[Wolfe, Tom] Le bûcher des vanités
4 participants
Page 1 sur 1
Votre avis sur "Le bûcher des vanités"
[Wolfe, Tom] Le bûcher des vanités
Titre : Le bûcher des vanités
Auteur : Tom Wolfe
Editeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 922
Quatrième de couverture :
"Tom Wolfe devrait devenir aussi la coqueluche du public français, et son Bûcher des vanités la plus sinistre, la plus drôle, la plus juste des présentations de la vie new-yorkaise. Il s'avale avec un plaisir qui ne se dément pas." Nicole Zand, Le Monde.
"Le roman choc de Tom Wolfe. Où il est question de la chute d'un gagneur de Wall Street. Sur fond de convulsive fresque new-yorkaise. Vraiment saisissant !" Jean-Louis Kuffer, Le Matin.
"Succès phénoménal aux États-Unis, voilà un pavé qui n'a pas fini de ricocher !?C'est « the » roman encore jamais écrit sur cette ville et ses épicentres mondialement nerveux : la Bourse et les conflits raciaux, l'argent, la politique, la presse, la justice, le courage et la lâcheté, du grand spectacle en cinémascope." Véronique Le Normand, Marie-Claire.
"Cauchemardesque, fascinant, drôle et passionnant, Le Bûcher des vanités s'impose sans doute comme le livre qu'il faut avoir lu sur ce qui est aujourd'hui la « ville moderne » par excellence. Patrick de Jacquelot, Les Échos.N'auriez-vous les moyens ou le temps de n'en lire qu'un seul, que ce soit ce Bûcher des vanités, cet incendie de mots éclairant la nuit contemporaine." Jean David, V.S.D.
"Le roman choc de Tom Wolfe. Où il est question de la chute d'un gagneur de Wall Street. Sur fond de convulsive fresque new-yorkaise. Vraiment saisissant !" Jean-Louis Kuffer, Le Matin.
"Succès phénoménal aux États-Unis, voilà un pavé qui n'a pas fini de ricocher !?C'est « the » roman encore jamais écrit sur cette ville et ses épicentres mondialement nerveux : la Bourse et les conflits raciaux, l'argent, la politique, la presse, la justice, le courage et la lâcheté, du grand spectacle en cinémascope." Véronique Le Normand, Marie-Claire.
"Cauchemardesque, fascinant, drôle et passionnant, Le Bûcher des vanités s'impose sans doute comme le livre qu'il faut avoir lu sur ce qui est aujourd'hui la « ville moderne » par excellence. Patrick de Jacquelot, Les Échos.N'auriez-vous les moyens ou le temps de n'en lire qu'un seul, que ce soit ce Bûcher des vanités, cet incendie de mots éclairant la nuit contemporaine." Jean David, V.S.D.
Mon avis :
Ce livre est, à mon avis, un des meilleurs de la littérature contemporaine. Avec ses descriptions précises qui partent dans tous les sens, Tom Wolfe nous présente au fil des pages les personnages mis en situation, mais pas seulement. L’auteur nous livre aussi et surtout un tour d’horizon complet des milieux professionnels tels qu’ils apparaissent dans la pratique, vus de l’intérieur. On suit les activités professionnelles du personnage principal, Sherman Mac Coy, vendeur d’obligations de Wall Street, les journées professionnelles des juges, des avocats, des policiers, des journalistes, des hommes politiques… Tout y passe, la description de leurs faits et gestes, mais aussi et surtout la cuisine interne, le pourquoi de leurs décisions, les petits arrangements entre « amis » qui alimentent la « Banque des services rendus » sans laquelle le système judiciaire se gripperait. À la manière de Balzac ou de Zola, Tom Wolfe nous décrit aussi les manières de s’habiller et surtout de parler – les accents – de tout ce petit monde selon qu’il soit de telle ou telle origine ou classe sociale.
Au début du livre, on vit avec Sherman Mac Coy dans son appartement de Park Avenue et l’on rit de sa maladresse. La description de sa gaffe commise dans une cabine téléphonique, en bas de chez lui, alors que la pluie redouble d’intensité et que son chien tire comme un forcené sur sa laisse nous arrache des éclats de rire. Puis, peu à peu, on est attendri par cet homme engoncé dans sa petite vie bourgeoise qui essaie à la fois d’être un père modèle et d’exister aux yeux de son épouse et de sa maîtresse. Il s’est fabriqué un petit monde et ses mouvements sont réglés comme sur du papier à musique.
