[Makine, Andreï] La femme qui attendait
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[Makine, Andreï] La femme qui attendait
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[Makine, Andreï]
La femme qui attendait
Editions Seuil 22 janvier 2004
213 pages
Présentation de l'éditeur
Véra est l'un de ces êtres que Dostoïevski appelait "héros de l'extrême frontière". Engagés à corps perdu dans leur quête spirituelle ou amoureuse, ils se débattent à la limite de la folie mais aussi de la vérité souveraine. Celle, charnelle et cosmique, qui exprime le dense mystère de leur vie, si humble d'apparence.
La folie de Véra est d'attendre l'homme qu'elle aime, de refuser l'oubli, d'arracher à la solitude les âmes abandonnées par ceux qui préfèrent oublier. Mais surtout de garder l'espérance. Malgré tout.
De la rencontre avec cette héroïne de "l'extrême frontière", nous sortirons transfigurés, illuminés par l'intensité de son amour, de sa foi.
Mon avis
Dans les années 70, le narrateur est venu s’installer dans le village de Mimoïé qui se situe sur les bords de la Mer Blanche pour étudier les coutumes et les traditions pour travailler sa thèse. Dans ce petit bout du monde, le temps semble s’être arrêté depuis la guerre. Un jour, il voit une femme au bord du lac, elle semble encore assez jeune, elle est institutrice, elle se nomme Véra, elle attend depuis depuis une trentaine d’années le retour de son fiancé parti au front, elle espère le voir arriver au bout du chemin, en vain on le sait. J’ai ressenti de la mélancolie en lisant ce très beau roman comme sait écrire Andreï Makine, un roman qui au fur et à mesure des mots, voit se tisser un lien entre Véra et le narrateur, rien ne se dit et pourtant une sorte de spiritualité qui les relie. Il attend, quelques effleurements, un baiser sur la joue, tout cela crée un charme particulier entre ces deux êtres. C’est un roman mélancolique, c’est l’âme russe écrite avec poésie et une certaine douceur. A la fin on referme le livre doucement, laissant Véra assise sur son banc, en attente, guettant le bout du chemin..
La femme qui attendait
Editions Seuil 22 janvier 2004
213 pages
Présentation de l'éditeur
Véra est l'un de ces êtres que Dostoïevski appelait "héros de l'extrême frontière". Engagés à corps perdu dans leur quête spirituelle ou amoureuse, ils se débattent à la limite de la folie mais aussi de la vérité souveraine. Celle, charnelle et cosmique, qui exprime le dense mystère de leur vie, si humble d'apparence.
La folie de Véra est d'attendre l'homme qu'elle aime, de refuser l'oubli, d'arracher à la solitude les âmes abandonnées par ceux qui préfèrent oublier. Mais surtout de garder l'espérance. Malgré tout.
De la rencontre avec cette héroïne de "l'extrême frontière", nous sortirons transfigurés, illuminés par l'intensité de son amour, de sa foi.
Mon avis
Dans les années 70, le narrateur est venu s’installer dans le village de Mimoïé qui se situe sur les bords de la Mer Blanche pour étudier les coutumes et les traditions pour travailler sa thèse. Dans ce petit bout du monde, le temps semble s’être arrêté depuis la guerre. Un jour, il voit une femme au bord du lac, elle semble encore assez jeune, elle est institutrice, elle se nomme Véra, elle attend depuis depuis une trentaine d’années le retour de son fiancé parti au front, elle espère le voir arriver au bout du chemin, en vain on le sait. J’ai ressenti de la mélancolie en lisant ce très beau roman comme sait écrire Andreï Makine, un roman qui au fur et à mesure des mots, voit se tisser un lien entre Véra et le narrateur, rien ne se dit et pourtant une sorte de spiritualité qui les relie. Il attend, quelques effleurements, un baiser sur la joue, tout cela crée un charme particulier entre ces deux êtres. C’est un roman mélancolique, c’est l’âme russe écrite avec poésie et une certaine douceur. A la fin on referme le livre doucement, laissant Véra assise sur son banc, en attente, guettant le bout du chemin..
Dernière édition par joëlle le Mar 12 Mai 2020 - 8:33, édité 1 fois (Raison : Mises aux normes du titre.)
lalyre- Grand sage du forum
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