[Rousseau, Jean-Jacques] Les Confessions, livres I à IV.
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[Rousseau, Jean-Jacques] Les Confessions, livres I à IV.
Les Confessions - Livres I à IV
Auteur : Jean-Jacques Rousseau
Éditeur : Gallimard (1 août 1997)
Collection : Folio classique ; 2999
Nombre de pages : 230
Quatrième de couverture :
Je sentis avant de penser : c'est le sort commun de l'humanité. Je l'éprouvai plus qu'un autre. J'ignore ce que je fis jusqu'à cinq ou six ans; je ne sais comment j'appris à lire; je ne me souviens que de mes premières lectures et de leur effet sur moi : c'est le temps d'où je date sans interruption la conscience de moi-même. Ma mère avait laissé des romans. Nous nous mîmes à les lire après souper, mon père et moi. Il n'était question d'abord que de m'exercer à la lecture par des livres amusants; mais bientôt l'intérêt devint si vif, que nous lisions tour à tour sans relâche, et passions les nuits à cette occupation. Nous ne pouvions jamais quitter qu'à la fin du volume. Quelquefois mon père, entendant le matin les hirondelles, disait tout honteux : «Allons nous coucher; je suis plus enfant que toi.»
Mon avis :
Je dois avouer que de moi-même, je n'aurais pas été dans ma librairie pour y acheter du Rousseau. J'aime pourtant les classiques, mais celui-ci ne m'attirait pas. Heureusement pour moi, j'ai trouvé ce livre dans un vide-grenier à quelques centimes et je me suis dit que, si un jour je devais avoir l'occasion de lire les Confessions, ce devait être maintenant... Et je ne le regrette vraiment pas !
En effet, le style de l'auteur, joliment tourné comme on le faisait à cette époque (ça date du XVIIIème) est largement compréhensible et rend le roman très poétique. Ça reste donc un classique facile à lire !
Quand à l'histoire, je ne me suis pas attachée au personnage principal, qui est Rousseau lui-même, car il est assez naïf, voir niais... Et inconscient ! Mais malgré cela, on a toujours envie de savoir ce qui va lui arriver dans les pages suivantes...
En outre, j'ai apprécié d'avoir une petite vue de ce qu'était la vie au XVIIIème, pour les nobles et les moins nobles, grâce à ce que raconte ce livre.
En bref, l'histoire est agréable, raconte la vie d'un homme proche de la nature et intéressant quoique un peu prétentieux et naïf. Si je tombe un jour sur les Livres suivants, je n'hésiterai pas à les ouvrir pour connaître la suite ; quoique que l'on raconte généralement que les 4 premiers n'ont rien à voir avec les suivants...
Ma note : 17/20
Dernière édition par PetitePrincesse le Mer 2 Fév 2011 - 14:08, édité 1 fois (Raison : Hébergement couverture)
Invité- Invité
Re: [Rousseau, Jean-Jacques] Les Confessions, livres I à IV.
Je l''avais lu dans le cadre de mes études littéraires et j'avais beaucoup aimé. Il faut dire qu'en règle générale j'apprécie énormément tous les écrits du XVIII°, siècle riche en nouveautés.
Véronique M.- Grand sage du forum
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Re: [Rousseau, Jean-Jacques] Les Confessions, livres I à IV.
Je l'ai moi aussi lu pendant mon lycée... et je l'ai détesté... Mais bon, comme c'était une lecture imposée, je partais déjà avec un à priori négatif !
Je lisais beaucoup moins durant cette période.
Je lisais beaucoup moins durant cette période.
Invité- Invité
Re: [Rousseau, Jean-Jacques] Les Confessions, livres I à IV.
Les avis positifs donnent vraiment envie de franchir le pas. Je l'ai acheté suite à ma lecture enthousiaste de "Fils Unique" de Stéphane AUDEGUY qui raconte l'histoire du frère de JJ Rousseau. J'hésite à m'y lancer, j'éprouve une appréhension devant les "classiques". Mais là, je suis plus rassurée...
Invité- Invité
Re: [Rousseau, Jean-Jacques] Les Confessions, livres I à IV.
J'ai adoré ! Je ne garde que d'agréables souvenirs de mes lectures des Confessions (tous les livres). A lire au plus vite !
« Mon cœur s'élançait avec ardeur à mille félicités innocentes; je m'attendrissais, je soupirais et pleurais comme un enfant. Combien de fois, m'arrêtant pour pleurer à mon aise, assis sur une grosse pierre, je me suis amusé à voir tomber mes larmes dans l'eau ! » - Rousseau, Les Confessions.
« Mon cœur s'élançait avec ardeur à mille félicités innocentes; je m'attendrissais, je soupirais et pleurais comme un enfant. Combien de fois, m'arrêtant pour pleurer à mon aise, assis sur une grosse pierre, je me suis amusé à voir tomber mes larmes dans l'eau ! » - Rousseau, Les Confessions.
Invité- Invité
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