Oui, mais voilà, par ambition, des hommes politiques, des acteurs du monde judiciaire et journalistique vont l’attraper dans leurs filets et le broyer sans complaisance. Et au fil des pages on se demande si Sherman Mac Coy le mérite vraiment ? Evidemment non. Et c’est pourquoi on souffre avec lui. Le seul crime qu’il ait commis est de s’être perdu dans le bronx un jour qu’il revenait de chercher sa maîtresse de l’aéroport. Et, sous l’effet de la peur, de la peur panique, il saute de sa voiture, sa maîtresse prend le volant et dans un geste désespéré pour se sortir d’un mauvais pas imaginaire, sa maîtresse percute un jeune noir qui tombe dans le coma le lendemain. C’est elle qui conduisait. Oui, mais la victime a eu le temps de retenir une partie du numéro de la plaque minéralogique et c’est sa voiture à lui, Sherman Mac Coy.
Et, à nouveau, on le voit s’empêtrer dans sa maladresse. Les Mercedes avec ce bout de numéro de plaque minéralogique se comptent par centaines à New York. Les policiers qui mènent l’enquête viennent le voir par routine. Mais Sherman Mc Coy les reçoit sur la défensive et cela éveille les soupçons des flics. Ensuite, tout s’enchaîne. La victime est un noir du bronx, un brave étudiant et le « coupable » un millionnaire de Wall Street qui l’a écrabouillé avec sa Mercedes et s’est enfui, le laissant sur le carreau. L’occasion est trop belle. L’affaire se transforme en un combat de classes, un combat de races. Et tout le monde va y trouver son compte : le prêtre local, les politiques, les juges, les avocats, tout le monde sauf Sherman Mac Coy qui, humilié dans un monde judiciaire trop féroce pour lui, cherche désespérément une marque de sympathie, un appui parmi tous ces gens qui ne pensent qu’au bénéfice qu’ils pourront tirer d’une affaire si emblématique. Même son avocat le dépouillera en lui faisant croire qu’il va l’aider à s’en sortir…
On s’identifie pleinement à ce personnage parce que l’on n’a aucun mal à se mettre à sa place. N’importe qui, au volant de sa voiture, dans un moment de panique, dans une rue sombre, peut accélérer sans mesurer ni même être conscient des conséquences de ses actes. Et au fil des pages on se souvient de cette gaucherie de la cabine téléphonique du début. On le voit répéter encore et encore les erreurs d’un homme foncièrement bon, empêtré dans une situation qui le dépasse, abandonné par ses proches, criant au secours à sa manière en attendant toujours de voir la fin de ce cauchemar, comme si tout ceci ne pouvait pas vraiment lui survenir, lui le « Maître du monde » comme il aimait à se qualifier au début du livre, lui qui fait gagner des millions à sa banque d’un simple clic de souris d’ordinateur.
Evidemment, tous ces événements personnels vont avoir des conséquences néfastes sur son activité professionnelle. Il va multiplier les erreurs et finalement tout avouer à ses supérieurs avant que le scandale n’éclate, attendant de voir ses « amis », ceux pour qui il a mobilisé tous ses efforts, le réconforter, l’appuyer, lui dire « tu peux compter sur nous ». Mais ces mots ne viendront pas. Et, à l’instar du milieu judiciaire, présenté comme fait d’atomes égoïstes et cruels, son mode professionnel le décevra aussi.
Cette descente aux enfers prend du temps. Il faut tourner beaucoup de pages. D’aucuns diront que c’est trop lent et fermeront le livre. Paradoxalement, pour moi qui ai adoré le livre, cette lenteur m’a aussi été pénible. Et non pas parce qu’il ne se passait rien. Au contraire, il se passait trop de choses ! Et, m’ayant identifié totalement au personnage, j’ai souffert tous ces petits affronts, toutes ces humiliations, ce harcèlement constant des journalistes… Et c’est cette avalanche d’épreuves vécues en même temps par Sherman Mac Coy et par le lecteur qui fait, à mon sens, tout le caractère insoutenable mais magnifique de cette œuvre.
