge Marie, comme un être de chair, qui vit, meurt et disparaît sans laisser de traces nulle part. A travers ce symbole c'est l'essence même de la vie qu'il questionne.
Le soleil... Le soleil...
N'est-ce pas tout ce qu'il reste quand le superflu et l'absurde sont balayés ? Cette énergie simple et pure, inaccessible et impalpable... L'énergie... La vérité de l'homme serait-elle dans l'énergie qui l'incarne et dont le soleil en est le parfait reflet.
L'homme brille de son évanescence...
C'est un peu comme ça que je lis ce roman, enfin d'autant que je m'en souvienne. A mon sens, le message véhiculé y est éminemment positif et est d'une grande force. Il ramène les choses à leur valeur intrinsèque et nous invite à toujours tout questionner dans son essence pour en percer la valeur, l'énergie, la chaleur, le foisonnement qui irradie, comme si finalement le jeu de la vie était en quelque sorte de rechercher sa propre évanescence. L'étranger est cet être lucide, extra-lucide devrais-je dire, celui qui a su se détacher de son corps jusqu'à le nier pour n'être que pur esprit et observer le monde et la vie comme le spectateur d'une comédie qui ne le concerne pas.
L'étranger c'est un révolté.
L'étranger c'est un pur qui suit son chemin sans ciller.
L'étranger c'est l'homme suprême, la conscience exacerbée.
L'étranger c'est un peu de Dieu...
Finalement son sort est des plus enviables !
Enfin voilà bien un livre que je relirais avec plaisir...
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
Je viens de relire ce livre...
Comme quoi, il arrive qu'on relise des livres...
Près de trente ans après la première approche, le ressenti est globalement le même mais l'analyse est plus avancée..
"L'étanger", le titre résume beaucoup de choses.
Le personnage principal subit mais n'agit pas. Il est étranger aux sentiments, rien ne l'habite, rien ne l'intéresse vraiment (la réponse faite à Marie qui demande "est ce que tu m'aimes?" est remarquable). Il est étranger aux autres, ne s'intéresse pas aux éventuelles promotions à son travail et trouve les relations de voisinage parfois pesantes. Il est étranger à lui-même, peu importe ce qu'il lui arrive, ce qu'il vit...On dirait un être sans âme. Ce livre est excellent pour avois su retranscrire tout cela sans nous lasser, et même au contraire, en nous intéressant.
Comme quoi, il arrive qu'on relise des livres...
Près de trente ans après la première approche, le ressenti est globalement le même mais l'analyse est plus avancée..
"L'étanger", le titre résume beaucoup de choses.
Le personnage principal subit mais n'agit pas. Il est étranger aux sentiments, rien ne l'habite, rien ne l'intéresse vraiment (la réponse faite à Marie qui demande "est ce que tu m'aimes?" est remarquable). Il est étranger aux autres, ne s'intéresse pas aux éventuelles promotions à son travail et trouve les relations de voisinage parfois pesantes. Il est étranger à lui-même, peu importe ce qu'il lui arrive, ce qu'il vit...On dirait un être sans âme. Ce livre est excellent pour avois su retranscrire tout cela sans nous lasser, et même au contraire, en nous intéressant.
Cassiopée- Admin
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Genre littéraire préféré : un peu tout
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Re: [Camus, Albert] L'étranger
L'Etranger serait -il lu uniquement au lycée ? Je n'ai pas du tout aimé le livre quand j'avais 16 ans. Et le message qui m'a été élégamment décrypté par ma prof de français à l'époque m'a laissée perplexe. Maintenant, pourtant, il me semble extrêment important.
Notre vie est absurde, mais cela ne doit pas nous empêcher d'être heureux. Nous sommes tous des Sisyphes, nous passons nos vies à remonter un gros cailloux sur une pente bien raide...et pendant la nuit il retombe tout en bas. C'est tellement vrai ! Mais nous pouvons être heureux tout de même.
Je dis mille fois oui !
Notre vie est absurde, mais cela ne doit pas nous empêcher d'être heureux. Nous sommes tous des Sisyphes, nous passons nos vies à remonter un gros cailloux sur une pente bien raide...et pendant la nuit il retombe tout en bas. C'est tellement vrai ! Mais nous pouvons être heureux tout de même.
Je dis mille fois oui !
Pistou 117- Grand sage du forum
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Age : 60
Localisation : LILLE
Genre littéraire préféré : De tout, partout...
Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Camus, Albert] L'étranger
Au début, j'ai pas trop apprécié et au fil du livre ça a été le sens inverse... j'ai vraiment aimé ! Le style d'écriture change de ce que j'ai pu lire auparavant, et on est immergés au bout d'un moment...
Un livre a lire, je trouve !
Un livre a lire, je trouve !
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
EXCELLENT. Du début à la fin, j'ai apprécié à fond la lecture de L'Etranger. Voir l'évolution de Meursault, sa condamnation à mort plutôt due au fait qu'il n'a pas pleuré à la mort de sa mère au lieu du meurtre de l'arabe... Tout ça raconté dans un style agréable à lire. Je dis bravo !
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
Un livre qui m'a laissé une sensation étrange. J'ai du mal à comprendre qu'on ne puisse ressentir aucune émotion.
Invité- Invité
Re: [Camus, Albert] L'étranger
Souvenirs, souvenirs!
je l'ai lu au collège, je me souviens l'avoir beaucoup aimé à l'époque, mais j'aurai besoin de le lire à nouveau car j'ai oublié l'histoire
je l'ai lu au collège, je me souviens l'avoir beaucoup aimé à l'époque, mais j'aurai besoin de le lire à nouveau car j'ai oublié l'histoire
Invité- Invité
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