[Steinbeck, John] Des souris et des hommes

Piou Piou a écrit:Terminé et lu en une journée, j'ai été beaucoup émue par cette jolie amitié, Lennie est particulièrement attachant. C'est une jolie histoire, remplis de moments attendrissants, mais triste ...

Par contre, même si j'ai apprécié ma lecture, je dois dire que j'ai du mal à comprendre un tel engouement autour de ce roman ...

je dirais que c'est parce qu'il est capable avec des mots qu'un enfants de 5 ans comprendrait à nous faire passer des émotions. Et aussi, parce que sans vraiment décrire ses personnages, nous avons la sensation de les connaître...

Ce sont deux amis qui voyage ensemble.

Georges et Lennie (un peu simple d'esprit) est un personnage touchant et attachant.

Il rêvent tous deux de posséder une petite ferme et surtout des lapins pour Lennie.

Pour se faire, ils travaillent dans les Ranches en tant qu'itinérants pour gagner leur pèze.

Lorsqu'un beau jour, un malheur arrive.

Livre bouleversant, qui retrace les fondations même d'une amitié pur et simple.

Ce livre est écrit de manière brut, lorsqu'on le commence, on ne peut plus le quitter.

Un vrai , vrai, vrai coup de coeur !
Je l'ai lu... "pour l'avoir lu"... je me suis dit "quand même c'est un classique, il faut que je le lise", et donc ma surprise n'en fut que plus grande! L'histoire m'a bouleversée.

l'écriture est rude, brutale, à l'image de cette société d'hommes à la dérive à une époque sans concessions.

c'est écrit sans fioritures, et ça nous emmène, ça nous emporte, j'ai apprécié cette lecture mais il me manquait l'entrée dans les personnages et je trouve que finalement la fin était écrite d'avance...

Je me prépare à lire qq romans de Steinbeck, un trou dans ma culture!

J'ai voté "très bien".
Le premier Steinbeck que je lis, et quel plaisir de l'avoir lu ! Une belle histoire d'amitié entre deux êtres aux antipodes, un style d'écriture très "campagnard" qui m'a saisi. Je ne sais même pas quoi dire à propos de ce petit roman si ce n'est que je l'ai vraiment beaucoup aimé ...

Surtout ne pas se décourager, ni se laisser impressionner. Ce n’est pas parce que ce court roman est un monument de la littérature, ni parce qu’il y a des paquets critiques partout sur le web, que moi je ne serais pas capable d’en rédiger une chronique. Relever le défi, donc…

Dans la Californie des années 30, en pleine Dépression, George et Lennie rêvent leur rêve américain : économiser leur paie pour s’acheter un lopin de terre avec une petite maison, et des lapins pour Lennie. George et Lennie, ouvriers agricoles, sont en route pour le ranch où ils ont été embauchés comme journaliers. George est petit, intelligent, brave type mais méfiant. Lennie est grand, demeuré, pas méchant mais ne connaissant pas sa force physique colossale. George le protège et veille sur lui comme un grand frère.

Pas la peine d’en dire plus. Dès le début, on pressent le drame. Les souris, le chien, la femme, oiseaux de mauvais augure. D’ailleurs ce roman aurait pu être une pièce de théâtre, catégorie tragédie classique : on a l’unité de lieu et d’action, presque l’unité de temps (3 jours au lieu d’un). Pour la règle de bienséance, on repassera, mais pour ce qui est de la fonction cathartique (ainsi décrite par Boileau : « que dans tous vos discours la passion émue / aille chercher le cœur, l’échauffe et le remue »), il faudrait être vraiment insensible pour ne pas être touché.
Comment rester de marbre face à la puissance de ces 125 pages ? Elles se lisent en une heure mais vous comprenez avant même de refermer le livre qu’elles vous marqueront pendant des jours. Vous avez intégré, assimilé l’histoire d’autant plus aisément que l’écriture est simple, fluide et sans artifices. Elle est en vous et ne vous quittera pas de sitôt.
Mais qui donc pourra m’expliquer ce mystère qui transcende des mots anodins et des faits divers en prodige littéraire intense et bouleversant ?
Prouesse d’écrivain, magie de l’écriture, talent immense, à n’en pas douter…

bravo Viou, défi relevé, très belle chronique avec quelques mots percutants

Merci Pinky  

Je ne ferais aussi bien que Viou pour décrire mon appréciation C'est elle qui m'a donné envie de le lire car ça faisait un moment qu'il traînait dans ma Pàl.

De Steinbeck, j'ai lu Les Raisins de la Colère et je dois dire que j'ai préféré cette histoire à celle de Des souris et des hommes.

Même ambiance, même façon d'écrire, de parler (et protagonistes se ressemblant), j'ai été très touchée par l'histoire d'amitié mais le parallèle entre Candy et son chien et Georges et Lennie me laisse un peu pantoise.
Il n'y a pas de fioritures, on dirait que le roman a été écrit d'une traite.

Je n'ai pas été spécialement touchée.

Un roman sur l'amitié de deux êtres, l'un dépendant de l'autre, qui pensent qu'un jour ils pourront réaliser leur commun, celui de posséder une ferme.
Il n'est pas possible de parler de l'histoire sans en dire trop, alors je vais m'abstenir.
Ce livre est aujourd'hui étudié en classe, alors bien sûr, je ne ferais pas « une critique littéraire » de ce livre. Je dirais tout simplement que c'est un roman court et percutant, dont l'écriture, sans fioriture, est un vrai travaille d'orfèvre.

C'est un classique de la litterature,j'ai beaucoup aimé.Un livre court prenant ,émouvant avec une belle amitié et une trahison.Je suis resté triste à la fin du livre .Il me semble que j'avais vu le film quand j'etais jeune car l'histoire me disait quelque chose mais je ne me rappelai pas la fin.