On a aussi l’impression que Sherman souffre plus que nous ne souffrions nous même confrontés à la même situation. Parce que Sherman Mac Coy cumule les circonstances aggravantes : sa gaucherie, sa situation confortable, son destin qui s’est déroulé jusque là sans accroc et qui ne l’a pas préparé à se battre dans cette jungle impitoyable qu’il découvre dans la situation la plus incommode que l’on puisse imaginer. Il apparait comme le parfait coupable, riche et insouciant, coupable d’un fait qui sera exagéré pour en faire un exemple, pour démontrer qu’un homme blanc et riche ne peut pas impunément écraser un noir pauvre, l’abandonner à son sort, puis s’enfuir en toute impunité, comme si rien ne s’était passé.
Et c’est ce qui est le plus paradoxal et le plus intéressant dans ce livre. C’est au nom de valeurs supérieures d’égalité et de justice que tous ces petits magouilleurs du monde judiciaire, politique, et journalistique le cloueront au pilori, lui qui finalement est le plus innocent, lui qui n’était même pas au volant de cette Mercedes noire, une nuit dans le bronx…
Au début du livre, on vit avec Sherman Mac Coy dans son appartement de Park Avenue et l’on rit de sa maladresse. La description de sa gaffe commise dans une cabine téléphonique, en bas de chez lui, alors que la pluie redouble d’intensité et que son chien tire comme un forcené sur sa laisse nous arrache des éclats de rire. Puis, peu à peu, on est attendri par cet homme engoncé dans sa petite vie bourgeoise qui essaie à la fois d’être un père modèle et d’exister aux yeux de son épouse et de sa maîtresse. Il s’est fabriqué un petit monde et ses mouvements sont réglés comme sur du papier à musique.
Oui, mais voilà, par ambition, des hommes politiques, des acteurs du monde judiciaire et journalistique vont l’attraper dans leurs filets et le broyer sans complaisance. Et au fil des pages on se demande si Sherman Mac Coy le mérite vraiment ? Evidemment non. Et c’est pourquoi on souffre avec lui. Le seul crime qu’il ait commis est de s’être perdu dans le bronx un jour qu’il revenait de chercher sa maîtresse de l’aéroport. Et, sous l’effet de la peur, de la peur panique, il saute de sa voiture, sa maîtresse prend le volant et dans un geste désespéré pour se sortir d’un mauvais pas imaginaire, sa maîtresse percute un jeune noir qui tombe dans le coma le lendemain. C’est elle qui conduisait. Oui, mais la victime a eu le temps de retenir une partie du numéro de la plaque minéralogique et c’est sa voiture à lui, Sherman Mac Coy.
Et, à nouveau, on le voit s’empêtrer dans sa maladresse. Les Mercedes avec ce bout de numéro de plaque minéralogique se comptent par centaines à New York. Les policiers qui mènent l’enquête viennent le voir par routine. Mais Sherman Mc Coy les reçoit sur la défensive et cela éveille les soupçons des flics. Ensuite, tout s’enchaîne. La victime est un noir du bronx, un brave étudiant et le « coupable » un millionnaire de Wall Street qui l’a écrabouillé avec sa Mercedes et s’est enfui, le laissant sur le carreau. L’occasion est trop belle. L’affaire se transforme en un combat de classes, un combat de races. Et tout le monde va y trouver son compte : le prêtre local, les politiques, les juges, les avocats, tout le monde sauf Sherman Mac Coy qui, humilié dans un monde judiciaire trop féroce pour lui, cherche désespérément une marque de sympathie, un appui parmi tous ces gens qui ne pensent qu’au bénéfice qu’ils pourront tirer d’une affaire si emblématique. Même son avocat le dépouillera en lui faisant croire qu’il va l’aider à s’en sortir…
On s’identifie pleinement à ce personnage parce que l’on n’a aucun mal à se mettre à sa place. N’importe qui, au volant de sa voiture, dans un moment de panique, dans une rue sombre, peut accélérer sans mesurer ni même être conscient des conséquences de ses actes. Et au fil des pages on se souvient de cette gaucherie de la cabine téléphonique du début. On le voit répéter encore et encore les erreurs d’un homme foncièrement bon, empêtré dans une situation qui le dépasse, abandonné par ses proches, criant au secours à sa manière en attendant toujours de voir la fin de ce cauchemar, comme si tout ceci ne pouvait pas vraiment lui survenir, lui le « Maître du monde » comme il aimait à se qualifier au début du livre, lui qui fait gagner des millions à sa banque d’un simple clic de souris d’ordinateur.
Evidemment, tous ces événements personnels vont avoir des conséquences néfastes sur son activité professionnelle. Il va multiplier les erreurs et finalement tout avouer à ses supérieurs avant que le scandale n’éclate, attendant de voir ses « amis », ceux pour qui il a mobilisé tous ses efforts, le réconforter, l’appuyer, lui dire « tu peux compter sur nous ». Mais ces mots ne viendront pas. Et, à l’instar du milieu judiciaire, présenté comme fait d’atomes égoïstes et cruels, son mode professionnel le décevra aussi.
Cette descente aux enfers prend du temps. Il faut tourner beaucoup de pages. D’aucuns diront que c’est trop lent et fermeront le livre. Paradoxalement, pour moi qui ai adoré le livre, cette lenteur m’a aussi été pénible. Et non pas parce qu’il ne se passait rien. Au contraire, il se passait trop de choses ! Et, m’ayant identifié totalement au personnage, j’ai souffert tous ces petits affronts, toutes ces humiliations, ce harcèlement constant des journalistes… Et c’est cette avalanche d’épreuves vécues en même temps par Sherman Mac Coy et par le lecteur qui fait, à mon sens, tout le caractère insoutenable mais magnifique de cette œuvre.
On a aussi l’impression que Sherman souffre plus que nous ne souffrions nous même confrontés à la même situation. Parce que Sherman Mac Coy cumule les circonstances aggravantes : sa gaucherie, sa situation confortable, son destin qui s’est déroulé jusque là sans accroc et qui ne l’a pas préparé à se battre dans cette jungle impitoyable qu’il découvre dans la situation la plus incommode que l’on puisse imaginer. Il apparait comme le parfait coupable, riche et insouciant, coupable d’un fait qui sera exagéré pour en faire un exemple, pour démontrer qu’un homme blanc et riche ne peut pas impunément écraser un noir pauvre, l’abandonner à son sort, puis s’enfuir en toute impunité, comme si rien ne s’était passé.
Et c’est ce qui est le plus paradoxal et le plus intéressant dans ce livre. C’est au nom de valeurs supérieures d’égalité et de justice que tous ces petits magouilleurs du monde judiciaire, politique, et journalistique le cloueront au pilori, lui qui finalement est le plus innocent, lui qui n’était même pas au volant de cette Mercedes noire, une nuit dans le bronx…
Mon explication du titre :« Le bûcher des vanités », traduction littérale de « The bonfire of the vanities ».
Sherman Mac Coy est cloué au pilori, il est brûlé en place publique. À mon sens, ce sont les vanités des acteurs du monde judiciaire, politique et journalistique qui alimentent le feu du bûcher. Cet excellent titre est donc des plus appropriés.
Les plus :
- Descriptions des lieux, des professions vues de l’intérieur, des travers de tel ou tel groupe social (habillement, façon de parler, de se comporter, de penser).
- Descriptions des personnages qui permettent au lecteur de s’y identifier totalement.
- En une phrase, Tom Wolfe résume le paradoxe des situations. Exemple : « Donc, Sherman qui était venu pour virer son avocat lui signa un chèque de 75 000 $ ».
- Beaucoup d’humour, on trouve même une blague !
- Descriptions des personnages qui permettent au lecteur de s’y identifier totalement.
- En une phrase, Tom Wolfe résume le paradoxe des situations. Exemple : « Donc, Sherman qui était venu pour virer son avocat lui signa un chèque de 75 000 $ ».
- Beaucoup d’humour, on trouve même une blague !
Les moins :
- Des récapitulatifs de ce qui s’est passé jusque là présentés sous forme d’articles de journaux. Ils alourdissent le récit inutilement.
- Après tant de pages, la répétition des expressions propres à l’auteur que l’on trouvait géniales en début de lecture finissent par lasser.
- Quelques expressions galvaudées. Un problème de traduction ?
- Après tant de pages, la répétition des expressions propres à l’auteur que l’on trouvait géniales en début de lecture finissent par lasser.
- Quelques expressions galvaudées. Un problème de traduction ?
Ma note : 10/10 Gros coup de coeur !
Invité- Invité
Re: [Wolfe, Tom] Le bûcher des vanités
Merci François pour cette critique extrêmement bien écrite et structurée.
Si j'avais dû m'en tenir à la lecture de la 4ème de couverture, il est clair que j'aurais reposé le livre sur le présentoir immédiatement.
Pour le coup, sans le rajouter à ma LAL dans l'immédiat, je le garde en mémoire pour plus tard.
Si j'avais dû m'en tenir à la lecture de la 4ème de couverture, il est clair que j'aurais reposé le livre sur le présentoir immédiatement.
Pour le coup, sans le rajouter à ma LAL dans l'immédiat, je le garde en mémoire pour plus tard.
Invité- Invité
Re: [Wolfe, Tom] Le bûcher des vanités
Astazie a écrit:Très belle critique, François
et un livre de plus à lire !!!
kély a écrit:Merci François pour cette critique extrêmement bien écrite et structurée.
Si j'avais dû m'en tenir à la lecture de la 4ème de couverture, il est clair que j'aurais reposé le livre sur le présentoir immédiatement.
Pour le coup, sans le rajouter à ma LAL dans l'immédiat, je le garde en mémoire pour plus tard.
chatnoir a écrit: pour ta critique.
Merci d'avoir eu le courage de tout lire
Invité- Invité
Re: [Wolfe, Tom] Le bûcher des vanités
Pour moi ce roman est une référence il faut l avoir lu même si j ai également trouvé qu il y avait une certaine lenteur et pesanteur dues aux descriptions, répétitions je pense que l auteur peut se permettre ces effets cela fait partie de la richesse de son écriture , je comprends ton coup de cœur .
Sara2a- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 3030
Age : 54
Localisation : Porto-Vecchio
Genre littéraire préféré : Thrillers, fantastiques et un peu de tout ce qui peut me tomber sous les yeux .
Date d'inscription : 24/01/2010
Re: [Wolfe, Tom] Le bûcher des vanités
:<4^: Sara2a, puisque tu as lu ce livre, tu peux voter
Invité- Invité
Re: [Wolfe, Tom] Le bûcher des vanités
Une critique comme ça, ça donne envie, c'est sûr...
Merci François (ou pas, si on se place du côté de ma LàL, qui voit son tour de taille augmenter de semaine en semaine ).
Merci François (ou pas, si on se place du côté de ma LàL, qui voit son tour de taille augmenter de semaine en semaine ).
Invité- Invité
Re: [Wolfe, Tom] Le bûcher des vanités
Critique très claire et très détaillée mais le sujet ne me tente pas plus que ça. Peut-être un jour, si j'ai l'occasion de le lire.
Invité- Invité
Re: [Wolfe, Tom] Le bûcher des vanités
Saphyr a écrit:Une critique comme ça, ça donne envie, c'est sûr...
Merci François (ou pas, si on se place du côté de ma LàL, qui voit son tour de taille augmenter de semaine en semaine ).
Oui, c'est en voyant sa LAL grossir que l'on se dit que l'on ne lit pas si vite que cela... Surtout si la PAL est déjà bien fournie
Invité- Invité
Re: [Wolfe, Tom] Le bûcher des vanités
Quelques semaines après avoir terminé la lecture de ce livre, je me rends compte que "Le bûcher des vanités" a produit un effet sur moi : il m'a rendu plus combattif...
L'effet d'un livre sur ma vie de tous les jours est suffisamment rare pour que cela m'ait donné envie de le souligner...
Je pense que cela est en partie dû au revirement très inattendu survenu à la fin du livre...
Je ne peux que vous encourager à le lire...
L'effet d'un livre sur ma vie de tous les jours est suffisamment rare pour que cela m'ait donné envie de le souligner...
Je pense que cela est en partie dû au revirement très inattendu survenu à la fin du livre...
Je ne peux que vous encourager à le lire...
Invité- Invité
Re: [Wolfe, Tom] Le bûcher des vanités
Il n'est pas loin de moi, je le lirai après avoir fini celui que j'ai en ce moment !!
Re: [Wolfe, Tom] Le bûcher des vanités
Merci Françoise pour ta critique si explicite.
Je suis comme toi et j'ai énormément appréciée ce livre après avoir eu un peu de mal a rentrer dedans.
Ce qui m'a frappée le plus de la part du personnage centrale: Qu'il ne dit pas simplement la vérité? Quand on est une personne 'soit disant importante), est il si difficile de 'revenir d'être comme tout le monde?
Le Procès fait finalement beaucoup plus de dégâts et en fin de compte tout est perdue, que SHERMAN MAC COY voulait précerver.
Je suis comme toi et j'ai énormément appréciée ce livre après avoir eu un peu de mal a rentrer dedans.
Ce qui m'a frappée le plus de la part du personnage centrale: Qu'il ne dit pas simplement la vérité? Quand on est une personne 'soit disant importante), est il si difficile de 'revenir d'être comme tout le monde?
Le Procès fait finalement beaucoup plus de dégâts et en fin de compte tout est perdue, que SHERMAN MAC COY voulait précerver.
Invité- Invité
Re: [Wolfe, Tom] Le bûcher des vanités
Je l'ai lu il y a quelques mois,sans être un coup de coeur je l'ai apprécié.
J'aime la critique de FrançoisG,c'est comme cela que je l'ai ressenti.
J'aime la critique de FrançoisG,c'est comme cela que je l'ai ressenti.
chocolette- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 3756
Age : 73
Localisation : Hainaut.Belgique.
Emploi/loisirs : lecture,promenade,cinéma,mots fléchés.
Genre littéraire préféré : Policier et un peu de tout...pas de SF!
Date d'inscription : 13/05/2011
Re: [Wolfe, Tom] Le bûcher des vanités
J'ai adoré ce livre aussi!
Superbe critique FrançoisG!
Superbe critique FrançoisG!
Invité- Invité
Re: [Wolfe, Tom] Le bûcher des vanités
Je vote "apprécié".
J'ai bien aimé lire ce pavé, mais sans plus. J'ai trouvé le début trop long à se lancer véritablement. Je n'ai pas non plus été transcendé par le style d'écriture de l'auteur (faute de la traduction ?). D'ailleurs, cette dernière m'a paru parfois étrange lorsque je lisais l'oeuvre ...
Sinon quoi, cela reste un bon roman. Il raconte la vie typique à New York et nous fait découvrir la ville, telle que tout le monde se l'imagine, en nous parlant notamment d'un trader. Parfois peut-être un peu trop clichée peut-être. La lecture reste néanmoins agréable.
J'ai bien aimé lire ce pavé, mais sans plus. J'ai trouvé le début trop long à se lancer véritablement. Je n'ai pas non plus été transcendé par le style d'écriture de l'auteur (faute de la traduction ?). D'ailleurs, cette dernière m'a paru parfois étrange lorsque je lisais l'oeuvre ...
Sinon quoi, cela reste un bon roman. Il raconte la vie typique à New York et nous fait découvrir la ville, telle que tout le monde se l'imagine, en nous parlant notamment d'un trader. Parfois peut-être un peu trop clichée peut-être. La lecture reste néanmoins agréable.
Baptiste- Grand expert du forum
-
Nombre de messages : 647
Age : 29
Localisation : Aix en Provence
Genre littéraire préféré : Tout
Date d'inscription : 08/06/2013
Sujets similaires
» [Wolfe, Tom] Bloody Miami
» [Wolfe, Tom] Moi, Charlotte Simmons
» [Marai, Sàndor] La nuit du bûcher
» [Clément, Catherine] Jésus au bûcher
» [Laussac, Colette] Le dernier bûcher
» [Wolfe, Tom] Moi, Charlotte Simmons
» [Marai, Sàndor] La nuit du bûcher
» [Clément, Catherine] Jésus au bûcher
» [Laussac, Colette] Le dernier bûcher
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum